Selon deux sources de sécurité syriennes citées par Reuters, la base aérienne de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, la base de Shinshar, dans la campagne de Homs, et l'aéroport d'Aqrba, au sud-ouest de Damas, ont tous été touchés par les frappes israéliennes.
Israël a également mené plusieurs frappes sur un centre de recherche dans la banlieue de Damas et sur un centre de guerre électronique près du quartier de Sayeda Zeinab, dans la capitale.
Les Etats-Unis ont dit s'attendre à ce que l'incursion israélienne dans la zone tampon du Golan en Syrie soit "temporaire".
"Il s'agit d'une mesure temporaire qu'ils ont prise en réponse aux actions de l'armée syrienne visant à se retirer de cette zone. Maintenant, ce que nous voulons voir, en fin de compte, c'est que cet accord soit pleinement respecté. Et nous veillerons à ce qu'Israël le fasse", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, en référence à l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël.
Israël a déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies qu'il avait pris des « mesures limitées et temporaires » dans une bande démilitarisée limitrophe de la Syrie pour contrer toute menace, en particulier pour les résidents du plateau du Golan occupé par Israël.
« Il est toutefois important de souligner qu'Israël n'intervient pas dans le conflit en cours entre les groupes armés syriens ; nos actions sont uniquement axées sur la sauvegarde de notre sécurité », a écrit Danny Danon, ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU, dans une lettre adressée aux 15 membres du Conseil.
Il a ajouté qu'Israël restait attaché au cadre de l'accord de séparation des forces de 1974.
Cet accord avec la Syrie « s'est effondré », avait affirmé dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ajoutant qu'Israël « ne permettra à aucune force hostile de s'établir à notre frontière ».
Israël frappe d'importantes bases aériennes syriennes à travers la Syrie, détruisant des infrastructures ainsi que des dizaines d'hélicoptères et d'avions, affirment deux sources sécuritaires syriennes à Reuters.
Au lendemain de la chute du régime syrien de Bachar al-Assad, le député Samy Gemayel, chef du parti Kataëb, a décrété la fin « de toutes les formes de tutelle extérieure sur le Liban » pour la première fois en 35 ans.
« La tutelle du Hezbollah est terminée, la tutelle de l’Iran et de la Syrie est terminée, et aujourd’hui le Liban est libre, libre, libre », a-t-il affirmé. « Nous ne sommes qu’au début du chemin, il reste beaucoup à faire, et les problèmes du pays ne sont pas résolus », a-t-il toutefois nuancé.
Les détails ici.
Au moins deux explosions ont été entendues à Damas et ont eu lieu dans le quartier de Barzé, près de Damas, où le Centre syrien d'études et de recherches scientifiques a un bureau, ont déclaré à Reuters trois témoins du quartier.
Le CSRS a été sanctionné et précédemment frappé pour ses liens avec la production d'armes chimiques sous le président syrien déchu Bashar el-Assad.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'il n'allait pas arrêter « maintenant » la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, afin d'empêcher que le mouvement islamiste palestinien puisse se « reconstruire ».
« Si nous arrêtons la guerre maintenant, le Hamas se relèvera, se reconstruira et nous attaquera à nouveau, et c'est ce à quoi nous ne voulons pas revenir », a déclaré M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Après l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, M. Netanyahu a promis de détruire le mouvement islamiste.
L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël constitue « une violation » de l'accord de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie, a déclaré le porte-parole de l'ONU.
La force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) peut « confirmer que les forces armées israéliennes sont entrées dans la zone de séparation, se sont déplacées dans la zone et restent présentes au moins dans trois lieux », a indiqué lundi le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric, précisant qu'Israël avait prévenu les Casques bleus de l'entrée de ses troupes.
En réponse, la FNUOD « a informé ses homologues israéliennes que ces actions seraient une violation de l'accord de désengagement de 1974 », a-t-il ajouté. « Il ne doit y avoir aucune force ou activité militaire dans la zone de séparation. Et Israël et la Syrie doivent continuer à appliquer les termes de l'accord de 1974 et préserver la stabilité du Golan », a-t-il insisté.
Plus de 100 frappes ont été menées aujourd'hui par Israël contre des sites militaires des forces du président déchu Bachar el-Assad en Syrie, dont un centre de recherches à Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, Israël cherche à détruire "les capacités militaires" du pouvoir Assad, renversé dimanche par une coalition de groupes rebelles islamistes.
