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Nos Lecteurs ont la Parole

Au cinéma pour passer du bon temps

Nohad BAROUDI

« Imaginez : un écrivain décide d’écrire un roman. Il ne veut pas plaire. Et pour ne pas plaire, il décide de traiter le sujet le moins conventionnel du monde, le sujet le plus polémique, un sujet que personne ne puisse (mais que vient faire le subjonctif ici ?) comprendre sans effort, un sujet avec lequel on ne peut être d’accord. »
Là, Monsieur Wissam Mouawad, dont j’ai repris ci-dessus les propres termes mais en les inversant (L’Orient-Le Jour du 27 octobre), applaudirait. « Et voici son livre écrit. Et voici les ventes à zéro. Et, bien sûr, pas de plateau télé. »
Je ne suis pas doctorant en cinéma, je vais au cinéma pour passer du bon temps. Et le conte moral de Nadine Labaki (car finalement, ce n’est qu’un conte moral, n’en déplaise à ceux qui veulent y déceler des connotations plus compliquées) m’a fait passer du bon temps. J’ai aimé l’histoire, la musique, le scénario, les dialogues parfois verts, le jeu des acteurs (impressionnants pour des amateurs).
Est-il interdit, par ces temps de stress quotidien, d’apprécier un film simple, drôle et touchant à la fois, qui fait rire sans complexes ou pleurer sans complexes ? Est-il interdit de faire un film pour tous publics de tout bord, que les Libanais accourent pour voir, et qui s’exporte très bien ?
Bravo Nadine, bravo Khaled, bravo à tous les autres qui ont assuré le succès du film.
Le grand défi maintenant : comment faire mieux la prochaine fois ?


Nohad BAROUDI

« Imaginez : un écrivain décide d’écrire un roman. Il ne veut pas plaire. Et pour ne pas plaire, il décide de traiter le sujet le moins conventionnel du monde, le sujet le plus polémique, un sujet que personne ne puisse (mais que vient faire le subjonctif ici ?) comprendre sans effort, un sujet avec lequel on ne peut être d’accord. »Là, Monsieur Wissam Mouawad, dont j’ai repris...

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