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Nos Lecteurs ont la Parole

Encombrants cortèges officiels

Par Fouad A. SALHA
La délégation iranienne débarque à Beyrouth, le président Mahmoud Ahmadinejad en tête.
En temps normal, alors qu'il n'y a aucun visiteur de marque, les embouteillages avaient de quoi nous donner le vertige, que serait-ce avec des hôtes de haut rang ? C'est alors la noria des convois, toutes sirènes hurlantes, celles des Forces de sécurité intérieure comme de bien entendu. On avait l'impression que tout ce bruit leur avait manqué. Pour un rien, il fallait que les passants, les citoyens, les automobilistes (ceux qui souffrent le plus dans ces circonstances) et les touristes (s'il y en a encore) sachent que l'honorable Untel passe. Tout le monde doit alors se mobiliser, rien ne va plus, plus personne ne bouge. Évidemment, le convoi ne se limite pas à une ou deux, ou même cinq voitures : c'est un parc automobile entier qui déferle à des vitesses bien entendu très limitées, se souciant comme d'une guigne des passants, des voitures, des citoyens, bref du bas peuple.
Il faudrait demander à ces mêmes délégations qui débarquent chez nous si leur confort et leur sécurité sont aussi bien assurés dans leur propre pays ou même dans d'autres capitales qui les accueillent. Il faudrait demander à notre ministre de l'Intérieur ou à nos responsables s'ils seraient reçus et choyés de la même façon lors d'un de leurs périples (Dieu sait combien ils en font, et à nos frais!!!) à l'étranger.
Non seulement nous avons à nous plaindre de l'étroitesse de nos routes (surtout en pleine ville) et du nombre de voitures circulant comme dans un manège de cirque, mais c'est le calvaire à chaque fois qu'un responsable (local ou étranger) doit se déplacer. La tension monte, les klaxons claironnent à tue-tête, les engueulades deviennent le dialecte national, les injures et les blasphèmes sont lancés à tort et à travers.
Nous n'avons rien contre nos hôtes, au contraire. Tout le monde est bienvenu chez nous. Mais, Messieurs les Responsables, réveillez-vous, organisez-nous tout ce
cirque.
La délégation iranienne débarque à Beyrouth, le président Mahmoud Ahmadinejad en tête. En temps normal, alors qu'il n'y a aucun visiteur de marque, les embouteillages avaient de quoi nous donner le vertige, que serait-ce avec des hôtes de haut rang ? C'est alors la noria des convois, toutes sirènes hurlantes, celles des Forces de...

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