Les députés du bloc du Changement et de la Réforme ont multiplié hier les arguments en faveur de leur non-participation à la séance électorale.
Pour Nabil Nicolas, « le bloc n'assurera le quorum que si les élections sont sérieuses ». « Nous ne voulons pas de candidat qui défie les Libanais. Nous ne voulons nul autre que le chef du bloc du Changement et de la Réforme Michel Aoun à la présidence », a-t-il ajouté.
Le député Ziad Assouad, qui s'est rendu à l'hémicycle, a voulu « marquer un point pour l'histoire chrétienne : ma voix aujourd'hui (hier, NDLR) ira aux victimes tuées à Nahr el-Mott en 1990 ». Et de préciser : « Cette position est le fruit d'une mémoire et non d'une rancune. »
Le député Alain Aoun, présent à la place de l'Étoile pour prendre part à la réunion de la commission des Finances, a estimé que « l'offensive menée par certains députés du Futur (contre la candidature éventuelle du chef du Courant patriotique libre, NDLR) est en dehors du contexte du dialogue que nous menons avec le chef de leur bloc ».
Liban
Pour le CPL, « l’offensive des députés du Futur est hors contexte »
OLJ / le 08 mai 2014 à 00h00
"Il n'y a qu'un seul Péché : c'est l'Ignorance." !
16 h 35, le 08 mai 2014