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Diaspora - Association

L’ULCM lance, à Mexico, « la capsule du temps » à la recherche des sources de l’émigration

La réunion a débouché sur l’élection d’un nouveau président mondial issu d’Australie et d’un nouveau secrétaire général.

La délégation libano-européenne au 17e congrès mondial de l’ULCM au Centro Libanés de Mexico : (de gauche à droite) Antoine Menassa, Roger Hani, Saïd Yazbeck, Georges Abi-Raad, Michel Douaihy (nouveau président mondial), Carlos Keyrouz, Toni Kaddissi (nouveau secrétaire général mondial), Maricruz Aguilar et Naji Farah.

S’il est un pays à même de représenter la puissance des communautés libanaises de l’étranger, le Mexique est en pole position avec ses hommes d’affaires, ses évêques, ses artistes et ses cadres libano-mexicains participant au développement de tous les secteurs vitaux.
Pour la seconde fois consécutive, la capitale Mexico a accueilli du 22 au 25 mars le congrès mondial de l’Union libanaise culturelle mondiale au Centro Libanés Hermes, le précédent congrès s’étant tenu en octobre 2009. La première réception officielle fut offerte par la diplomate Aline Younès à l’ambassade du Liban, située dans le beau quartier de Polanco, à 2 minutes de l’hôtel Suites Obelisk où ont séjourné les participants. Étaient présents notamment l’évêque Georges Abi-Younès, l’ancien ambassadeur Nouhad Mahmoud, le doyen Anouar Khoury et son fils Alejandro, ainsi que Béchara Béchara, à l’influence notable.
Deux jours de séances intensives ont abouti à l’élection d’un nouveau président mondial, Michel Douaihy, issu du continent australien, et d’un nouveau secrétaire général mondial, Toni Kaddissi, qui dirigeait le bureau libanais de l’ULCM. Plus de 70 personnes venues de tous les continents ont participé aux réunions, ponctuées par des déjeuners comme celui donné le dimanche 25 mars à l’issue de la messe en la paroisse maronite par Simon Antun, ou le dîner de gala donné par les organisateurs la veille au restaurant «Adonis» en présence de troupes musicales et de danse mexicaine et libanaise.
Parmi les autres élus figurent Antonio Arida pour l’Amérique hispanophone, Antonio Shahin pour le Brésil, Élias Kassab pour l’Amérique du Nord, Saïd Yazbeck pour l’Europe, Najib Khoury pour l’Afrique et Joe Arida pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ainsi que Georges Abi-Raad, président du conseil des anciens, et Dimas Shantiri, de l’Argentine, président du conseil des jeunes. Notre séjour au Mexique a coïncidé avec la visite du pape Benoît XVI, et sera suivie dans un mois par une tournée
pastorale du patriarche maronite Béchara Raï.

La « capsule du temps »
De nombreuses festivités, comme des expositions, des conférences et des défilés de mode, sont prévues à l’occasion du 50e anniversaire du Centro Libanés, qui reçoit chaque semaine des milliers de Libanais et d’amis du Liban, se retrouvant au restaurant, autour de la piscine ou dans le cadre d’autres activités sportives et culturelles. Placé cette année sous la présidence de Jaime Tame Chávez, le comité directeur a initié une action innovante en collaboration avec le directeur du comité culturel Antonio Trabulse, qui vient d’être lancée à l’occasion de la Journée de l’émigré: il s’agit de la «capsule du temps», opération visant à récolter auprès des membres de la communauté libano-mexicaine tout document relatif à l’histoire de l’émigration au centre de laquelle se trouvent leurs familles.

Le retour du « Temblor »
Dans un pays où les hommes d’affaires d’origine libanaise ont leur propre tour sur laquelle ils se posent en hélicoptère, et où trône à Mexico City le nouveau et superbe club libanais, l’un des plus grands au monde, les séismes sont fréquents, comme celui de septembre 1985 qui avait fait près de 10000 morts dans la capitale.
Deux jours avant l’ouverture du congrès, nous étions réunis en ce mardi 20 mars 2012 au club libano-mexicain de Puebla pour le petit déjeuner, en compagnie de l’actuel président du club, Alfredo Alam, du président fondateur de «Jomali», Antun Nakad, et de son président sortant Jorge Zavala, afin de faire le point sur le prochain voyage de retour aux sources de l’association RJLiban organisé en juillet prochain au Liban. Soudain nous sentîmes la terre bouger, et au cri de «temblor, temblor», tout le monde, membres sortis des salles de sport, employés et serveurs fuyant bureaux, restaurants et cuisines, se retrouvèrent pour une dizaine de minutes dans le grand jardin, où l’eau des piscines commençait à déborder, malgré notre éloignement de l’épicentre situé à 500 km au sud dans l’État de Guerrero, proche d’Acapulco.
Ce tremblement de terre d’une magnitude de 7,6 sur l’échelle de Richter, pourtant le plus important depuis 1985 (magnitude 8,1), n’aura heureusement fait que 11 blessés. Un «petit miracle» suivi le lendemain de la célébration d’«el día del equinoccio», le jour de l’équinoxe du printemps, correspondant à celui de la fête des Mères au Liban, durant lequel les Aztèques puisaient leur énergie à partir du soleil en dansant au pied de leurs pyramides. Expérience faite au cours d’une magnifique cérémonie sous la fumée blanche du légendaire volcan Popocatepetl, près de la grande pyramide de Cholula dominée par une belle cathédrale: c’est là où nous nous étions retrouvés en octobre 2010 en compagnie de plus de 200 jeunes mexicains d’ascendance libanaise, des troisième et quatrième générations.

 

Cette page est réalisée en collaboration avec l’association RJLiban.
E-mail : monde@rjliban.com – www.rjliban.com

S’il est un pays à même de représenter la puissance des communautés libanaises de l’étranger, le Mexique est en pole position avec ses hommes d’affaires, ses évêques, ses artistes et ses cadres libano-mexicains participant au développement de tous les secteurs vitaux. Pour la seconde fois consécutive, la capitale Mexico a accueilli du 22 au 25 mars le congrès mondial de...