Les obus tirés par l’armée syrienne ont occasionné de lourds dégâts matériels à Machta Hammoud.
À Wadi Khaled, des affrontements ont éclaté hier entre l'armée libanaise et des miliciens qui venaient de mener une opération du côté syrien de la frontière, où ils ont combattu l'armée syrienne, ont rapporté à Reuters une source sécuritaire et un habitant.
Selon ces sources, les soldats libanais ont encerclé un secteur montagneux proche de la frontière où les combattants, dont la nationalité n'a pas été clairement établie, se sont réfugiés.
Plus tôt dans la journée, des rebelles avaient tué au moins cinq soldats et gardes-frontières syriens au cours d'une attaque dans deux villages des faubourgs de Tall Kalakh, une ville syrienne située à quatre kilomètres de la frontière libanaise, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition.
NowLebanon a souligné, citant un habitant de la région, que « le chef du groupe armé ayant effectué une opération à Tall Kalakh s'appelle Saïd Dandachi ». « Il est originaire de Machta Hassan et il a quitté le Liban depuis deux ans pour vivre dans le village syrien d'al-Hosn, souligne la même source. Il se bat dans les rangs d'une brigade de l'Armée syrienne libre. »
En guise de représailles, l'armée syrienne, qui traquait les assaillants, a tiré une trentaine d'obus en territoire libanais. Un Syrien y a été tué et huit Libanais ont été blessés.
Les bombardements ont atteint plusieurs villages de Wadi Khaled, dont certains n'avaient jamais été bombardés par l'armée syrienne auparavant. Parmi les localités bombardées, citons Intkid, Dakné, Fardis, Abboudiyé, Khalsa, Hokr Janine, Amra, Qobour el-Beid, Chadra et Machta Hammoud.
L'intensité des bombardements a poussé la direction de l'école des franciscaines à Menjez, qui accueille notamment des enfants aux besoins spéciaux, à évacuer l'établissement.
Les habitants des villages cible des obus de l'armée syrienne ont appelé le président de la République, Michel Sleiman, et le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, à intervenir pour protéger les civils du Akkar.
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