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Cinema- - Carnet morose

Napoléon Bonaparte bat en retraite

Si pour un grand nombre de téléspectateurs Pierre Mondy demeurera à jamais le flic Cordier dans Cordier, juge et flic, série télévisée de soixante épisodes, il ne faut pas oublier que Pierre Mondy a traversé des décennies de théâtre, de mise en scène de cinéma et de télévision. Il aura tout fait ce touche-à-tout, de tendresse, de pudeur et de talent.
La comédie demeurera certes son genre de prédilection et son nom restera associé à La 7e compagnie de Robert Lamoureux (1973, 1975, 1977), où il incarnait le sergent-chef Chaudard. Mais parallèlement, il menait une carrière prolifique sur les planches et il aura marqué les belles heures d’au Théâtre ce soir comme acteur, mais surtout en dirigeant des monstres sacrés tels que Jacqueline Maillan, Poiret ou Serrault dans des pièces de Feydeau, Achard, Guitry, Francis Veber, Neil Simon.
Plus de 95 films sur le grand écran, notamment son plus grand rôle de Napoléon Bonaparte dans Austerlitz d’Abel Gance (1960). Mais aussi des feuilletons ou séries télévisés pour cet acteur qui disait un jour : « Si j’arrête, je me rouille. Tant que vous avez la mémoire, l’énergie et l’envie, il n’y a pas de raison d’arrêter. »
Le 15 septembre, le soldat de la Septième compagnie ainsi que le général Bonaparte battait en retraite.
Si pour un grand nombre de téléspectateurs Pierre Mondy demeurera à jamais le flic Cordier dans Cordier, juge et flic, série télévisée de soixante épisodes, il ne faut pas oublier que Pierre Mondy a traversé des décennies de théâtre, de mise en scène de cinéma et de télévision. Il aura tout fait ce touche-à-tout, de tendresse, de pudeur et de talent. La comédie...
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