Les Etats-Unis sont "déterminés" à ne pas laisser le groupe Etat islamique (EI) se reconstituer ou créer des sanctuaires en Syrie, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, appelant également à tout faire pour "éviter une fragmentation" du pays après la chute du pouvoir de Bachar el-Assad.
"L'EI tentera de profiter de cette période pour rétablir ses capacités et créer des sanctuaires. Comme le montrent les frappes de précision que nous avons effectuées ce week-end, nous sommes déterminés à empêcher cela", a affirmé M. Blinken lors d'une cérémonie au département d'État, selon des propos rapportés par l'AFP.
Le parti Baas de l'ex-président syrien Bachar el-Assad a affirmé qu'il soutiendrait la phase de transition dans le pays, après le renversement de M. Assad par une coalition rebelle.
« Nous resterons favorables à une phase de transition en Syrie visant à défendre l'unité du pays », a déclaré le secrétaire général du parti, Ibrahim al-Hadid, dans un communiqué.
L'armée israélienne démolit des bâtiments et des maisons à Maroun el-Ras (Bint Jbeil), selon notre correspondant au Liban-Sud.
Michel Moawad, député de Zghorta, a affirmé qu'il tournait la « page de l'injustice » et que le moment était venu que le Liban récupère sa « souveraineté », alors qu'il s'exprimait au lendemain de la chute du président syrien Bachar el-Assad, lors d'une veillée de prière devant le caveau funéraire de son père, l'ancien président libanais René Moawad, à Zghorta.
Les détails ici.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu affirme que le Golan annexé appartient à Israël "pour l'éternité”, rapporte l'AFP.
Une frappe israélienne a visé une installation de Défense aérienne près du port de Lattaquié en Syrie, ont indiqué des sources de sécurité syriennes selon Reuters.
Washington a annoncé des sanctions économiques à l'encontre du beau-père du président syrien renversé Bachar el-Assad, pour le soutien matériel, financier et technologique qu'il lui a apporté, ainsi que contre un responsable de la gestion des prisons houthis au Yémen.
Les détails ici.
La Suisse a à son tour décidé de suspendre les décisions sur les demandes d'asile de Syriens, ont annoncé les autorités fédérales, après la chute de Bachar el-Assad.
« Le SEM suspend les procédures et les décisions d'asile pour les requérants d'asile syriens jusqu'à nouvel ordre », a écrit le Secrétariat d'État aux migrations sur le réseau social X. Il indique n'être « actuellement pas en mesure d'examiner de manière fondée s'il existe des motifs d'asile et si l'exécution d'un renvoi est raisonnablement exigible ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a aussi affirmé que la Turquie ne cherche pas à étendre son territoire en Syrie.
« La Turquie n'a aucune visée sur les terres et la souveraineté d'un autre pays. Le seul objectif de nos opérations transfrontalières est de protéger notre patrie et nos citoyens contre les attaques terroristes », a-t-il affirmé en référence à la Syrie lors d'un discours après la réunion de son cabinet.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la réouverture d'un poste-frontière fermé depuis 2013 pour le retour des réfugiés syriens dans leur pays.
« Afin d'éviter les embouteillages et de faciliter la circulation, nous ouvrons le poste frontière de Yayladagi aux passages », a affirmé le chef de l'État turc lors d'un discours à la suite de la réunion de son cabinet.
Plus de détails ici.
Le député du Hezbollah Hassan Fadlallah a décrit les « développements en Syrie comme un tournant significatif et dangereux », affirmant toutefois que la chute du régime Assad n'affaiblira pas le parti chiite.
Les détails ici.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré, en réponse au refus de la Cour de reporter le témoignage du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son procès pénal, que « les juges nuisent à la sécurité d'Israël », selon le Haaretz.
Le ministre de la Justice, Yariv Levin, a estimé que les procédures judiciaires engagées contre M. Netanyahu représentaient « une longue chaîne de comportements honteux et illégaux, ainsi qu'un abus des procédures judiciaires ».
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré attendre un « rejet du terrorisme et de la violence » de la part du groupe islamiste radical HTC, à la tête de la coalition de rebelles qui a provoqué la chute du président syrien Bachar el-Assad.
