« En 2005, une armée étrangère s’est retirée de notre territoire, a déclaré M. Bassil. Nous avons pensé ce jour-là que nous avions recouvré notre souveraineté. Voilà qu’en 2013, nous avons un peuple étranger sur notre territoire. Nous pouvons l’aimer et nous occuper de lui, mais il reste un peuple étranger, et non libanais », a-t-il indiqué dans un discours à Smar Jbeil, dans la région de Batroun.
« Nous sommes contraints de décrire ces nombres qui sont entrés sur notre territoire comme étant un peuple parce qu’ils représentent le tiers du nombre du peuple libanais... Aucune patrie ne peut subsister en présence d’un peuple étranger aussi nombreux sur son territoire, a souligné M. Bassil. Le Liban est devenu comme un terrain vague, délaissé, où se retrouvent les différents services de renseignements, des nationalités différentes et un peuple étranger, frère et voisin, mais qui partage notre électricité, notre eau, notre sécurité, notre santé et nos ministères. Il suffit d’entendre les rapports des ministères de la Santé et des Affaires sociales, de voir le montant de la facture médicale. Et nous sommes absolument incapables de prendre n’importe quelle mesure concernant ce dossier », a indiqué M. Bassil dans son allocution.
Et de revenir à la charge : « Je souhaite mettre en garde contre l’afflux des réfugiés syriens dans nos régions, notamment sur le plan sécuritaire. C’est vrai qu’il s’agit d’un bon peuple, mais certains d’entre eux portent les armes, se baladent dans nos ruelles, et tentent d’entrer sur notre territoire et d’y monter des camps, avec les encouragements de certaines parties officielles, qui leur préparent des terrains pour qu’ils construisent leurs camps sur notre territoire. Cette expérience que nous avons vécue précédemment, nous ne sommes pas contraints de la renouveler, pas dans nos régions en tout cas. Nous ne permettrons pas que, dans nos régions, de tels projets passent. (...) Il est interdit de laisser abandonner notre terre comme un terrain vague placé à la disposition d’étrangers. Il s’agit de notre terre et nous en avons ras-le-bol des étrangers, ça suffit ! »
Par ailleurs, dans le cadre d’un entretien radiophonique, Gebran Bassil a estimé que « le Hezbollah reste la partie la plus propre sur la scène interne ». « Mais nous ne pouvons pas être attaqués alors que notre allié contemple en spectateur, a-t-il dit. La manière avec laquelle le parti a annoncé son ingérence en Syrie mérite discussion. Mais le courant du Futur l’avait précédé dans les combats en territoire syrien », a ajouté M. Bassil.
« Les roquettes tirées après le discours du président de la République sont la preuve qu’il existe un état de chaos sécuritaire dangereux. Mais les roquettes plus dangereuses encore sont dans les réactions virulentes qui ont suivi », a-t-il déclaré.
Gebran Bassil a en outre renouvelé le rejet par son parti de la prorogation du mandat du général Jean Kahwagi.
Il y a lieu d'armer tous ces réfugiés.. les former et les faire encadré par le hezbollah ...pour les envoyer enfin....libérer nos fermes de Chebaa... ! que le Hezbollah nous a tellement promis de libérer....!
15 h 38, le 05 août 2013