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Économie - Restauration

Lost and Found : un havre de bien-être au cœur de Beyrouth

Situé à quelques pas de l’ESA, le lieu peut accueillir en tout jusqu’à 128 personnes, dont 28 en terrasse et 8 au bar.

Lost and Found : un havre de bien-être au cœur de Beyrouth

Une des salles de Lost and Found. Photo fournie par l’établissement

Avec Lost and Found, Nayla Saab signe un projet personnel à la croisée de la restauration, du bien-être et de l’art de vivre. « Un espace heureux », résume-t-elle. Niché dans une ancienne maison beyrouthine entièrement rénovée, à quelques pas de l’École supérieure des affaires (ESA), ce nouvel espace de 220 mètres carrés vient d’ouvrir ses portes.

Réparti sur deux niveaux avec des entrées indépendantes, l’établissement abrite au rez-de-chaussée un centre de bien-être baptisé The Vibe, tandis que l’étage supérieur est entièrement dédié à la restauration. « Quand il y a des ateliers en bas, les gens montent manger. Et parfois, c’est l’inverse : ils découvrent le centre après un repas », explique Nayla Saab, créatrice du projet.

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L’aménagement du lieu reflète sa philosophie : six espaces distincts s’enchaînent harmonieusement – bibliothèque partagée à gauche de l’entrée, table commune autour d’un arbre, bar à droite, salle principale, deux balcons et un coin semi-privatif. À l’extérieur, deux terrasses permettent de profiter des beaux jours. En tout, le lieu peut accueillir jusqu’à 128 personnes, dont 28 en terrasse et 8 au bar. Les cuisines, préparatoire et principale, s’étendent sur 50 mètres carrés.


Une carte internationale et accessible

La cuisine de Lost and Found est éclectique, mêlant influences méditerranéennes, asiatiques et américaines. « On peut venir pour un petit déjeuner à base de tartines, d’œufs ou de labné au zaatar, ou pour un déjeuner ou dîner avec des gyozas, des rigatonis ou un steak sandwich », détaille Nayla Saab. La carte inclut aussi des options plus saines, comme des salades de chou frisé (kale en anglais), quinoa ou saumon. Des desserts classiques comme la pavlova ou le crumble aux pommes complètent l’offre, en plus des smoothies frais, des cocktails et d’une sélection d’alcools.

Le restaurant est ouvert de 9h à minuit, avec une ambiance musicale rétro assumée. « On diffuse de la musique des années 80, des sons feel-good. L’idée, c’est que chacun se sente bien, peu importe son âge ou son style », résume Nayla Saab. Le ticket moyen tourne autour de 40 dollars.

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Ancienne directrice des ressources humaines chez Pain d’Or, Nayla Saab a aussi travaillé dans l’entreprise familiale, Tinol Paints, avant de lancer sa propre marque de bijoux, Or la Loi, qui a compté deux boutiques à Beyrouth avant de fermer en 2016. La même année, elle découvre l’Inde pour un traitement médical ; une expérience fondatrice qui l’amènera à devenir hypnothérapeute et à ouvrir un centre de bien-être à Gemmayzé, détruit lors de l’explosion au port.

« Ce centre a été littéralement perdu. D’où le nom Lost and Found. On perd des choses, mais on en retrouve d’autres, parfois encore plus précieuses », confie-t-elle. Lost and Found est donc un prolongement de cette quête de sens, un espace conçu pour reconnecter corps, esprit et communauté.

Pour réaliser ce projet, Nayla Saab a investi aux alentours de 600 000 dollars. « On a refait tout l’intérieur : les moulures, les plafonds, les arcs, les ouvertures entre les pièces, toute la décoration… » précise-t-elle. Le lieu a été entièrement repensé pour combiner l’élégance d’une maison traditionnelle avec une fonctionnalité moderne.

Aujourd’hui, elle emploie 24 personnes, dont 8 en cuisine. Le lieu propose également quelques articles en vente : des bijoux, des plantes, des cadeaux pensés « autour du soin et de la bienveillance » selon elle. Deux mots qui sonnent comme un leitmotiv pour ce lieu et ses clients.

Avec Lost and Found, Nayla Saab signe un projet personnel à la croisée de la restauration, du bien-être et de l’art de vivre. « Un espace heureux », résume-t-elle. Niché dans une ancienne maison beyrouthine entièrement rénovée, à quelques pas de l’École supérieure des affaires (ESA), ce nouvel espace de 220 mètres carrés vient d’ouvrir ses portes.Réparti sur deux niveaux avec des entrées indépendantes, l’établissement abrite au rez-de-chaussée un centre de bien-être baptisé The Vibe, tandis que l’étage supérieur est entièrement dédié à la restauration. « Quand il y a des ateliers en bas, les gens montent manger. Et parfois, c’est l’inverse : ils découvrent le centre après un repas », explique Nayla Saab, créatrice du projet. Lire aussi Le Café des Lettres : une nouvelle adresse gourmande...
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