Interrogé à propos d'un éventuel retrait de ce groupe de la liste britannique des organisations « terroristes », il a assuré qu' »aucune décision n'était en cours à ce sujet ». « C'est beaucoup trop tôt », a-t-il dit à des journalistes, corrigeant les propos tenus par un haut responsable gouvernemental dans la matinée. « Pour l'instant l'important est de s'assurer qu'il s'agit d'un tournant dans le bon sens », a ajouté M. Starmer depuis Riyad, où il est en visite.
Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani, s'est entretenu avec l'ex-Premier ministre Mohammzd al-Jalali pour "coordonner la transition du pouvoir", ont annoncé les rebelles.
Al-Jolani, qui utilise désormais son vrai nom Ahmad al-Chareh, s'est entretenu avec M. Jalali "pour coordonner une transition du pouvoir garantissant la fourniture des services" à la population syrienne, ont indiqué les rebelles dans un communiqué, accompagné d'un bref extrait vidéo de leur entretien. Le Premier ministre à la tête du "Gouvernement de salut" du bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie était également présent.
Le chef de la diplomatie britannique David Lammy a traité de "boucher", de "dealer de drogue" et de "rat de Damas" le président syrien Bachar el-Assad chassé du pouvoir par une coalition de rebelles, tout en prévenant que sa chute "n'apporte aucune garantie de paix".
"Nous ne devons pas être aveuglés sur les risques de ce moment, la chute d'Assad n'apporte aucune garantie de paix", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères devant les députés.
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a appelé à faire preuve "de patience et de vigilance" sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays après la chute de Bachar el-Assad.
"Le HCR conseille de rester concentré sur la question des retours" et espère que les développements sur le terrain permettront "enfin des retours volontaires, sûrs et durables – avec des réfugiés capables de prendre des décisions éclairées", écrit le patron de l'agence onusienne Filippo Grandi dans un communiqué.
Des milliers de personnes sont massées ce soir devant la sinistre prison de Saydnaya, à une trentaine de kilomètres de Damas, dans l'attente de nouvelles de leurs proches détenus ou disparus.
La file de voitures s'allonge sur plus de sept kilomètres, et des familles ont allumé en soirée des feux de camp devant la prison, ont constaté des journalistes de l'AFP. « J'attends dans l'espoir que l'un de mes proches soit retrouvé », dit Youssef Matar, 25 ans, qui se trouve sur place depuis dimanche.
Israël a franchi une étape inédite depuis 1973 en déployant ses troupes sur le versant syrien du mont Hermon, quelques heures après la chute du régime syrien. Ce mouvement, présenté comme une mesure défensive et temporaire par les autorités israéliennes, vise à contrôler la zone tampon près du plateau du Golan.
Dans le même temps, l’aviation israélienne poursuivait des frappes sur plusieurs cibles dans le pays.
Que fait Israël en Syrie ? Retour sur les faits et les réactions qui entourent cette opération.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, et le chef de l'ONU, Antonio Guterres, ont discuté de la période de transition post-Assad en Syrie et des mesures possibles pour reconstruire le pays, selon une source du ministère turc des Affaires étrangères citée par Reuters.
Les deux hommes ont également discuté de l'accès de l'aide humanitaire en Syrie et ont échangé des idées sur ce que l'ONU pourrait faire pour contribuer aux efforts de reconstruction.
Trois soldats israéliens ont été tués lors d'un tir de missile antichar dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé l'armée israélienne, selon le Haaretz.
Il s'agit du sergent-chef Barak Daniel Halpern, 19 ans ; de Kiryat Ono, du sergent-chef Ido Zano, 20 ans ; de Yehud-Monosson et du sergent Omri Cohen, 19 ans, d'Ashdod. Tous trois servaient dans le bataillon d'élite Shaked de la brigade Givati.
Deux autres soldats ont été gravement blessés dans le même incident, selon la troupe.
Le ministère de l'Intérieur français a indiqué « travailler sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie », après la chute du régime de Bachar al-Assad ce week-end.
« Une décision devrait aboutir dans les heures qui viennent », a indiqué la même source. En 2023, plus de 4.000 demandes d'asile de ressortissants syriens ont été enregistrées en France, selon les derniers chiffres de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) chargé d'examiner les demandes.
