Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Une nuit frenchie à Beyrouth

Carole KOKONI
Y a les french fries, les french kisses et les french nights. Samedi 12 février, c'était la french night intitulée : french kiss où, dans un warehouse bâti autour d'un arbre (vive l'écologie !) nous avons pu applaudir une brochette d'artistes français. Qui avec chevelure à la 80's (Sloane - Besoin de rien envie de toi), qui sans cheveux et sans désir (c'est elle qui se nomme comme ça, Desirless - Voyage Voyage), et pour les hommes, qui aux cheveux bruns (Philippe Cataldo - Les Divas du dancing), qui aux cheveux blancs (Cookie Dingler - Une Femme libérée) couleur qui confirmait l'ancienneté de ces hits des années 80 qui n'ont quand même pas pris une seule ride. La preuve : un public enchanté, si j'ose dire, qui a dansé et chanté, reprenant en chœur des phrases entières ce qui a permis aux artistes de reprendre leur souffle. Pourquoi pas ?...
Côté DJ, DJ Charro, bien qu'impassible en apparence, a tenu bon aux commandes deux heures avant l'arrivée des artistes. Épaulé par notre animateur national Tanguy (Ah oui, il est français pas libanais? Mais attends sa femme, elle, est bien libanaise, non ?).
À propos de français c'est DJ Lucky, bien qu'affublé d'un nom très peu français, qui a eu pour tâche d'entretenir l'entrain et l'enthousiasme d'un public qu'il a réussi à convaincre de faire la fête jusqu'au bout de la nuit.
Côté bar, des barmen sympas avaient tout pour eux et vous distillaient dans des verres en plastic un drink d'autant plus cher que petit (18 000 LL le drink). Mais bon c'est comme ça le
Liban ; c'est nous qui buvons et d'autres qui trinquent.
Non vraiment, la soirée était gitanes - oops ! Je veux dire géniale, Gitanes c'étaient les cigarettes distribuées gracieusement à l'entrée et puis vers le milieu de la soirée par de gracieuses jeunes filles qui ont même traversé l'enclos dans lequel les « 80 $ » étaient entassés pour proposer aux intéressés d'en griller une.
Si je devais critiquer, je dirai que le point faible du spectacle a été les danseuses du sexe dit faible. Elles se déhanchaient, les yeux ailleurs, les bras ballants, le sparadrap à moitié hors de la chaussure ou les bottes deux fois plus grandes que leur pointure. La minijupe au ras du bassin ou presque. Non, les mœurs ne se perdent pas complètement ! Un bustier qu'il fallait arranger à tout bout d'champ soit parce qu'il glissait sur la poitrine, soit parce qu'il risquait à tout moment de lâcher la bride . En tous cas, ces demoiselles avaient apparemment reçu un mot d'ordre et un seul : « Bouger. » Le rythme, la grâce, la chorégraphie, faut voir ces mots dans le dico.
Par contre, ceux et celles qui dansaient, pour le plaisir, c'était bien nous, les spectateurs et spectatrices. Je dirai un grand merci à ceux qui font l'effort d'organiser ainsi des événements loin du tumulte causé par d'autres événements. Plus précisément ceux qui se déroulent sur la scène politique et qui n'ont rien de commun avec le french kiss.
Carole KOKONI

Y a les french fries, les french kisses et les french nights. Samedi 12 février, c'était la french night intitulée : french kiss où, dans un warehouse bâti autour d'un arbre (vive l'écologie !) nous avons pu applaudir une brochette d'artistes français. Qui avec chevelure à la 80's (Sloane - Besoin de rien envie de toi), qui sans cheveux et sans désir (c'est elle qui se nomme comme ça,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut