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À La Une - Liban

Le festival de Baalbeck délocalisé à cause du conflit syrien

Le festival, qui devait démarrer le 30 juin, va commencer le 9 août.

Photo tirée de la page Facebook du Festival international de Baalbeck.

Le festival international de Baalbeck, qui se déroule chaque année dans le célèbre temple romain de la Békaa, dans l'est du Liban, a dû changer de lieu cet été en raison des violences liées à la guerre en Syrie, ont annoncé vendredi les organisateurs.

 

"En raison de la situation de sécurité, on ne pourra pas organiser le festival cette année dans le temple", a affirmé à l'AFP le bureau de presse du festival, ajoutant être en contact avec les autorités pour choisir un autre lieu.
Le festival, l'un des plus prestigieux du monde arabe et une des vitrines culturelles du Liban, qui devait démarrer le 30 juin, va commencer le 9 août.

Baalbeck est un bastion du Hezbollah chiite, puissant parti armé qui participe aux combats en Syrie auprès des troupes du président Bachar el-Assad. La ville a été visée ces dernières semaines par une série de roquettes lancées depuis la Syrie par des groupes rebelles selon les autorités libanaises, en représailles au soutien du Hezbollah à l'armée syrienne. En outre, des hélicoptères syriens ont bombardé des localités de la Békaa, affirmant pourchasser des rebelles.

Baalbeck - l'ancienne Héliopolis des Romains-, comprend l'un des temples romains les mieux préservés au monde, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Les organisateurs se sont dits très "déçus" de la situation, d'autant que certaines oeuvres ont été spécialement conçues pour être présentées dans le "cadre merveilleux" du temple, dont Puzzle, une chorégraphie du belge Sidi Larbi Cherkaoui.

 

La soprano internationale Renée Fleming, qui devait être l'invitée phare de l'édition 2013, a annulé sa participation au festival. "Renée Fleming a annulé avant même que la situation empire", précise-t-on, ajoutant que les autres participants ont pour l'instant confirmé leur participation.

Outre Cherkaoui, un des chorégraphes de danse contemporaine les plus en vue, le festival accueille la chanteuse de rock anglaise Marianne Faithfull, la pianiste et chanteuse brésilienne Eliane Elias et deux chanteurs libanais.

 

(Pour mémoire: Baalbeck + Faithfull : des temples, un mythe)



Lancé en 1956 alors que le Liban connaissait son âge d'or, le festival a été interrompu en 1975 par la guerre civile (1975-1990) et n'a repris qu'en 1997. Il a été interrompu également durant la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël. Il a accueilli des célébrités à travers son histoire, de Rudolph Noureev à Sting, en passant par Ella Fitzgerald.

Les autres festivals d'été du pays, comme celui de Beiteddine dans la Montagne libanaise qui commence vendredi ou du port phénicien de Byblos, vont se dérouler comme prévu.

Le Liban, divisé entre partisans et opposants au régime syrien, subit de plein fouet les contrecoups de la guerre dans le pays voisin, avec un blocage politique, des incidents de sécurité à caractère confessionnels et une saison touristique qui peine à démarrer.

 

 

Pour mémoire

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commentaires (4)

Encore la Faute.... aux Palestiniens ma parole ! Et pourquoi pas alors les Slavos-polonais yâ wâïyléhhh....

Antoine-Serge KARAMAOUN

19 h 20, le 21 juin 2013

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Commentaires (4)

  • Encore la Faute.... aux Palestiniens ma parole ! Et pourquoi pas alors les Slavos-polonais yâ wâïyléhhh....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    19 h 20, le 21 juin 2013

  • Délocalisons le vrai Liban...celui de la civilisation levantine,de la douceur de vivre,de la politesse et du savoir-vivre...laissons en arrière celui des "causes"(y en tellement),et de tous ces cinglés qui se réclament de dieu...de toute façon,Dieu,lui,les a oubliés depuis longtemps...et en quelquesorte,après ses multiples avertissements sur le Veau d'Or,il nous a un peu oubliés aussi...c'est l'argent qui tue le Liban... et ce depuis ...ben toujours...depuis que nous avons consenti à l'accueil des Palestiniens en masse avec pour prix l'enrichissement de quelques uns ,qui se reconnaîtront sans mal,ou à défaut leurs descendants...tous les Libanais le savent...mais c'est comme l'héroïne...piqués dès le plus tendre âge,les libanais sont des addicts de l'argent...s'ils ne se réveillent pas,ils finiront comme Crassus...vous en voulez encore de l'argent? Allez-y...vous en creverez!

    GEDEON Christian

    14 h 54, le 21 juin 2013

  • Faut délocaliser ...dans la salle de conférence du Hezbollah ...il y a même des écrans télé géants... pour l'acoustique ca dépendra du niveau de bruit à l'extérieur...

    M.V.

    14 h 30, le 21 juin 2013

  • Evidemment ! C'était bien le but de ces imbéciles frustrés, jaloux de notre diversité culturelle et de notre liberté d'expression. Quoique. Ils n'ont pas encore vraiment atteint leur objectif : le festival n'est que délocalisé, et non annulé. Et dire que les simples d'esprit les appuient.

    Robert Malek

    12 h 01, le 21 juin 2013

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