La réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du courant du Futur qui s’est tenue hier à la Maison du Centre sous la présidence de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora a été axée sur le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que sur les préparatifs de la séance parlementaire de ce matin et de la formation du nouveau gouvernement.
Le communiqué rendu public par le député Mohammad Hajjar tire à boulets rouges sur le Hezbollah, s’élevant vivement contre les propos tenus par Hassan Nasrallah dans son dernier discours. Le leader du Hezbollah, rappelle-t-on, avait défendu la participation du parti chiite aux combats en Syrie, affirmant sur ce plan que le Hezbollah est disposé à contribuer à la « libération du Golan » et qu’il obtiendra du régime syrien des armes qualitatives susceptibles de remettre en question le rapport de forces dans la région.
Commentant la teneur du discours de Nasrallah, le communiqué du Futur souligne notamment que le leader du parti chiite a « pratiquement annoncé que le Hezbollah est passé du stade de force de confrontation avec l’ennemi israélien à celui de force de frappe ambulante agissant sur requête iranienne de manière à intervenir dans les guerres et les crises de la région, ce qui entraîne le Liban et les Libanais dans des crises sans fin et dans de graves dangers ».
« Hassan Nasrallah a indiqué que la Syrie lui remettra des armes susceptibles de briser l’équilibre des forces (à l’échelle régionale), précisant qu’il participe aux combats afin de protéger le régime syrien face à son peuple, souligne le courant du Futur. Le Hezbollah prend comme point de départ sur ce plan le Liban qu’il s’emploie de la sorte à transformer en un centre de rassemblement et d’entraînement pour ses milices. Celles-ci sont de ce fait devenues des unités à la solde de l’Iran qui les finance et les manipule pour servir ses desseins expansionnistes et imposer son influence dans la région. Celui qui justifie sa participation aux combats aux côtés du régime syrien dans sa confrontation avec son peuple n’hésitera pas de la même manière à participer à d’autres combats dans d’autres régions, sous différents prétextes. »
Et le communiqué du courant du Futur d’ajouter : « Par ses propos, Hassan Nasrallah détruit la notion de Liban-patrie, de même qu’il élimine les institutions constitutionnelles et le rôle du Liban-message dans la région et dans le monde. Il transforme ainsi le Liban-patrie en un Liban-caserne qui devient une scène iranienne ouverte. Le peuple libanais est stupéfait par de tels propos qui font du Liban une base iranienne sur la Méditerranée. Il n’acceptera pas qu’une faction lui impose ses conditions par la force des armes et par le terrorisme. Le bloc du Futur appelle le peuple libanais et les forces politiques libanaises à prendre conscience du danger de la confrontation dans laquelle le Hezbollah a entraîné le Liban. Le problème est que le Liban n’est plus désormais un point de départ pour faire face aux visées israéliennes, mais il est devenu un tremplin pour mener les guerres iraniennes dans la région. »
Et le communiqué de souligner que le Hezbollah est devenu « une force d’invasion de la Syrie qui s’oppose aux aspirations du peuple syrien, ce qui crée un climat d’adversité entre les peuples libanais et syrien ». « Le peuple libanais n’acceptera pas que son projet d’édification de l’État soit suspendu pour servir les intérêts de l’Iran et du régime syrien », poursuit le communiqué.
Sur un autre plan, le bloc du Futur a vivement stigmatisé les décisions unilatérales prises par le chef du législatif Nabih Berry pour ce qui a trait à la détermination de l’ordre du jour des réunions parlementaires ou la gestion des séances au Parlement, « ce qui est en contradiction avec les usages et le règlement intérieur de la Chambre ». Et d’ajouter que la convocation de la séance plénière, aujourd’hui mercredi, s’est faite « de manière contraire au règlement intérieur du Parlement, ce qui menace d’approfondir le clivage actuel dans le pays ».
Enfin, le bloc du Futur a stigmatisé « les menaces et les tentatives d’intimidation dont le Premier ministre désigné est la cible de la part du Hezbollah ».
