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Liban

Prolonger la réserve naturelle de Tyr jusqu’à Naqoura

« Transformer le littoral de Naqoura en réserve naturelle est une nécessité, mais prolonger également celle de Tyr vers le Sud serait l’idéal », souligne le professeur Georges Tohmé. Malheureusement, la zone protégée au sud de l’agglomération tyrienne, créée en 1998, n’a pas rempli toutes ses promesses.
Pour le chercheur, « elle a permis de mettre un terme aux nombreuses constructions qui risquaient de défigurer à leur tour les plages au sud du pays ». Ce littoral est mondialement connu pour ses monuments historiques, mais aussi pour ses sources millénaires de Ras el-Aïn et son lieu de ponte de tortues marines.
Le classement en tant que réserve n’a pas arrêté l’ensemble des projets : l’Association internationale pour la sauvegarde de Tyr (AISTYR) dénonce régulièrement les atteintes portées aux monuments historiques et à la nature, notamment le tracé actuel prévu pour la nouvelle autoroute du Sud, trop proche des ruines et des sites naturels essentiels.
Grâce aux études menées par le professeur Georges Tohmé et son épouse Henriette, on sait que cette région recèle de nombreuses richesses biologiques encore inconnues. « Il faudrait y privilégier le tourisme vert », souligne-t-il. Cependant, les étrangers ne peuvent pas se rendre dans les anciennes zones d’occupation israéliennes. De plus, les mines représentent un gros danger pour le tourisme et risqueraient d’empêcher les populations de trouver un intérêt économique à la création d’une réserve dans l’immédiat.
« Transformer le littoral de Naqoura en réserve naturelle est une nécessité, mais prolonger également celle de Tyr vers le Sud serait l’idéal », souligne le professeur Georges Tohmé. Malheureusement, la zone protégée au sud de l’agglomération tyrienne, créée en 1998, n’a pas rempli toutes ses promesses.Pour le chercheur, « elle a permis de mettre un terme aux nombreuses...
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