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Le Liban dans WikiLeaks : fuites et révélations

Violente contre-attaque de Marwan Hamadé

Le député Marwan Hamadé a violemment réagi au rapport attribué par le quotidien al-Akhbar à WikiLeaks, dénonçant une « campagne d'intimidation ».
Dans un communiqué publié hier, M. Hamadé a commenté les publications quotidiennes de documents de WikiLeaks dans al-Akhbar, dénonçant « une campagne d'intimidation dirigée contre tous ceux qui ont sorti en 2006 le Hezbollah de son pétrin, le Liban de sa tragédie et la partie sud du pays du brasier dans lequel elle avait été plongée, à cause d'un mauvais calcul que sayyed Hassan Nasrallah avait lui-même reconnu, lorsqu'il avait déclaré qu'il ne s'attendait pas à une telle réaction israélienne au rapt de deux soldats ».
M. Hamadé a formellement démenti les propos qui lui ont été attribués par al-Akhbar, dénonçant également « une déformation flagrante de ces rapports concernant une époque au cours de laquelle nous luttions au sein du gouvernement Siniora pour imposer la meilleure formule d'une résolution (du Conseil de sécurité sur le Liban) avec le moins de dégâts possibles et dans les pires circonstances (...) au moment où d'autres s'efforçaient de couvrir leurs aventures menées au détriment du sort du pays et de la vie de ses habitants en lançant des accusations de traîtrise, qu'ils poursuivent jusqu'à aujourd'hui ».
Après avoir rappelé son « militantisme » politique « contre les projets suspects », qui lui avaient valu « deux tentatives d'assassinats », Marwan Hamadé a réaffirmé « son opposition aux armes illégales, quels que soient leurs détenteurs » et s'est dit fier d'avoir fait partie de la commission qui était chargée après Taëf de la dissolution et du désarmement des milices. « Je vois dans ces armes, a-t-il dit, une source de discorde interne et de provocation d'attaques externes, sans compter qu'elles détruisent, à cause de leur présence et de leur usage, les rêves d'édification d'un État moderne, libre, démocratique et prospère qui se conforme aux obligations de libération et de défense, au même titre que le reste des pays arabes ».
M. Hamadé a ensuite affirmé « ne pas comprendre l'insistance à mener des tentatives d'assassinat politique qui ne se sont pas arrêtées depuis les tentatives d'assassinats physiques », avant de souligner son « attachement indéféctible au Tribunal spécial pour le Liban ». « C'est comme si, a-t-il ajouté, on ne voulait pas que la vérité soit connue et que justice soit faite. »
Le député a ensuite indiqué que lui et d'autres ont beaucoup à dire au sujet des incidents du 7 mai 2008 et des décisions (du cabinet Siniora) du 5 mai (2008), précisant qu'il reviendrait sur ce sujet plus tard. « Mais, sur le plan du principe, je considère toujours comme étant illégal tout établissement public n'étant pas soumis aux règles imposées par la Constitution et les lois », a déclaré M. Hamadé.
« La campagne, dont Wikileaks ne constitue qu'un des maillons le plus faible et le plus ridicule, sert à nous faire paraître, mes collègues, de nombreux Libanais et moi-même, comme étant farouchement hostiles au Hezbollah ou prudents à l'égard de la communauté chiite », a poursuivi M. Hamadé, affirmant que « de telles tentatives sont inacceptables ». « Les armes sont bien sûr tolérées mais au sein d'un même État qui les contrôle et qui les met à la disposition de son armée, a souligné M. Hamadé. Ce que nous rejetons, c'est le monopole partisan de ces armes, leur usage au niveau interne et le monopole de leur usage au niveau externe, à l'insu de l'État », a-t-il dit.
M. Hamadé a ensuite exprimé l'espoir que la communauté chiite, à qui il a rendu un vibrant hommage, « se maintienne en dehors des pièges et des illusions de la prédominance du système, du parti et du discours uniques ».
Le député Marwan Hamadé a violemment réagi au rapport attribué par le quotidien al-Akhbar à WikiLeaks, dénonçant une « campagne d'intimidation ».Dans un communiqué publié hier, M. Hamadé a commenté les publications quotidiennes de documents de WikiLeaks dans al-Akhbar, dénonçant « une campagne d'intimidation dirigée contre tous ceux qui ont sorti en 2006 le Hezbollah de...