Si c'est le cas, son discours redeviendra de plus en plus « monosyllabique », à mesure qu'elle s'enfoncera de plus en plus dans sa pathétique nouvelle arrogance. Pour le moment, elle « provoque plus qu'elle n'abat » ; et ça risque de ne pas durer. Elle sera alors de plus en plus mesquine, farouche, en un mot policière. On verra ainsi comment une dictature, couverte par les « religieux », devrait, si on ne l'empêche, assommer la population libanaise.
Elle l'espère en tout cas. Et bien, qu'elle espère toujours ! À moins que...
Eh bien, à moins que ce duo pathétique formé de deux régimes siamois, sur lequel elle s'appuyait jusque-là, ne s'écroule comme un château de cartes, à l'instar de la Tunisie et de l'Égypte, et de ce qui, bientôt, suivra.
Et/ou que la providence internationale, certaine cette fois, n'apparaisse enfin. Alors, sous les traits du grand justicier, inquisiteur et par là salvateur, resserrera définitivement l'étau autour d'elle ; et qu'ainsi, cette espérance qu'elle avait, grâce à tous ses coups d'État, s'évanouira, ne tiendra pas, et ainsi la lâchera ; et qu'enfin, cet inquisiteur-là, l'exclura. On a nommé : le tribunal.
Autant cette minorité devenue majorité fut pleine d'arrogance face à la population, autant elle sera timide, humble, pusillanime, sans défense, maintenant devant le TSL.
Son histoire sera à jamais terminée, et on ne reparlera d'elle, à l'avenir, que comme d'un « souvenir éteint », ne paraissant reprendre un peu de vie que si la population, magnanimement, acceptera de faire preuve à son égard de mansuétude ! On pourra dire alors, pour de bon, cette fois : « Passions avec vérité. Vérité avec passions. »
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