Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf continue de faire parler de lui. Le 28 juin dernier, il a été désigné "artiste de l'année" dans le cadre des Victoires du jazz, pour son album jazz acoustique "Wind".
"Merci à tous pour ce beau cadeau", a écrit le jeune musicien à ses 30.000 fans sur sa page Facebook. Ibrahim Maalouf avait déjà été sacré en 2010 "Révélation de l'année" également par les Victoires du jazz.
Cette année, la remise des prix s'est déroulée au festival de Jazz à Vienne. Le pianiste Thomas Enhco (Révélation de l'année) et Médéric Collignon (trompette) (Album de l'année pour "A la recherche du roi fripé") sont les autres lauréats.
Ibrahim Maalouf sortira un nouveau disque en novembre, "Illusions", réalisé avec la plupart des musiciens de Diagnostic, son groupe actuel, et une section de quatre trompettes. Il produira également le prochain disque de Grand Corps Malade.
Le trompettiste franco-libanais a collaboré avec de grands artistes tels que Sting, Amadou & Mariam, Vincent Delerm, Lhasa, M, Tryo, Salif Keita ou Oxmo Puccino, qui apprécient sa sonorité unique. Il aussi s’est forgé un nom parmi les plus grands jazzistes contemporains, non seulement par son immense talent, mais aussi par sa présence chaleureuse sur scène, où il décline avec bonheur son humour et noue un lien spontané et complice avec un public conquis.
(Pour mémoire : Salle Pleyel, Ibrahim Maalouf marie le jazz à l’Orient)
Son succès est indissociable de sa fameuse trompette à quarts de tons, inventée par son père, le virtuose Nassim Maalouf. Ce grand musicien a transmis sa passion à son fils Ibrahim quand celui-ci n'avait que 9 ans. Après avoir suivi un cursus classique jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Ibrahim, à son tour, a donné une nouvelle dimension à cet instrument inédit en élargissant son répertoire au monde du jazz. Il a réussi à imprimer sa signature unique dans cet univers exigeant, où seuls les grands perdurent.
Son dernier album, "Wind", se veut un hommage à Miles Davis, notamment pour sa musique enregistrée pour le film de Louis Malle, Ascenseur pour l’échafaud. Mais Maalouf va bien au-delà dans l’originalité qui lui est propre.
Pour mémoire
Ibrahim Maalouf : un souffle du Liban sur la Côte d’Azur
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