« Lorsque le chef de l’État s’étonne qu’on (le président syrien Bachar el-Assad) ne l’ait pas contacté, cela signifie que le régime syrien considère le Liban non pas comme un État, mais comme une ferme dans laquelle les ordres syriens étaient habituellement exécutés. Mais aujourd’hui, il semble que les autorités libanaises n’ont pas cédé face aux pressions d’Assad pour obtenir la libération de (l’ancien ministre Michel) Samaha, et cela est dû au fait que le régime syrien est en train de perdre ses cartes », a-t-il dit dans une déclaration à l’agence Akhbar el-Yom.
« Tout le monde au Liban sait déjà que ce régime n’a plus les moyens véritables de nuire aux Libanais », a-t-il ajouté.
Interrogé sur les informations selon lesquelles les autorités syriennes s’apprêtent à lancer des mandats d’arrêt à l’encontre de personnalités libanaises de l’opposition, M. Daher a ironisé : « Il y a de quoi nous faire trembler »...