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Liban

Le mystère entoure toujours le sort des onze otages libanais à Azzaz

Coup de théâtre hier soir dans l’affaire des 11 otages libanais à Azzaz. Leur ravisseur, Abou Brahim, tenu pour mort dans le bombardement syrien de ce village frontalier avec la Turquie, est apparu, blessé à la tête dans une vidéo retransmise en soirée par la LBCI.
Si le mystère qui entourait son sort a été ainsi élucidé, il n’en est malheureusement pas de même pour les 11 Libanais. Des informations contradictoires sur leur sort continuent d’être données. À la LBCI, Abou Brahim a confirmé la mort de quatre d’entre eux dans le raid aérien, sans pouvoir les identifier, ajoutant que les sept autres sont « dans un état critique ».
En revanche, le porte-parole des ravisseurs, Mohammad Nour, a assuré, toujours à la LBCI, que la vie des sept n’est pas en danger et que leurs quatre camarades « ne sont pas morts, mais portés disparus ». « Quatre Libanais font partie des personnes portées disparues lors du raid. Nous ne pouvons pas de ce fait considérer qu’ils ont été tués », a-t-il dit.
À la journaliste qui lui demandait s’il n’était pas possible de filmer les survivants et de leur remettre la vidéo pour la transmettre à leurs familles, il a répondu que cela est impossible en raison de la situation chaotique qui prévaut toujours à Azzaz. « La situation humanitaire dans le village est catastrophique. Nous n’avons pas la possibilité de filmer les Libanais », a-t-il expliqué. Il n’a pas été non plus en mesure de dire où ces derniers se trouvent, au moment où les familles des onze insistaient pour avoir « une preuve audiovisuelle » de ce qui a été dit.
La contradiction dans les propos des deux opposants syriens a quelque peu rassuré les familles de pèlerins. « Elle montre qu’ils ne connaissent pas en réalité le sort de nos proches », a ainsi commenté hajjé Hayate à la LBC.
Au niveau officiel, l’image n’est pas claire non plus. Le chef de l’État, Michel Sleiman, a affirmé que les informations détenues par le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour indiquent que les 11 pèlerins chiites retenus en otage depuis mai à Azzaz, dans le rif d’Alep, sont en bonne santé. La chaîne de télévision MTV a été dans le même sens, révélant dans la journée que la Turquie a assuré le Conseil des ministres, réuni hier à Beiteddine, que ces onze otages « vont bien ».
Cela n’a pas empêché Abbas Zgheib, chargé du suivi de cette affaire par le Conseil supérieur chiite, de critiquer la démarche « positive mais tardive » du président Sleiman, exigeant du ministre de l’Information Walid Daouk de « révéler au grand jour ces sources qui nous ont rassurés sur la santé de nos otages ».
Coup de théâtre hier soir dans l’affaire des 11 otages libanais à Azzaz. Leur ravisseur, Abou Brahim, tenu pour mort dans le bombardement syrien de ce village frontalier avec la Turquie, est apparu, blessé à la tête dans une vidéo retransmise en soirée par la LBCI.Si le mystère qui entourait son sort a été ainsi élucidé, il n’en est malheureusement pas de même pour les 11...
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