Le Parlement syrien a déclaré qu'il respectait la volonté du peuple de construire "une nouvelle Syrie", saluant "une journée historique" au lendemain de la prise de la capitale par les rebelles et de la fuite de l'ex-président Bachar al-Assad.
"Le 8 décembre a été une journée historique dans la vie de tous les Syriens. Nous soutenons la volonté du peuple de bâtir une nouvelle Syrie tournée vers un avenir meilleur, gouvernée par la loi et la justice", a indiqué le parlement dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle Sana, dont le logo sur Telegram arbore désormais les trois étoiles du drapeau rebelle.
La coalition dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a annoncé sur Telegram une amnistie générale pour tous les militaires, conscrits et réservistes en Syrie. "Leurs vies sont en sécurité et personne ne peut les agresser", a-t-elle ajouté.
Elle a également affirmé que toutes les frontières avec la Turquie, le Liban, la Jordanie et l'Irak étaient ouvertes au retour des réfugiés.
Israël, qui a intensifié la cadence de ses frappes en Syrie après la chute de l'ex-président Bachar el-Assad, a mené aujourd'hui une nouvelle série de frappes aériennes contre des sites militaires syriens, notamment à Damas, a indiqué une ONG.
« Israël a lancé des frappes aériennes contre des sites militaires syriens à différents endroits, notamment sur la côte, dans la province de Deraa (sud) et dans la capitale », a déclaré à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La Grèce, par où sont passés de nombreux réfugiés syriens, espère que le renversement de Bachar el-Assad va permettre à terme « le retour en toute sécurité des réfugiés syriens » dans leur pays, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
« La transition vers une normalité démocratique nous rend prudemment optimiste », a souligné Pavlos Marinalis lors d'un point-presse régulier, saluant « la chute du régime autoritaire d'Assad » mais sans s'exprimer directement sur le groupe islamiste HTS qui l'a renversé.
Les autorités suédoises ont annoncé qu'elles allaient suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens ainsi que leurs expulsions, au lendemain de la chute de Bachar el-Assad en Syrie.
"Compte tenu de la situation, il n'est tout simplement pas possible d'évaluer les motifs de protection à l'heure actuelle", a déclaré Carl Bexelius, responsable des affaires juridiques à l'office national suédois des Migrations dans un communiqué.
La décision formelle sera prise mardi.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a affirmé lors d'une conférence de presse que des "négociations indirectes ont lieu" en vue d'un accord sur la libération des otages.
"Nous pouvons être plus optimistes qu'auparavant, mais nous n'en sommes pas encore là", a-t-il noté. Selon lui, Israël est sérieux dans sa volonté de parvenir à un accord, et tout accord "sera lié à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza".
La Finul, l'ambassade des États-Unis au Liban et celle de France ont affirmé dans un communiqué conjoint que le comité international de surveillance du cessez-le-feu a tenu une réunion aujourd'hui à Naqoura "afin de coordonner son soutien à la cessation des hostilités" entre le Hezbollah et Israël.
Le comité "se réunira régulièrement et coordonnera étroitement ses travaux pour faire progresser la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et de la résolution 1701", ajoute le texte.
En image : Les Casques blancs syriens creusent dans la prison de Sednaya, à Damas, à la recherche de prisonniers qui pourraient être détenus sous terre.
Photo tirée de la chaîne Telegram des Casques blancs syriens
HRW a exhorté les rebelles syriens à garantir un traitement "humain" à tous, y compris aux anciens responsables, après le renversement du dirigeant syrien Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
Un cortège du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) est arrivé au point de passage syrien de Joussié dans le cadre d'une tournée à la frontière avec le Liban, selon une vidéo publiée par la LBC.
Électricité du Liban (EDL) a annoncé avoir terminé de réparer les dégâts causés par les frappes israéliennes sur la ligne de Zahrani-Nabatiyé au Liban-Sud.
Les détails ici.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé avoir demandé aux autorités syriennes de s'assurer que les stocks d'armes chimiques étaient en sécurité, après le renversement du dirigeant syrien Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
L'OIAC a déclaré avoir contacté la Syrie "afin de souligner l'importance primordiale de garantir la sûreté et la sécurité de tous les matériaux et installations liés aux armes chimiques" dans le pays.
Le Hamas a félicité le peuple syrien d'avoir "réalisé ses aspirations à la liberté et à la justice" et exhorté toutes les composantes de la société à s'unir et à dépasser les difficultés du passé.
"Nous nous tenons fermement aux côtés du peuple syrien et réaffirmons notre engagement en faveur de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Syrie", a déclaré le groupe. Il a également estimé que la Syrie "peut retrouver son rôle historique et central dans le soutien à la cause palestinienne et à sa résistance, tout en réaffirmant son leadership au sein des mondes arabe et islamique", a-t-il poursuivi.
Le Hamas a enfin condamné fermement "les actes d'agression répétés de l'occupation israélienne contre le territoire syrien » et a rejeté toute "ambition ou plan sioniste visant la Syrie".
Les rebelles houthis du Yémen ont revendiqué un tir de drone sur Israël où une explosion s'est produite ce matin sans faire de victimes dans un immeuble de la ville de Yavné, au sud de Tel-Aviv.
"Les unités de drones ont pris pour cible un objectif sensible de l'ennemi israélien a Yavné", a déclaré le porte-parole militaire des Houthis dans un communiqué.
La police israélienne a annoncé que trois Palestiniens capturés dans la bande de Gaza avaient été inculpés pour "terrorisme", une première depuis l'attaque menée le 7 octobre 2023 en Israël par le Hamas qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien, rapporte l'AFP.
"Pour la première fois depuis le début de la guerre, des actes d'inculpation ont été déposés aujourd'hui devant un tribunal israélien contre des membres du Hamas de Gaza, accusés d'appartenance à une organisation terroriste et d'intentions de commettre des attaques en Israël contre des civils et les forces de sécurité", affirme la police. "L'enquête est terminée" et "le parquet militaire a déposé (lundi) des actes d'accusation contre eux", ajoute la police dans son communiqué.
⚡ L'Allemagne, pays de l'UE qui accueille la plus importante diaspora syrienne, a suspendu les décisions sur les demandes d'asile en cours d'exilés syriens au lendemain de la chute de Bachar al-Assad, a annoncé la ministre de l'Intérieur, reprise par l'AFP.
Etant donné "l'incertitude actuelle", l'Office fédéral de l'immigration et des réfugiés a "décrété aujourd'hui un gel des décisions pour les procédures d'asile actuellement encore en cours" des exilés Syriens, a déclaré Nancy Faeser dans un communiqué.
L'Iran et la Russie partagent la responsabilité des crimes commis contre le peuple syrien, a affirmé le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte, au lendemain du renversement de Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
"La Russie et l'Iran étaient les principaux soutiens du régime Assad et ils partagent la responsabilité des crimes commis à l'encontre du peuple syrien", a indiqué M. Rutte dans un communiqué.
La Banque centrale de Syrie a affirmé que les dépôts sont en sécurité et ne seront pas touchés, selon un communiqué publié sur Facebook.
"La Banque centrale de Syrie poursuit son travail et continuera à contrôler et à superviser le travail des institutions financières bancaires et non bancaires", a-t-elle assuré, notant qu'elle n'a retiré aucun montant de livres syriennes en circulation.
La nouvelle administration syrienne devrait choisir Mohammad el-Bachir comme Premier ministre du gouvernement de transition, rapporte Al-Jazeera.
Il devrait être chargé de former un nouveau gouvernement pour gérer la phase de transition.
Les autorités autrichiennes ont annoncé au lendemain de la chute de Bachar el-Assad en Syrie, suspendre les demandes d'asile des réfugiés de ce pays et préparer "un programme d'expulsion", rapporte l'AFP.
"A partir de maintenant, l'ensemble des procédures en cours vont être stoppées", a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, alors que près de 100.000 Syriens vivent en Autriche et que des milliers ont déposé un dossier.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, devrait se rendre en Israël jeudi pour des discussions sur la Syrie et les efforts visant à négocier un accord sur les otages et le cessez-le-feu à Gaza, a rapporté Axios lundi, citant des responsables israéliens.
La Sûreté générale libanaise a annoncé qu’elle "contrôle désormais la situation" au point de passage frontalier de Jdeidet Yabous entre la Syrie et le Liban (du côté syrien faisant face à Anjar, dans la Békaa), en coopération avec l’armée libanaise et les Forces de sécurité intérieures, après les tentatives d’entrée illégale au Liban d’un nombre important de ressortissants syriens, selon l’Agence nationale d’information (Ani).
