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Lifestyle - People

Phoebe Bill Gates : un pied dans la mode « seconde main », l’autre dans le business

Elle a tous les moyens de faire ce qu’elle veut. Fille d’une des plus grandes fortunes du monde, Phoebe Bill Gates a monté la marque Phia, pour Phoebe et Kia (Sophia Kianni), avec un mot d’ordre adressé à sa clientèle : « Faire de vous l’acheteur le plus avisé qui soit. »

Phoebe Bill Gates : un pied dans la mode « seconde main », l’autre dans le business

Phoebe Gates et son père Bill. Photo tirée de son compte Instagram

Le « vintage » a le vent en poupe dans le monde. Des boutiques pointues proposent des marques plus ou moins connues à des prix alléchants. L’intérêt est double : acquérir une pièce « rare » et à bon prix. Collectionneuses et fashionistas s’y sont mises, avec de nombreuses facilités mises à disposition pour ne pas se fatiguer. Ainsi, aux États-Unis, il existe aujourd’hui une « AI-powered app » (une application dotée d’une intelligence artificielle) baptisée Phia et lancée le 24 avril dernier, qui se présente comme un « assistant- shopping » destiné à éviter les tracas des recherches pour obtenir la meilleure trouvaille. Elle a été créée par une jeune fille née, elle, avec une cuillère en argent dans la bouche : Phoebe Gates (22 ans), fille de… la 13e plus grande fortune du monde selon le dernier classement Forbes. Elle a lancé cette entreprise en collaboration avec Sophia Kianni (23 ans), une amie de ses années universitaires à Stanford où elle a décroché un diplôme en biologie humaine. Le nom de leur start-up, Phia, est une contraction de leurs prénoms respectifs. Phoebe, la cadette des trois enfants de Bill Gates et de son ex-épouse Melinda French Gates, est la seule de la famille à s’être intéressée à la mode, personnalisant elle-même son look à la fois jeune, « seconde main » et vintage. Une fois leurs études achevées, les deux jeunes filles se sont mises à chercher une orientation professionnelle : une version Gen Z de Linked ou une immersion dans le changement climatique ? Puis, soudain et tout bonnement, cette eurêka : « Il doit y avoir d’autres filles comme nous, “smart”, âgées de 25 à 30 ans, qui veulent faire du shopping et obtenir le meilleur prix en un clic ! »

Le duo de Phia, Phoebe Gates et Sophia Kianni. Photo tirée du compte Instagram de la marque


Phia, un assistant-shopping opérant par IA

Après maintes tentatives, elles ont eu ce déclic magique dont elles ont expliqué le procédé sur le site en ligne Unwell consacré aux nouvelles créations : « Phia est un comparateur de prix utilisant l’IA et il est inspiré de Google Flights qui, lui, indique aux acheteurs en ligne quel vol est le plus intéressant pour eux. Notre opérateur s’appuie sur des informations provenant de revendeurs tels que Depop, Poshmark, The RealReal, Vestiaire Collective, eBay, pour arriver au prix médian de l’article. L’objectif est d’être un véritable assistant-shopping qui, non seulement propose des occasions moins chères, mais jauge également l’article en fonction de sa valeur de revente et en fonction de ce que l’acheteuse a d’autre dans sa garde-robe. La clientèle ciblée est une jeune femme dynamique. Elle fait du shopping comme une pro, mais elle ne veut pas perdre son temps à le faire. » Et de préciser : « Notre vision pour Phia est simple : faire de vous l’acheteur le plus avisé qui soit. »

Phoebe Gates avait fait part de son projet à ses parents sans leur demander aucune aide pour sa réalisation – Bill Gates a légué à ses trois enfants moins de 1 % de sa fortune, ou de quoi leur permettre de tracer seuls leur propre sillon dans la vie. Dans le podcast Burnouts (animé par la célèbre influenceuse Alex Cooper), la cadette des Gates n’a pas nié que son nom de famille a rendu les choses plus faciles quand elle et sa partenaire ont enclenché la phase financement. Témoins les grands noms qui se sont intéressés à investir dans cette expérience. À commencer par Kris Jenner, qui a le nez pour les affaires et qui est surnommée la « momager » des Kardashian ou leur manager. Ainsi que Sara Bkakely, la philanthrope et milliardaire des sous-vêtements moulants Spanx, et Joanne Bradford, célèbre dans les finances technologiques.


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Des vêtements pour six générations à venir

Les fondatrices de Phia avaient démarré avec 100 000 dollars de Soma Capital, une subvention de 250 000 dollars de Stanford pour l’entrepreneuriat social. Finalement, après de nombreux rejets, elles ont donc pu réunir 500 000 dollars supplémentaires d’investisseurs qu’elles appellent « providentiels ». « Si l’entreprise réussit, les gens diront : « C’est grâce à sa famille, avait-elle déclaré au New York Times. Et c’est en grande partie vrai. Je n’aurais jamais pu aller à Stanford, ni avoir une enfance aussi formidable ni ressentir la motivation nécessaire sans mes parents. Mais je ressens aussi une énorme pression intérieure. »

Dans un clin d’œil aux efforts de Bill Gates pour lutter contre le changement climatique, le site web de Phia évoque l’aspect durable du shopping seconde main, précisant : « Choisissez de faire vos achats d’une manière plus bienveillante pour votre portefeuille et pour la planète, sans sacrifier une once de style. Phia se veut aussi rassurante : il y a suffisamment de vêtements sur notre planète, actuellement, pour habiller les six prochaines générations de la race humaine. »

À son sujet, Bill Gates avait dit : « De mes enfants, c’est celle qui me ressemble le moins… parce qu’elle a un excellent relationnel, elle sait parler aux gens ! »

Les deux autres enfants Gates sont Jennifer (28 ans) et Rory (25 ans). Jennifer qui est pédiatre est mariée à un champion équestre égyptien, Nayel Nassar, établi aux États-Unis. Rory est diplômé de l’Université de Chicago avec une double spécialisation et un master en écriture créative. Il prépare actuellement son doctorat à l’Institute of World Politics et il est analyste pour la Commission sur la guerre en Afghanistan.

Quant à Phoebe Gates, elle file le parfait amour avec Arthur Donald qui n’est autre que… le petit-fils de Paul McCartney.

Le « vintage » a le vent en poupe dans le monde. Des boutiques pointues proposent des marques plus ou moins connues à des prix alléchants. L’intérêt est double : acquérir une pièce « rare » et à bon prix. Collectionneuses et fashionistas s’y sont mises, avec de nombreuses facilités mises à disposition pour ne pas se fatiguer. Ainsi, aux États-Unis, il existe aujourd’hui une « AI-powered app » (une application dotée d’une intelligence artificielle) baptisée Phia et lancée le 24 avril dernier, qui se présente comme un « assistant- shopping » destiné à éviter les tracas des recherches pour obtenir la meilleure trouvaille. Elle a été créée par une jeune fille née, elle, avec une cuillère en argent dans la bouche : Phoebe Gates (22 ans), fille de… la 13e plus grande fortune du monde selon le dernier...
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