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Lifestyle - Rencontre

Rouba, une soul jazzy

Sa voix est chaude, sensuelle, ses mélodies variées et séduisantes. Rouba Zeidan a sorti un album aux tonalités légères et gaies, entre soul et jazz, intitulé « Mama's back ». Retour sur ce début de carrière encourageant.

La couverture de l’album « Mama’s Back ».

Rouba's back... De grands yeux bruns, soulignés par un turban qui est un peu devenu sa « marque de fabrique », une voix de chanteuse black, émotionnelle... Elle avait essayé, il y a quelques années, de se détourner de la musique pour mener une carrière dans le marketing et la publicité, qui l'a menée chez Ogilvy & Mather. Et puis elle y est revenue, et avec ce retour, un formidable sentiment de renaître, de guérir ses peines et de retrouver sa voix et sa voie.

Difficile, en effet, d'arrêter de chanter quand on a démarré cette activité artistique à l'âge de... 5 ans. « Je suis née à Zahlé, confie-t-elle en guise de présentations officielles, et j'ai passé une enfance voyageuse entre Byblos, Dubaï et Abou Dhabi où j'ai vécu une partie de ma scolarité. » L'école finie, Rouba Zeidan s'embarque pour le Canada, puis les USA, avant de retrouver le Liban, et d'entreprendre des études de marketing et publicité à la NDU, et des études de musique théoriques et de chant à l'Université de Kaslik, de le quitter, d'y revenir... « On dirait que mon histoire avec le Liban est faite de départs et de retrouvailles. »

 

 


Elle signe ses premières compositions à 15 ans. Ses premières apparitions sur scène se feront durant l'adolescence, d'abord entre amis et dans un groupe baptisé Shades. Il y en aura d'autres, tout comme ces allers et ces retours, jusqu'à sa rencontre avec Ziad Rahbani. Elle posera sa voix sur sa musique pendant de nombreuses années dans divers lieux et devant un public choisi. C'est alors que la « vraie vie » la rattrape. Durant 8 ans, elle se construit une expérience et une carrière avant ce retour à ses premières amours.

Le retour
Avec un dance single, Don't go home, Rouba (re)lance officiellement sa carrière. Timide « réinsertion », suivie par l'album Mama's back, coécrit avec Rayan Raad, produit à Los Angeles par Joe Kennedy. Oubliées les vies passées, la chanteuse a réintroduit des instruments live plus acoustiques, loin des sons électroniques en vogue actuellement.

Get ready, Best of you, Jig is up, Mr. X, Who knows, My Secret Place et le très musical et seul titre en arabe Marrat ont insufflé à l'album un son aéré et gai, servi par la voix jazzy de Rouba et ses influences vite décelées : Stevie Wonder, Marvin Gaye, Fleetwood Mac, Bob Marley et d'autres.

« Je n'avais jamais chanté en arabe, souligne-t-elle. Ziad Rahbani me l'avait souvent proposé mais je n'avais pas osé... Marrat (des fois) a été ma seule tentative d'exprimer mes sensations et ma musique dans ma langue natale. Mais je l'ai fait à ma façon et dans mon propre style. C'était une belle expérience. J'ai vite réalisé que sans ce morceau, il aurait manqué quelque chose à l'ensemble. Mais je ne sais pas encore si je renouvellerai l'expérience... ».

 

 


Travaillant à présent à son propre compte, cette femme et mère arrive à donner le temps qu'il faut et qu'elle souhaite à sa carrière musicale. Elle chante régulièrement au Music Hall de Dubaï et fait la promotion de cet album qui lui tient à cœur. « Il ne faut jamais abandonner ses rêves », conclut-elle, la voix heureuse.


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