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Nos Lecteurs ont la Parole

Les lecteurs ont voix au chapitre

Jésus a vieilli
Selon Le Petit Larousse illustré 1992, Jésus-Christ serait né en l'an 4 avant notre ère et mort en avril 30. Par contre, selon l'édition 2014, Il serait né en l'an 8 ou 7 avant notre ère. Jésus ne serait donc pas mort à 33 ans, comme j'ai toujours pensé, mais à 36, 37 ou 38 ans.
Il faudrait peut-être penser à corriger notre calendrier. Si le fils de Dieu est véritablement né 8 ans avant notre ère, nous devrions être en 2022. La Première Guerre mondiale aurait donc commencé en 1922 et la Seconde en 1947.
Combien de voyants avaient vu juste dans leurs prédictions ?

Sylvio Le BLANC
Montréal (Québec)

Vacances et vacance
L'été est fini et avec lui les vacances. Mais chez nous, c'est la vacance qui subsiste. Anne, ma sœur Anne ne voit rien à l'horizon, pas de président, pas de nouveau Parlement, ni la plus petite réforme ? Les bacheliers se contenteront d'une attestation, les autres de promesses. Nous ne pouvons quand même pas tout imputer à la situation critique qui prévaut au Moyen-Orient. Nous sommes tout de même responsables de quelque chose... Nous non plus n'avons rien vu venir, ou plutôt nous nous en sommes si peu inquiétés, occupés que nous étions par nos affaires personnelles. Des affaires plus ou moins florissantes, des loisirs plus ou moins accessibles. L'eau manque, on achète des citernes. Pas d'électricité mais il y a les générateurs. Nos déchets, on les accumule dans des décharges sans savoir jusqu'à quand. Nos jeunes n'ont pas d'occasions de travail mais on peut toujours compter sur leur ingéniosité, leur sens de la débrouille. Les réfugiés sont incrustés dans notre quotidien et nous en profitons comme main-d'œuvre bon marché. Quand donc nous réveillerons-nous ? Comment faire pour devenir un peuple responsable et non pas une somme d'individus débrouillards ?

Dolly TALHAMÉ

Rentrée scolaire
Une douzaine de crayons, deux marqueurs, des bâtons de colle, crayons à bille, cartable, plumier, règle graduée bien transparente : telles étaient les fournitures pour les élèves du primaire et spécialement pour la CP ou 11e. Pour nos petits enfants, une nouvelle rentrée scolaire démarre, marquée par l'insatisfaction des parents pour qui l'année scolaire ressemble à un véritable gruyère suisse alors que les rythmes de vie pour les enfants sont complètement ahurissants. On se demande toujours comment les familles qui n'ont pas d'aide sont censées faire si les deux parents ne travaillent pas. Côté professeurs et bien que le Liban soit le paradis des vacances (plus de vingt-deux jours par an sans compter les samedis et dimanches), les instituteurs boudent toujours, exigeant une augmentation de salaire de 121 pour cent. Il y a quelques années, un homme politique libanais avait proposé de ramener le nombre de jours chômés de 22 à 11 par an afin que la machine économique ne s'endorme pas. Ça avait été un tollé général dans les sphères politico-religieuses, toutes tendances et confessions confondues. Comme quoi, au Liban, il y a au moins un sujet sur lequel les huiles sont d'accord.

Antoine SABBAGHA

Sara s'éteint, forte et souriante...
Je suis tellement touchée par l'histoire de Sara que mes doigts sur le clavier de mon ordinateur dansent... follement. Beaucoup de mots, une foule d'émotions, une seule vérité. Le corps de Sarah, affaibli, n'en pouvait plus. Mais son âme, si. Sa joie de vivre, si. Juste deux semaines avant son dernier souffle, elle était gaie, belle, vibrante. Elle n'a pas permis à sa maladie de tracer son identité, malgré son jeune âge. Elle n'a pas voulu être « Sara, la fille cancéreuse et amputée », mais plutôt Sara, « l'étudiante en pharmacie à la LAU, maladroite, qui aime le Nutella ». Elle est atteinte d'un cancer et a un bras manquant. Elle a parlé de sa maladie pour nous faire comprendre que « parfois, il faut baisser les bras pour survivre ». Son histoire est si touchante que les larmes me viennent aux yeux. Son courage et sa détermination, loin d'apaiser ma peine, me rendent encore plus rebelle contre l'injustice de la vie, la sagesse du Bon Dieu que je n'arrive toujours pas à interpréter. Elle a voulu vivre, la jeune Sara. Elle a voulu voyager, découvrir le monde, s'amuser, assumer ses vingt ans. Elle l'a fait, d'ailleurs, durant le peu de temps qu'elle a eu sur terre.
Ce petit mot du cœur est adressé au souvenir de Sara Khatib, à ses parents, ses amis, et aux âmes qui ont besoin d'un peu de soleil. Ce lien vous guide vers les derniers mots de cette jeune fille exceptionnelle.
http ://www.youtube.com/watch ? v=wcMnmCH6Gjg

Dr Rita SAYAH NEHMEH

Partir, revenir...
Revenir fait toujours du bien parce que la distance demeure mortelle dans toutes les circonstances.
Revenir ici et nulle part ailleurs puisque nulle part ailleurs n'est pas comme ici. Pourquoi ? Tout simplement parce que le « cœur » y est. Le cœur de tous les Libanais qui ont quitté leur pays bon gré, mal gré, et qui espèrent toujours qu'un jour ils y reviendront pour toujours.
Espérer pourquoi ? Parce que l'espoir fait vivre. En dépit de tous les problèmes – les journaliers d'EDL, la grille des salaires, les coupures d'électricité et d'eau, l'état lamentable des routes, le vide présidentiel, pour ne citer que quelques-uns afin de ne pas froisser « quelques autres »– on a toujours envie et hâte de revenir. Revenir au désordre, au chaos, au capharnaüm, mais revenir quand même. Parce que, quand on n'est pas là, c'est toujours ce sentiment de manque qui vous oppresse, qui vous prend à la gorge au point de vous étrangler, qui vous pousse aussi à revenir. Parce qu'on se sent incomplet, déchiré, mutilé, mais aussi exilé. Parce qu'on continue à se chercher, à chercher son essence, son identité. Parce qu'on reste aussi collé à son écran à épier les nouvelles de son pays. Parce qu'on ne se sent ni aussi patriote ni aussi impuissant que comme lorsqu'on est « ailleurs ». Et puis revenir parce que « le cœur a ses raisons que la raison ignore ». Et puis partir et retomber dans le cercle vicieux de l'opposition entre le cœur et la raison, comme dans toute histoire d'amour compliquée.

Lina SLEIMAN

Jésus a vieilliSelon Le Petit Larousse illustré 1992, Jésus-Christ serait né en l'an 4 avant notre ère et mort en avril 30. Par contre, selon l'édition 2014, Il serait né en l'an 8 ou 7 avant notre ère. Jésus ne serait donc pas mort à 33 ans, comme j'ai toujours pensé, mais à 36, 37 ou 38 ans.Il faudrait peut-être penser à corriger notre calendrier. Si le fils de Dieu est...

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