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Nos Lecteurs ont la Parole

Dilemme : que faire ?

Antoine-Serge KARAMAOUN
Cette minorité-là, voyant son propre « ordre » mis en danger par Hariri et le mouvement du 14 Mars, au travers de leur liberté de mouvement, consolidée par sa majorité au Parlement et au gouvernement, se retrouva dans l'impasse ! Son salut fut le putsch, le coup d'État « parlementaire ». Mais nouvelle impasse. Car comment fera-t-elle maintenant qu'elle se retrouve à la tête de ce régime tant haï par elle, ce régime parlementaire de la démocratie et des libertés, ce régime du « désordre » à l'encontre de son « ordre », pour devoir le défendre, elle, à présent ? De nouveau l'impasse ! Son salut sera, et elle le prépare déjà, la « dictature totale » ; absolue cette fois !
Si c'est le cas, son discours redeviendra de plus en plus « monosyllabique », à mesure qu'elle s'enfoncera de plus en plus dans sa pathétique nouvelle arrogance. Pour le moment, elle « provoque plus qu'elle n'abat » ; et ça risque de ne pas durer. Elle sera alors de plus en plus mesquine, farouche, en un mot policière. On verra ainsi comment une dictature, couverte par les « religieux », devrait, si on ne l'empêche, assommer la population libanaise.
Elle l'espère en tout cas. Et bien, qu'elle espère toujours ! À moins que...
Eh bien, à moins que ce duo pathétique formé de deux régimes siamois, sur lequel elle s'appuyait jusque-là, ne s'écroule comme un château de cartes, à l'instar de la Tunisie et de l'Égypte, et de ce qui, bientôt, suivra.
Et/ou que la providence internationale, certaine cette fois, n'apparaisse enfin. Alors, sous les traits du grand justicier, inquisiteur et par là salvateur, resserrera définitivement l'étau autour d'elle ; et qu'ainsi, cette espérance qu'elle avait, grâce à tous ses coups d'État, s'évanouira, ne tiendra pas, et ainsi la lâchera ; et qu'enfin, cet inquisiteur-là, l'exclura. On a nommé : le tribunal.
Autant cette minorité devenue majorité fut pleine d'arrogance face à la population, autant elle sera timide, humble, pusillanime, sans défense, maintenant devant le TSL.
Son histoire sera à jamais terminée, et on ne reparlera d'elle, à l'avenir, que comme d'un « souvenir éteint », ne paraissant reprendre un peu de vie que si la population, magnanimement, acceptera de faire preuve à son égard de mansuétude ! On pourra dire alors, pour de bon, cette fois : « Passions avec vérité. Vérité avec passions. »

Antoine-Serge KARAMAOUN

Cette minorité-là, voyant son propre « ordre » mis en danger par Hariri et le mouvement du 14 Mars, au travers de leur liberté de mouvement, consolidée par sa majorité au Parlement et au gouvernement, se retrouva dans l'impasse ! Son salut fut le putsch, le coup d'État « parlementaire ». Mais nouvelle impasse. Car comment fera-t-elle maintenant qu'elle se retrouve à la tête de ce...

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