« En raison de l'absence de la Sûreté générale syrienne au poste frontière de Jdeidet Yabous, un grand nombre de Syriens ont afflué vers le poste frontière de Masnaa (côté libanais). Certains d'entre eux ont tenté d'entrer de force, sans se soumettre aux procédures de la SG », précise le communiqué publié par la SG.
La SG précise qu’elle a renvoyé les contrevenants en territoire syrien, et qu’elle n’a autorisé d’entrée en territoire libanais que ceux qui remplissent les conditions.
Au-delà de la Syrie, la chute de Bachar el-Assad ouvre aussi une nouvelle ère pour toute la région, notamment au Liban, où le Hezbollah – qui bat de l’aile après une guerre destructrice contre Israël – se retrouve dans une position inédite qui le rend plus affaibli que jamais. Salah Hijazi analyse la situation.
L’armée israélienne a annoncé sur X que ses forces de la 210è division poursuivent leurs "activités de défense" de la ligne de front entre Israël et la Syrie. "Les parachutistes entrent dans la zone tampon à l'intérieur de la Syrie pour renforcer la protection de la frontière" a souligné le porte-parole arabophone de l’armée, Avichay Adraee. "Les parachutistes et d'autres forces mènent des actions de défense avancée sur le terrain pour prévenir toute menace, et sont déployés dans la zone tampon aux points de contrôle", a-t-il poursuivi. "Les forces du génie, de l'infanterie et des blindés opèrent sous le commandement de brigades régionales et sont déployées le long de la frontière entre Israël et la Syrie dans le but de renforcer la défense de la zone", a-t-il conclu.
Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé un nouveau bilan de 44.758 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus de 14 mois, rapporte l'AFP.
Au moins 50 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 106.134 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Un centre commercial, des habitations et des commerces voisins ont été évacués à Jdeidet Marjeyoun au Liban-Sud, après un appel téléphonique israélien reçu par une personne lui demandant d’évacuer les boutiques de ce centre, situé à proximité d'un poste de l’armée libanaise, rapporte l’Agence nationale d’information.
Des mesures de sécurité ont été prises pour interdire l’accès au périmètre concerné.
Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé que son pays avait mené des frappes ces jours-ci sur des dépôts "d'armes chimiques" en Syrie, pour éviter qu'elles ne tombent aux mains de rebelles islamistes radicaux ayant renversé Bachar el-Assad dimanche, rapporte l'AFP
"Ceux qui contrôlent [...] Damas" aujourd'hui sont animés par "une idéologie extrême de l'islam radical" et "c'est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d'armes stratégiques [en Syrie] comme par exemple des restes d'armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu'elle ne tombent pas aux mains d'extrémistes", a déclaré Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
Le ministre libanais sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, se trouve au poste-frontière de Masnaa, entre le Liban et la Syrie au niveau de la Békaa, où il "suit la situation" des allées et venues de Syriens d'un côté à l'autre de la frontière. Selon l'Ani, il a appelé la Sûreté générale, en charge des procédures pour l'entrée et la sortie du territoire, à "prendre des mesures urgentes pour empêcher les tentatives d'entrées illégales de Syriens" fuyant la Syrie après la chute de Bachar el-Assad et à "renforcer immédiatement" les effectifs. Il a dans ce cadre chargé les Forces de sécurité intérieure d'envoyer des renforts, avec une unité motorisée, pour surveiller le poste-frontière et établir des barrages supplémentaires.
Depuis hier, des centaines de Syriens se massent de part et d'autre de la frontière : du côté libanais, des réfugiés et migrants souhaitent rentrer en Syrie après la chute du régime, tandis que du côté syrien, d'autres veulent fuir l'avancée des rebelles.
Retrouvez ici le reportage de Caroline Hayek sur la situation à Masnaa : À Masnaa, deux Syrie se croisent
Le Royaume-Uni prendra une décision "rapidement" concernant le retrait ou non du groupe islamiste HTC, à la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du président syrien Bachar el-Assad, de sa liste des organisations "terroristes", a annoncé un haut responsable du gouvernement, repris par l'AFP.
Interrogé sur la chaine Sky News, Pat McFadden, ministre chargé de la supervision de l'action gouvernementale, a indiqué que la question du retrait de ce groupe islamiste radical de la liste britannique des organisations "terroristes", était à l'étude.
