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Moyen Orient et Monde

Poutine, « tyran du milieu du XXe siècle » ?

Vladimir Poutine, François Hollande, Angela Merkel et le président ukrainien Petro Porochenko ont prévu hier de se réunir à Minsk mercredi, mais le chef de l'État russe a prévenu qu'ils devront d'ici là se mettre d'accord sur « un certain nombre de points » concernant un plan de paix pour l'Ukraine.

Les quatre dirigeants ont eu hier matin « une longue conférence téléphonique » et ont « continué à travailler à un paquet de mesures dans le cadre de leurs efforts en vue d'un règlement global du conflit ». Les travaux se poursuivront aujourd'hui à Berlin, « avec pour objectif d'organiser mercredi à Minsk un sommet dans le format Normandie » réunissant les quatre puissances. Les ministres européens des Affaires étrangères doivent en outre valider aujourd'hui l'allongement de la liste des sanctions de l'UE liées à la situation dans l'est de l'Ukraine. De son côté, la présidence ukrainienne, via un communiqué publié hier sur son site Internet, a dit attendre du sommet au Belarus un cessez-le-feu « immédiat et sans conditions ».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part dit espérer que « des décisions importantes » seraient prises mercredi à Minsk, ajoutant que « la plupart des pays européens » étaient opposés à des livraisons d'armes à l'Ukraine.

(Lire aussi : « La seule chose qui peut arrêter Poutine, c'est la force »)


En attendant, Vladimir Poutine agit comme un « tyran du milieu du XXe siècle », en envoyant des troupes « franchir une frontière internationale et occuper le territoire d'un autre pays ». Cette accusation est celle du ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, qui a ajouté que si livrer des armes à l'Ukraine n'était pas envisagé « pour l'instant », la position de la Grande-Bretagne sur ce point pourrait évoluer.

Sur le terrain, douze soldats ukrainiens ont encore été tués en 24 heures, a annoncé hier l'armée ukrainienne. On compte en outre douze morts parmi les civils, d'après des bilans réalisés séparément par Kiev et les rebelles. Et dans le fief séparatiste de Donetsk, des tirs d'artillerie soutenus ont été entendus par les journalistes de l'AFP.

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