C'est une plateforme interactive – première du genre au Moyen Orient – facile d'accès, exclusivement dédiée aux universitaires et complètement gratuite. Grâce à ses options de recherche, on peut y retrouver facilement des événements, des offres d'hébergement, des promotions variées et même des offres d'emploi. Tout cela en parfaite adéquation avec le profil de chacun. Pour y adhérer, il suffit d'avoir une adresse e-mail universitaire. « L'idée a germé lors de mes études à l'AUB où j'ai rencontré beaucoup de difficultés à trouver un logement convenable à proximité de l'université et à me connecter avec les autres étudiants », explique Oliver Muller, un diplômé en économie de 25 ans, cofondateur de « Campus society » avec Rashid Ajami, 24 ans, célèbre compositeur de musique diplômé en sciences politiques de l'Université de Georgetown.
Le site a été testé pendant un semestre à l'AUB et à la LAU avant son lancement officiel en septembre. « Notre objectif est de faciliter la vie au sein des campus », explique Oliver.
L'avis des utilisateurs
Eddy, 21 ans, étudiant en génie à l'AUB, confie : « Avec cette plateforme, on est en mesure d'annoncer des événements, de converser entre nous, de recommander des professeurs, bref de résoudre n'importe quel problème rencontré sur le campus. » Sandra, 20 ans, étudiante en biologie, affirme : « Je n'ai plus recours à Facebook. Campus society est plus accessible et plus global. On y rencontre exclusivement des étudiants, donc c'est plus sûr. »
Les bureaux de la société, actuellement situés à Londres, comptent une dizaine d'employés. Et l'ouverture de nouveaux locaux, à Beyrouth et à Dubaï, est prévue le mois prochain car le site est littéralement pris d'assaut, avec plus de 400 nouvelles inscriptions par jour. Pour consacrer leur succès, les jeunes fondateurs ont décidé, à la demande générale, de lancer une application sur mobile dès fin octobre.
« Les investisseurs se font nombreux. Je voudrais préciser que beaucoup de personnalités publiques soutiennent le projet, comme la duchesse d'York qui apprécie ce que nous faisons, nous a aidés à avoir des investisseurs et aimerait devenir notre porte-parole », conclut Oliver.
Le site de Campus society : www.campussociety.com
commentaires (0)
Commenter