M. Hariri a ensuite réaffirmé que « personne ne peut rien changer au tribunal et, par voie de conséquence, à l'acte l'accusation parce qu'ils reposent sur des résolutions de l'ONU », opposant ainsi une fin de non-recevoir à la requête du chef du PSP. « Je pense que plus le débat se prolonge à ce sujet, plus cela cause du tort au pays », a-t-il observé en estimant que le débat réel doit porter sur les moyens d'assurer que les assassinats politiques ne reprendront plus et de permettre au pays d'évoluer.
Il a plaidé avec insistance en faveur d'une entente autour des sujets conflictuels et d'un retour à la conférence de dialogue pour discuter d'une stratégie de défense, et au Conseil des ministres pour plancher sur les questions qui intéressent la population. M. Hariri a aussi mis l'accent sur l'importance des contacts engagés au niveau régional pour empêcher une exacerbation de la crise, avant d'assurer qu'il n'y aura pas de dicorde et que « personne ne se laissera entraîner sur cette voie ».