« Pour la troisième fois, certains empêchent une échéance aussi cruciale de se dérouler et nous imposent l'équation suivante : leur candidat ou pas d'élection. » Tel est le constat dressé hier par la députée Sethrida Geagea à sa sortie du Parlement.
« Le plus malheureux, c'est que certains se sont engagés devant le patriarche Raï à Bkerké à assister aux séances. Les voilà qui aujourd'hui en empêchent la tenue, avec préméditation », a-t-elle indiqué.
« Pourquoi ne parle-t-on de consensus que lorsqu'il est question de présidence de la République ? Pourquoi Michel Aoun ne s'est-il toujours pas porté candidat ? Cela est une preuve de faiblesse et de peur. Pourquoi le 8 Mars cherche-t-il à maintenir un candidat fantôme ? » s'est-elle interrogée.
« En tant que 14 Mars, nous allons préserver notre unité. Ce sont eux qui fuient l'échéance, sans candidat et sans programme clair. Le 14 Mars continuera à être cette épine dans leurs yeux », a ajouté Mme Geagea.