Le député a précisé que la question du renouvellement du mandat du commandant en chef de l’armée « est actuellement suspendue à cause des divergences qu’elle suscite ». « Je crois toutefois que les efforts seront relancés dès qu’ils auront convenu de la transaction », a-t-il ajouté.
Le général a rappelé à ce propos que le CPL a déjà refusé par le passé le principe de la prorogation des mandats de fonctionnaires, citant au passage l’exemple du renouvellement du mandat de l’ancien directeur des FSI, le général Achraf Rifi. « Nous ne pouvons pas, par conséquent, accepter la prorogation pour quelqu’un d’autre », a-t-il dit, démentant les accusations selon lesquelles sa position émanerait de « considérations personnelles ».
Au sujet de la formation du gouvernement, M. Aoun a indiqué qu’il n’y a aucun signe précurseur à ce sujet. « Certains disent que le gouvernement sera mis en place en septembre prochain, d’autres disent qu’il ne verra pas le jour pour l’instant. Peut-être veulent-ils reporter l’échéance pour une durée d’un an et cinq mois afin de former un gouvernement chargé d’organiser les élections », a-t-il ironisé. Selon lui, le danger qui menace le pays ne vient pas de l’extérieur, « mais de l’équipe politique qui se trouve au pouvoir ».
Mais je suis quand même d'accord avec lui pour le refus de toute prorogation de mandat a qui que se soit. La différence entre Aoun et moi c'est que je le serais toujours, il le sera tant que celui qui y est ne lui convient pas.
12 h 24, le 03 juillet 2013