Rechercher
Rechercher

Liban

Sleiman à Mansour : La neutralité commande l’arrêt immédiat de l’implication armée en Syrie

M. Sleiman s’entretenant avec le député Nabil de Freige, hier. Photo Dalati et Nohra

Réagissant rapidement, mais indirectement, au discours du ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour, à Montreux, le président Michel Sleiman a réaffirmé que le neutralité du Liban implique l'arrêt de toute ingérence dans les affaires syriennes et notamment dans la guerre qui se déroule sur le sol du pays voisin.


Dans une déclaration qu'il a faite hier, le chef de l'État, Michel Sleiman, a exprimé l'espoir que Genève 2 sera couronnée de succès et permettra de mettre fin à la crise en Syrie. Il a poursuivi en rappelant « la position constante du Liban qui adopte la neutralité vis-à-vis de ce qui se passe dans ce pays, afin de se prémunir contre les effets négatifs du conflit qui s'y déroule ». « Mais celle-ci ne peut se réaliser qu'en s'abstenant et en s'arrêtant immédiatement d'intervenir dans les affaires de la Syrie et notamment dans les affrontements qui s'y déroulent quels qu'en soient les prétextes », a ajouté le président Sleiman qui a mis ensuite l'accent sur la nécessité « d'œuvrer pour encourager une solution politique qui serait le fruit d'une entente de nature à rétablir la stabilité et la sécurité et de favoriser le retour des populations déplacées chez elles dans un proche avenir ».


Mercredi, à Montreux, M. Mansour avait défendu la participation du Hezbollah aux combats en Syrie, mais sans le nommer, et accusé les détracteurs de ce parti de « déformer la vérité » et de « couvrir les auteurs de crimes terroristes », prenant ainsi le contre-pied de la position libanaise officielle qui prône la distanciation par rapport à la guerre en Syrie et faisant fi des instructions qui lui avaient été données avant son départ pour Montreux où il a participé à la séance inaugurale de la conférence internationale sur la Syrie.


Dans la journée, le chef de l'État avait reçu le député Mohammad Raad, pour un entretien qui a été axé sur les contacts en cours en vue de la formation d'un nouveau gouvernement, puis son collègue Nabil de Freige, avec qui il a également soulevé une série de questions d'actualité.


Par ailleurs, prié par l'agence al-Markaziya de commenter le discours de M. Mansour à Montreux, l'ancien député Moustapha Allouche a indiqué que « ce dernier n'a pas représenté les Libanais mais a représenté le président syrien, Bachar el-Assad, et l'Iran ». Poursuivant sur sa lancée, il a estimé que le chef de la diplomatie est, « en définitive, un produit du régime de Bachar el-Assad qu'il représente ».

 

Lire aussi

Sleiman : La déclaration de Baabda protège toutes les parties, y compris la Résistance

Réagissant rapidement, mais indirectement, au discours du ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour, à Montreux, le président Michel Sleiman a réaffirmé que le neutralité du Liban implique l'arrêt de toute ingérence dans les affaires syriennes et notamment dans la guerre qui se déroule sur le sol du pays voisin.
Dans une déclaration qu'il a faite hier, le chef de...

commentaires (2)

Ce Mansour est le représentant de tous les maux du Liban. Ces propos ne méritent aucune attention à part celle des traîtres et des imbéciles. Bande de fanatiques aveugles qui vous imaginez que le Hezbollah est en train de sauver la planète, ce n'est pas parce qu'on combat le régime nazi de Damas que l'on soutient les organisations terroristes alimentées par d'autres politiques sanguinaires, israélienne, séoudienne ou quatari ! Que tous ces sauvages s'entretuent, on s'en fout. Qu'Assad tombe ou pas, on s'en fout. La Syrie, qui nous a mis à plat en 29 ans de tutelle, on-s'en-fout ! Et que ces mercenaires du Hezb qui sont en train de mourir bêtement en Syrie pensent plutôt à servir leur propre pays au lieu de le sacrifier en se vouant corps et âmes à nos ennemis et entretenir ainsi la violence. Et n'allez pas encore nous répéter que sans la Syrie et le Hezb on est rien. On est rien justement à cause de la Syrie et du Hezb ! Et le Liban est foutu à cause du Hezb ! Et la future attaque israélienne anéantira encore plus le Liban à cause du Hezb. Et cette fois ils n'iront pas par quatre chemins, ils taperont partout et n'importe comment car les terroristes de tous bords sont infiltrés partout et dans toutes les régions. A cause du Hezb.

Robert Malek

11 h 50, le 24 janvier 2014

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Ce Mansour est le représentant de tous les maux du Liban. Ces propos ne méritent aucune attention à part celle des traîtres et des imbéciles. Bande de fanatiques aveugles qui vous imaginez que le Hezbollah est en train de sauver la planète, ce n'est pas parce qu'on combat le régime nazi de Damas que l'on soutient les organisations terroristes alimentées par d'autres politiques sanguinaires, israélienne, séoudienne ou quatari ! Que tous ces sauvages s'entretuent, on s'en fout. Qu'Assad tombe ou pas, on s'en fout. La Syrie, qui nous a mis à plat en 29 ans de tutelle, on-s'en-fout ! Et que ces mercenaires du Hezb qui sont en train de mourir bêtement en Syrie pensent plutôt à servir leur propre pays au lieu de le sacrifier en se vouant corps et âmes à nos ennemis et entretenir ainsi la violence. Et n'allez pas encore nous répéter que sans la Syrie et le Hezb on est rien. On est rien justement à cause de la Syrie et du Hezb ! Et le Liban est foutu à cause du Hezb ! Et la future attaque israélienne anéantira encore plus le Liban à cause du Hezb. Et cette fois ils n'iront pas par quatre chemins, ils taperont partout et n'importe comment car les terroristes de tous bords sont infiltrés partout et dans toutes les régions. A cause du Hezb.

    Robert Malek

    11 h 50, le 24 janvier 2014

  • Selon l'édition d'hier de L'OLJ, le ministre Adnane Mansour, représentant (hélas !) le Liban à la conférence de Montreux, "souligne d'abord la "distanciation" du Liban du conflit en Syrie", puis dit textuellement ce qui suit : "Ceux qui prétendent que ce qui se passe en Syrie résulte de la participation aux combats du Hezbollah, qui est la "résistance" à Israel (en train de libérer Jérusalem à Homs, à Hama, à Alep, à Idleb etc. !) ... veulent en fait détourner l'attention et couvrir le crime commis par les organisations terroristes...". Donc "notre" ministre des Affaires grotesques et contradictoires réussit à être en même temps "distancié" du conflit en Syrie, "engagé" aux combats aux côtés du Hezbollah, et par dessus le marché englobant toute l'opposition syrienne, qu'il a en face de lui, dans ce terrorisme. Ce n'est pas pour rien qu'immédiatement est lancée sur Twitter une campagne "Mansour ne me représente pas". Ceux qui s'y intéressent peuvent vérifier.

    Halim Abou Chacra

    04 h 34, le 24 janvier 2014

Retour en haut