Après avoir invité le président Michel Sleiman à se saisir de cette affaire, le parlementaire a appelé le Conseil des ministres ainsi que M. Hariri à adopter une position ferme par rapport au dossier des mandats d'arrêt syriens. Il a demandé au président de la Chambre, Nabih Berry, de convoquer une réunion du Parlement ou de former une commission parlementaire « pour traiter l'affaire du mandat d'arrêt émis contre un député bénéficiant d'une immunité parlementaire ».
M. Sakr a jugé tout aussi nécessaire que le Conseil supérieur de la magistrature réagisse au plan légal « dans la mesure où les mandats d'arrêt émis concernent également des juges ». Il a condamné dans ce cadre un « grave précédent » avant d'inviter le ministre de l'Intérieur et les deux ordres de la presse et des rédacteurs à réagir également, « conformément aux lois libanaises et aux règles en vigueur, pour éviter toute tension ou tout esprit de vengeance dans le règlement de ce dossier ».