Amavi, un lieu aux multiples expériences. Photo DR
Amavi, ou « vous avez aimé », en italien, a ouvert mi-avril dans un espace de 1 000 mètres carrés avec plusieurs concepts comprenant un restaurant, un bar à pizza, ou un coin glaces et bonbons pour les enfants. Une escapade en famille, rue Abdel Wahab el-Inglizi.
Amavi est plus qu’un restaurant pour Karim Jaber, partenaire principal. « Nous offrons un lieu avec de multiples expériences. D’abord, la terrasse, avec un bar à glaces où l’on peut choisir parmi différentes variétés de gelato, il y a aussi un stand de bonbons pour les enfants. Ensuite, nous avons une grande sélection de bœuf Wagyu, et nous allons bientôt importer de la viande directement d’Italie, la florentine. »
Le « deli » ouvrira prochainement : « Nous aurons les huit sandwichs italiens typiques, avec deux pains que nous faisons nous-mêmes et de la mortadelle, du prosciutto, ou de la bresaola, entre autres. Une version végétarienne est également proposée. »
Mais ce n’est pas tout, le restaurant accueille aussi un bar à pizza, d’une vingtaine de places, avec des cocktails de différentes saveurs. Une sélection importante de cafés est aussi disponible, avec dans une étape ultérieure une ouverture plus tôt, et la possibilité de « takeaway » pour le deli et le café. Le restaurant reçoit la clientèle à partir de midi et demi, pour l’instant. « Nous ne souhaitions pas tout ouvrir en même temps, pour que nos employés, 65 au total, prennent leurs marques, et nous ajouterons de nouveaux concepts au fur et à mesure », explique Karim Jaber. Cet été, un aperitivo sera proposé, avec des cocktails et des petits sandwiches, puis plus tard une expérience brunch. Des plats comme les pâtes de la semaine ou de nouvelles entrées feront partie progressivement de la carte. « Nous avons eu besoin de six mois pour affiner le menu, et nous souhaitons changer d’ingrédients au fil des saisons. »
Un pari sur l’avenir
« Au Liban, il y a encore beaucoup de concepts à explorer dans le monde de la restauration, je suis convaincu que si on propose une idée de restauration originale, abordable, avec des bons produits, le marché y répondra. » Avec son entreprise, KJ Consultancy, Karim Jaber s’est occupé de tout pour Amavi, y compris de l’image de marque. « À chaque nouveau concept, j’ai différents partenaires, » ajoute-il.
Amavi est le deuxième restaurant qu’il dirige avec son entreprise, il y est partenaire majoritaire avec six autres personnes. L’établissement a nécessité un investissement d’un million de dollars et un an de travaux. Le bail est sur neuf ans, pour un loyer situé entre 80 000 et 100 000 dollars par an. « C’est bien moins cher qu’au centre-ville, et la rue Abdel Wahab est pour moi l’endroit parfait pour ouvrir ce restaurant, c’est un quartier familial, que j’habite par ailleurs. »
Karim Jaber connaît bien le secteur de la restauration. Il a précédemment travaillé en Égypte, et avec Addmind, entreprise libanaise dont il était partenaire et qu’il a quittée en 2021 en vendant ses parts. Il avait participé à l’ouverture de Cloud et Iris. « Après vingt ans, j’ai voulu me lancer seul dans des projets qui me ressemblent, » explique-t-il. Il commence alors avec Pastel en 2023, qui fermera le temps de la saison estivale. Après l’ouverture de Amavi, Karim Jaber a d’autres idées en tête, notamment une petite sandwicherie et des jus, au centre-ville. Une aventure qui lui permettra d’être présent dans plusieurs quartiers de la capitale.
