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Liban

Sur les réseaux sociaux, le cri d’une citoyenne

Offensés par cette vague d'images violentes sur les télévisions locales, certains citoyens se sont vu contraints de protester contre ces « pratiques médiatiques » sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à refuser que leur corps soit filmé si jamais ils mourraient dans un attentat. C'est le cas par exemple de Marie-Josée Rizkallah qui s'est exprimée sur le site Libannews.com, qualifiant les médias, les journalistes et les photographes de « personnes avides de scoops sanguinaires » et les invitant à relire le code de l'éthique journalistique.
«Arrêtez de faire des gros plans sur les blessés, les cadavres, les défigurés!
Mettez-vous une seconde à la place des familles de ces victimes. Je ne veux pas voir les restes du corps du terroriste responsable de l'attentat de la banlieue sud. Je ne veux pas voir les corps calcinés des victimes de l'attentat de Tripoli. Je ne veux pas voir les blessés qui geignent devant vos yeux cruels. Ces images sont censées être utilisées dans les tribunaux spécialisés et non diffusées en masse sur les télés, dans les journaux et les réseaux sociaux », s'est exclamée la jeune femme. « Pendant près de trente ans de conflits et de violences au Liban, nous n'avons pas été témoins d'images imprégnées de tant de voyeurisme et d'obscénités. Parce qu'en dépit de l'atrocité de notre guerre civile, au siècle dernier, les journalistes, eux, étaient professionnels et avaient le respect de l'être humain. Nos corps ne sont pas des marchandises ni des outils de marketing », a-t-elle ajouté.
Et Marie-Josée Rizkallah de conclure : « Si je meurs un de ces jours dans un attentat (cela est une chose très probable puisque la violence est monnaie courante), je refuse catégoriquement que mes restes ou mon corps soient exposés aux yeux du public. Ceci est un avertissement par écrit, et les concernés se chargeront du nécessaire. »

Offensés par cette vague d'images violentes sur les télévisions locales, certains citoyens se sont vu contraints de protester contre ces « pratiques médiatiques » sur les réseaux sociaux, allant même jusqu'à refuser que leur corps soit filmé si jamais ils mourraient dans un attentat. C'est le cas par exemple de Marie-Josée Rizkallah qui s'est exprimée sur le site Libannews.com,...
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