Le communiqué rendu public par le député Mohammad Hajjar tire à boulets rouges sur le Hezbollah, s’élevant vivement contre les propos tenus par Hassan Nasrallah dans son dernier discours. Le leader du Hezbollah, rappelle-t-on, avait défendu la participation du parti chiite aux combats en Syrie, affirmant sur ce plan que le Hezbollah est disposé à contribuer à la « libération du Golan » et qu’il obtiendra du régime syrien des armes qualitatives susceptibles de remettre en question le rapport de forces dans la région.
Commentant la teneur du discours de Nasrallah, le communiqué du Futur souligne notamment que le leader du parti chiite a « pratiquement annoncé que le Hezbollah est passé du stade de force de confrontation avec l’ennemi israélien à celui de force de frappe ambulante agissant sur requête iranienne de manière à intervenir dans les guerres et les crises de la région, ce qui entraîne le Liban et les Libanais dans des crises sans fin et dans de graves dangers ».
« Hassan Nasrallah a indiqué que la Syrie lui remettra des armes susceptibles de briser l’équilibre des forces (à l’échelle régionale), précisant qu’il participe aux combats afin de protéger le régime syrien face à son peuple, souligne le courant du Futur. Le Hezbollah prend comme point de départ sur ce plan le Liban qu’il s’emploie de la sorte à transformer en un centre de rassemblement et d’entraînement pour ses milices. Celles-ci sont de ce fait devenues des unités à la solde de l’Iran qui les finance et les manipule pour servir ses desseins expansionnistes et imposer son influence dans la région. Celui qui justifie sa participation aux combats aux côtés du régime syrien dans sa confrontation avec son peuple n’hésitera pas de la même manière à participer à d’autres combats dans d’autres régions, sous différents prétextes. »
Et le communiqué du courant du Futur d’ajouter : « Par ses propos, Hassan Nasrallah détruit la notion de Liban-patrie, de même qu’il élimine les institutions constitutionnelles et le rôle du Liban-message dans la région et dans le monde. Il transforme ainsi le Liban-patrie en un Liban-caserne qui devient une scène iranienne ouverte. Le peuple libanais est stupéfait par de tels propos qui font du Liban une base iranienne sur la Méditerranée. Il n’acceptera pas qu’une faction lui impose ses conditions par la force des armes et par le terrorisme. Le bloc du Futur appelle le peuple libanais et les forces politiques libanaises à prendre conscience du danger de la confrontation dans laquelle le Hezbollah a entraîné le Liban. Le problème est que le Liban n’est plus désormais un point de départ pour faire face aux visées israéliennes, mais il est devenu un tremplin pour mener les guerres iraniennes dans la région. »
Et le communiqué de souligner que le Hezbollah est devenu « une force d’invasion de la Syrie qui s’oppose aux aspirations du peuple syrien, ce qui crée un climat d’adversité entre les peuples libanais et syrien ». « Le peuple libanais n’acceptera pas que son projet d’édification de l’État soit suspendu pour servir les intérêts de l’Iran et du régime syrien », poursuit le communiqué.
Sur un autre plan, le bloc du Futur a vivement stigmatisé les décisions unilatérales prises par le chef du législatif Nabih Berry pour ce qui a trait à la détermination de l’ordre du jour des réunions parlementaires ou la gestion des séances au Parlement, « ce qui est en contradiction avec les usages et le règlement intérieur de la Chambre ». Et d’ajouter que la convocation de la séance plénière, aujourd’hui mercredi, s’est faite « de manière contraire au règlement intérieur du Parlement, ce qui menace d’approfondir le clivage actuel dans le pays ».
Enfin, le bloc du Futur a stigmatisé « les menaces et les tentatives d’intimidation dont le Premier ministre désigné est la cible de la part du Hezbollah ».
La réunion hebdomadaire du bloc parlementaire du courant du Futur qui s’est tenue hier à la Maison du Centre sous la présidence de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora a été axée sur le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que sur les préparatifs de la séance parlementaire de ce matin et de la formation du nouveau gouvernement. Le...