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Liban

Sofia reçoit des soutiens européens et dément avoir demandé à l’UE d’inscrire le Hezb sur sa liste noire

Le sommet de l’UE s’est achevé hier sans aucune mention de l’affaire de Burgas et du Hezbollah, le budget européen ayant occupé la totalité du temps et des efforts des participants.
Aucun dirigeant n’a ainsi voulu parler officiellement du sujet, laissant encore une fois le flou le plus total planer sur l’affaire, en attendant probablement des discussions plus poussées sur le sujet qui devraient avoir lieu durant ce mois, lors des réunions des ministres européens des Affaires étrangères et de l’Intérieur, alors que les divergences entre les 27 semblent assez fortes.
Répondant à une question posée par des journalistes de son pays, le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a affirmé qu’aucun dirigeant n’a évoqué ce sujet avec lui lors de la séance plénière, sachant que l’affaire avait été discutée lors de rencontres bilatérales. Selon la chaîne de télévision al-Arabiya, M. Borissov aurait démenti avoir demandé à l’UE d’inscrire le Hezbollah sur sa liste noire.
De son côté, le président de la Commission européenne Manuel Barroso a affirmé à L’Orient-Le Jour que le budget a monopolisé tout le débat lors du sommet. Quant au président du Conseil italien, il a tout simplement refusé de commenter l’affaire de Burgas, alors que le gouvernement italien avait publié auparavant un communiqué dans lequel il affirme « étudier sérieusement cette affaire avec ses partenaires européens pour prendre une décision ». Reste le chef de la diplomatie britannique, William Hague, qui s’est félicité du rapport bulgare qui montre clairement un lien avec la branche militaire du Hezbollah, tout en appelant les autorités libanaises à coopérer.
« Il est important que la réponse européenne à une attaque terroriste sur son sol soit ferme. Toute attaque terroriste est une attaque contre nos valeurs communes », a ajouté M. Hague.
Enfin, le porte-parole du Quai d’Orsay s’était, pour sa part, refusé la veille à tout autre commentaire sur ce sujet. « L’Union européenne pourra discuter à l’occasion d’un prochain Conseil des Affaires étrangères des informations fournies par les autorités bulgares, des prochaines échéances de l’enquête et des conséquences à en tirer. En fonction de ces discussions, diverses options seront envisageables. La décision sera prise à l’unanimité des États membres », a-t-il ajouté.

 

A. A.

Le sommet de l’UE s’est achevé hier sans aucune mention de l’affaire de Burgas et du Hezbollah, le budget européen ayant occupé la totalité du temps et des efforts des participants.Aucun dirigeant n’a ainsi voulu parler officiellement du sujet, laissant encore une fois le flou le plus total planer sur l’affaire, en attendant probablement des discussions plus poussées sur le sujet...
commentaires (1)

La Bulgarie fait marche arrière, l'Italie ne souhaite plus faire de commentaire à ce sujet tandis que la perfide Albion persiste et signe. Ça le roussi tout ça...

Tina Chamoun

12 h 00, le 09 février 2013

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Commentaires (1)

  • La Bulgarie fait marche arrière, l'Italie ne souhaite plus faire de commentaire à ce sujet tandis que la perfide Albion persiste et signe. Ça le roussi tout ça...

    Tina Chamoun

    12 h 00, le 09 février 2013

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