Rechercher
Rechercher

Liban

À Zahlé, un père de famille terrasse ses ravisseurs

Il était 1 heure du matin, mercredi, quand Jean-Jacques Kassarji, 40 ans, rentrant chez lui à Zahlé, est tombé sur des hommes armés qui lui ont barré la route.

 

Jean-Jacques Kassarji, père de deux garçons, l'aîné âgé de 14 ans et le benjamin d'un an et demi, est directeur de la branche de la banque Misr-Liban à Zahlé. Il raconte à L'Orient-Le Jour sa mésaventure.

« Je rentrais de Ksara et je m'apprêtais à m'engager dans la bifurcation qui mène chez moi, non loin de la statue de la Sainte Vierge de Zahlé. » M. Kassarji, qui reconnaît avoir un physique de costaud, mais qui ne s'est pas entraîné aux arts martiaux depuis longtemps, était à bord de sa BMW X5, modèle 2007.
« Soudain, une voiture a bloqué ma route. Deux hommes en sont descendus en disant qu'ils étaient membres de la Sûreté de l'État et m'ont intimé l'ordre de descendre. Une fois hors de la voiture, j'ai remarqué qu'ils ne ressemblaient en rien à des militaires... Je leur ai demandé de me montrer leurs papiers. Mais ils ont voulu me traîner vers leur voiture, où deux autres individus les attendaient, pour m'y faire entrer de force. Ils étaient armés. J'ai asséné un coup au premier, il est tout de suite tombé par terre. Le deuxième a tenté de me donner un coup dans le dos, je me suis retourné et je l'ai tabassé. Le troisième est descendu de la voiture, alors que le quatrième est resté au volant. Celui qui est descendu de la voiture a tiré des coups de feu en l'air et a ordonné à ses camarades de remonter dans le véhicule pour prendre la fuite. »


« Tout cela a duré une minute ou deux. Je suis remonté dans ma voiture, ils ont tiré vers mon véhicule le touchant de huit balles, mais j'ai pu rentrer chez moi et j'ai tout de suite appelé la police. Ce matin (hier matin), comme à l'accoutumée, je me suis rendu à mon bureau à la banque, mais je suis parti au bout d'une heure car il fallait déposer plainte et livrer encore une fois mon témoignage à la police », poursuit-il.
« Je pense qu'ils ne voulaient pas uniquement voler ma voiture. Ils planifiaient probablement de m'enlever contre rançon », indique le quadragénaire, soulignant qu'il « n'a pas eu peur au moment même ». Il croit dur comme fer que c'est grâce à la Providence qu'il a échappé, avec quelques égratignures, à la mort et... à ses ravisseurs en puissance.

Il était 1 heure du matin, mercredi, quand Jean-Jacques Kassarji, 40 ans, rentrant chez lui à Zahlé, est tombé sur des hommes armés qui lui ont barré la route.
 
Jean-Jacques Kassarji, père de deux garçons, l'aîné âgé de 14 ans et le benjamin d'un an et demi, est directeur de la branche de la banque Misr-Liban à Zahlé. Il raconte à L'Orient-Le Jour sa mésaventure.
« Je...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut