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Nos Lecteurs ont la Parole - Hilda DADOURIAN

C’était il y a 99 ans...

Sur les sables brûlants du désert de Deir ez-Zor, des silhouettes d'hommes, de femmes et d'enfants s'avancent, méconnaissables, titubant. La petite Gariné, assoiffée, affaiblie, n'ayant plus la force d'esquisser le moindre pas, s'écroule dans les bras de sa mère, étendue sur le sol, agonisante.
Combien d'Arméniens, fautifs de l'être, ont dû subir le même sort que Gariné? Plus d'un million et demi de citoyens arméniens vivant en Cilicie ont été forcés à l'exode, vers l'inconnu, sur le chemin de la mort. À nos jours, le terme de «génocide» est banni par les autorités d'Ankara, alors que nombre de pays, d'historiens et de parlementaires l'ont reconnu et dénoncé, ayant été le premier du XXe siècle mais demeurant encore irrésolu. Un génocide bien planifié par la «Sublime Porte» d'Istanbul pour exterminer la minorité arménienne que rien ne présageait à un tel destin, elle qui vivait en parfaite harmonie, dans l'entente et le respect mutuel, avec le peuple turc.
Aujourd'hui, la Turquie, dont la jeunesse se veut à la hauteur de ses aspirations, dans un cadre démocratique, doit renoncer à sa politique de négation, même si elle accepte que des erreurs ont été commises à l'encontre de la communauté arménienne. Une fois le terme de «génocide» reconnu par les dirigeants actuels, notre communauté sera prête à tourner une sombre et douloureuse page de son histoire qui a divisé les deux peuples.

 

Sur les sables brûlants du désert de Deir ez-Zor, des silhouettes d'hommes, de femmes et d'enfants s'avancent, méconnaissables, titubant. La petite Gariné, assoiffée, affaiblie, n'ayant plus la force d'esquisser le moindre pas, s'écroule dans les bras de sa mère, étendue sur le sol, agonisante.Combien d'Arméniens, fautifs de l'être, ont dû subir le même sort que Gariné? Plus d'un...

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