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Actualités

JUSTICE Le massacre d’Ehden en 78 : un suspect rapidement relâché

Vingt-sept ans après le massacre d’Ehden, perpétré le 13 juin 1978 et dont Tony Frangié avait été la victime, l’instruction n’est pas close. Cette affaire est en effet pendante devant la Cour de justice, instance sans voie de recours connaissant des atteintes à la sûreté de l’État. Le juge d’instruction désigné par cette haute juridiction, Abdallah Bitar, a interrogé, puis fait relâcher sous caution de 300 000 LL, un suspect, Hanna Abdallah Abdallah. Qui, se présentant pour porter une plainte quelconque dans un poste de gendarmerie, y a été interpellé : le sommier (fichier de police) indiquait en effet qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt par défaut délivré en 1978 par le juge d’instruction militaire de l’époque, Assaad Diab (devenu depuis recteur de l’UL, puis ministre). Abdallah figurait sur la liste des exécutants présumés de l’opération commando lancée pour assassiner Tony Frangié. Il a nié toute participation à ce crime et, faute de preuves à son encontre, a donc été relâché.

Vingt-sept ans après le massacre d’Ehden, perpétré le 13 juin 1978 et dont Tony Frangié avait été la victime, l’instruction n’est pas close. Cette affaire est en effet pendante devant la Cour de justice, instance sans voie de recours connaissant des atteintes à la sûreté de l’État. Le juge d’instruction désigné par cette haute juridiction, Abdallah Bitar, a interrogé,...