Rechercher
Rechercher

Liban - Ressources

« Les Libanais sont impressionnants du fait de leur capacité à s’adapter au manque d’eau »

Des experts néerlandais ont évalué le secteur hydraulique libanais à la demande du gouvernement. Samedi, ils ont présenté leurs impressions à la presse.

L’ambassadrice des Pays-Bas, Hester Somsen, et un groupe de journalistes écoutant l’exposé des experts hollandais sur la gestion hydraulique au Liban. Photo Marwan Assaf

La visite d'une équipe d'experts néerlandais de la gestion des ressources hydrauliques, venue évaluer le secteur de l'eau au Liban, s'est achevée au cours du week-end. Réunie à la résidence de l'ambassadrice des Pays-Bas, Hester Somsen, l'équipe a présenté ses premières impressions à la presse samedi matin. Il ne s'agit pas à ce stade d'un rapport officiel ni de recommandations concrètes, mais de son sentiment après cinq jours de rencontres avec des interlocuteurs locaux.

Les experts de l'équipe Disaster Risk Reduction, délégués par les autorités néerlandaises à la demande du ministère de l'Énergie et de l'Eau, ont résumé leurs impressions en cinq points. Ils ont salué l'existence d'une stratégie nationale pour le secteur de l'eau comme un point positif dans la mise en place d'une gestion efficace, tout en soulignant la nécessité, pour avancer à ce niveau, d'adopter le code de l'eau, sur la table depuis une décennie.

(Pour mémoire : Protéger la source de Jeïta, c'est protéger plus de 70 % de l'eau de Beyrouth)


Le regroupement des centres de gestion de l'eau est encourageant, parce qu'il permet des économies d'échelles mais il faut veiller à renforcer l'autonomie de ces institutions, estiment les experts. Au sujet des tarifs et des coûts, ils recommandent de viser un recouvrement à cent pour cent des coûts de gestion, en appliquant les principes d'utilisateur payeur et de pollueur payeur. Côté négatif, la délégation a pointé du doigt l'absence de récolte systématique de données concernant les ressources hydrauliques. Ces données sont indispensables, selon eux, à une bonne planification. Enfin, le fort taux de puits non régulés est, pour la délégation, un sérieux frein à une bonne répartition des ressources disponibles.

Le secteur de l'eau libanais a déjà fait l'objet de nombreuses études et rapports de la part d'experts internationaux. L'équipe néerlandaise a particulièrement insisté sur la nécessité d'adopter le code de l'eau afin de mettre en place un plan directeur national. Si la situation n'est pas dramatique, c'est en grande partie grâce à la capacité d'adaptation des Libanais, une flexibilité que les Néerlandais ont salué. La sécheresse actuelle est exceptionnelle, mais même si l'hiver prochain devait amener davantage de précipitations, la tendance générale reste à la baisse. Une réalité que les experts ont mis sur le compte du changement climatique et qui nécessite une meilleure gestion du secteur de l'eau.

(Pour mémoire : Des étudiants libanais proposent une solution à la pénurie d’eau)


Pendant cinq jours, l'équipe néerlandaise a parcouru le pays pour rencontrer des acteurs institutionnels, des experts et des agriculteurs afin d'évaluer la gestion des ressources hydrauliques. Samedi après-midi, ils devaient présenter leurs conclusions aux autorités libanaises avant de publier, d'ici à deux semaines, un rapport officiel qui sera discuté au niveau ministériel.


Lire aussi

Du terrorisme aux conflits entre voisins, l'eau du Moyen-Orient otage des tensions

Entre réalisme turc et passion irakienne, le courant tarde à passer


Pour mémoire

I- Épuration des eaux usées au Liban : beaucoup de bruit pour si peu de résultats...

II - Dans la station d'épuration de Nabatiyeh, des problèmes bien de chez nous

La visite d'une équipe d'experts néerlandais de la gestion des ressources hydrauliques, venue évaluer le secteur de l'eau au Liban, s'est achevée au cours du week-end. Réunie à la résidence de l'ambassadrice des Pays-Bas, Hester Somsen, l'équipe a présenté ses premières impressions à la presse samedi matin. Il ne s'agit pas à ce stade d'un rapport officiel ni de recommandations...

commentaires (2)

ILS SE SONT ADAPTÉS DEPUIS BELLE LURETTE AU MANQUE DE LOGIQUE CHEZ LEURS ABRUTIS... AUX BOYCOTTAGES EN SÉRIE DES UNS ET AUX REFUS MULTIPLES DES AUTRES... À TOUS LES "TAN-PIS" ET TOUS LES "S'EN-FOUT"... À LA PRESQUE MAIN-MISE QUI Y SÉVIT... OU PLUTÔT LA MAIN-MISE... AU NOM DE DIEU BIEN SÛR... AUX VOLS EN L'AIR ET SUR LA TERRE... AUX EXACTIONS... AUX ATTENTATS ET CRIMES DE TOUTES SORTES... ET ALORS ? NE PEUVENT-ILS PAS S'ADAPTER À VIVRE SANS EAU PUISQUE'ILS SE SONT ADAPTÉS À VIVRE EN MOUTONS DE PANURGE ? AVEC DOULEUR JE LE DIS... MAIS IL EN EST AINSI MALHEUREUSEMENT !

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 26, le 29 septembre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • ILS SE SONT ADAPTÉS DEPUIS BELLE LURETTE AU MANQUE DE LOGIQUE CHEZ LEURS ABRUTIS... AUX BOYCOTTAGES EN SÉRIE DES UNS ET AUX REFUS MULTIPLES DES AUTRES... À TOUS LES "TAN-PIS" ET TOUS LES "S'EN-FOUT"... À LA PRESQUE MAIN-MISE QUI Y SÉVIT... OU PLUTÔT LA MAIN-MISE... AU NOM DE DIEU BIEN SÛR... AUX VOLS EN L'AIR ET SUR LA TERRE... AUX EXACTIONS... AUX ATTENTATS ET CRIMES DE TOUTES SORTES... ET ALORS ? NE PEUVENT-ILS PAS S'ADAPTER À VIVRE SANS EAU PUISQUE'ILS SE SONT ADAPTÉS À VIVRE EN MOUTONS DE PANURGE ? AVEC DOULEUR JE LE DIS... MAIS IL EN EST AINSI MALHEUREUSEMENT !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 26, le 29 septembre 2014

  • "S'adapter" est une qualite libanaise , tout simplement . L'eau peut manquer mais le libanais restera toujours propre sur lui et dans son interieur , peut etre negligent pour l'exterieur . Mais "s'adapter" , demandez a 15 millions de libanais de par le monde .

    FRIK-A-FRAK

    09 h 41, le 29 septembre 2014

Retour en haut