Sous le thème « L’écusson bleu pour protéger Saïda », Greenpeace Liban a organisé hier une marche appelant à protéger la plage de la ville historique, sa mer, ses ressources piscicoles et la santé de ses habitants.
La marche à laquelle ont pris part plusieurs dizaines de militants a démarré de la corniche face à la forteresse de Saïda vers la montagne de déchets. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Nous voulons des réserves et non des décharges », « Nous réclamons des réserves maritimes », « Nous aimons le Liban et nous aimons son industrie propre ». Dans une allocution, le responsable des campagnes à Greenpeace, Rayan Makarem, a dévoilé les résultats préliminaires d’une étude menée par Greenpeace sur l’eau de mer. L’ONG avait recueilli à cet effet des échantillons de vingt-deux postes tout au long de la côte libanaise.
« Il est inadmissible que notre plage et la sécurité des Libanais restent tributaires des eaux usagées, des déchets industriels et des déchets solides », a-t-il déploré. Rayan Makarem a précisé que Greenpeace publiera les résultats définitifs de cette étude et les mettra à la disposition des Libanais, appelant les « pollueurs » à assumer leurs responsabilités.
Il a enfin expliqué que cette marche s’inscrit dans le cadre du mouvement lancé par Greenpeace, le 22 avril dernier à Tripoli, à l’occasion de la Journée de la terre et qui vise à « protéger la côte libanaise du Nord au Sud ».
La marche à laquelle ont pris part plusieurs dizaines de militants a démarré de la corniche face à la forteresse de Saïda vers la montagne de déchets. Ils...