Plus de détails ici.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a déclaré qu'Israël avait effectué plusieurs frappes nocturnes contre des positions militaires et des dépôts d’armes dans plusieurs régions de Syrie, après la fuite du président renversé Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
"Dès les premières heures qui ont suivi l’annonce de la chute de l’ancien régime, Israël a lancé des frappes aériennes intensives, détruisant délibérément des dépôts d'armes et de munitions", a déclaré l’OSDH. Les cibles de ces frappes nocturnes comprenaient des "dépôts d'armes de défense aérienne et de munitions" appartenant à l’armée syrienne dans les provinces côtières de Lattaquié et Tartous, a précisé l'OSDH. L'ONG a également indiqué qu’Israël avait lancé des frappes dans le sud du pays, visant Tal al-Hara près du plateau du Golan annexé par Israël, ainsi que des positions militaires à Izraa, dans la province de Deraa. D'autres frappes israéliennes ont détruit des entrepôts contenant des "armes antichars" dans la région de Qalamoun, à la périphérie de Damas, a ajouté l’Observatoire.
Deux Libanais, des frères de la famille Sinane, qui avaient été enlevés hier par l'armée israélienne, ont été libérés ce matin, confirme notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah. Samer et Samir Sinane ont été libérés via le village annexé de Ghajar, à cheval sur la Ligne bleue mais dont la partie nord avait été annexée de force par Israël en juillet 2023.
La libération des deux hommes s'est faite en coopération avec l'armée libanaise et la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul).
L'armée israélienne a fait état de la mort de quatre soldats dans le sud du Liban, premières pertes annoncées dans ses rangs depuis l'entrée en vigueur le 27 novembre d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Ces quatre soldats d'un même bataillon sont morts hier dans un bâtiment qui s'est effondré sur eux après avoir explosé, selon le Haaretz. L'armée israélienne enquête sur la possibilité que le bâtiment ait été piégé par une autre unité avant l'entrée des quatre soldats.
En vertu de l'accord de trêve conclu après plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah, l'armée israélienne, qui avait lancé son offensive terrestre au Liban le 30 septembre, dispose désormais d'un peu moins de 50 jours pour se retirer progressivement du Liban.
Au Liban-Sud, au cours des dernières heures, une frappe de drone israélienne a visé le quartier de Doura à Bint Jbeil. C'est déjà dans cette grande ville qu'une autre frappe de drone avait tué un civil et blessé quatre soldats plus tôt dans la journée.
Dans le caza de Tyr, des tirs d'artillerie ont visé Zebqine, endommageant plusieurs maisons, et Majdel Zoun, selon des sources locales contactées par notre correspondant Mountasser Abdallah.
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a affirmé que les auteurs d'exactions commises pendant le "régime" de Bachar el-Assad en Syrie devaient rendre des comptes dans le cadre du processus de transition politique à venir.
"Toute transition politique doit veiller à ce que les auteurs de violations graves répondent de leurs actes et à ce que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs actes. Il est impératif que toutes les preuves soient méticuleusement conservées en vue d'une utilisation à l'avenir", a déclaré M. Türk, lors d'une conférence de presse.
Le Kremlin a jugé "nécessaire" de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien des bases militaires russes en Syrie, au lendemain de la chute du président Bachar el-Assad, allié de Moscou, rapporte l'AFP.
"C'est l'objet de discussions avec ceux qui seront au pouvoir en Syrie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en assurant que la Russie faisait "tout ce qui est possible et tout ce qui est nécessaire pour entrer en contact avec ceux qui peuvent se charger d'assurer la sécurité" des bases militaires russes dans le pays.
La présidence russe a refusé de confirmer la présence de Bachar el-Assad en Russie, après que les agences de presse russes, citant une source au Kremlin, eurent indiqué que le dirigeant syrien y avait trouvé refuge avec sa famille, rapporte l'AFP.
"Je n'ai rien à vous dire sur les allées et venues du président Assad", a assuré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant qu'"il n'y a pas de réunion (prévue entre MM. Poutine et Assad) dans l'agenda officiel du président" russe. "Le monde entier a été surpris par ce qui s'est passé. Nous ne faisons pas exception", a-t-il ajouté.
À l’issue de la chute du régime de Bachar el-Assad, le Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient a appelé les responsables rebelles "à s'efforcer de contrôler les violations et à assurer la dignité de chaque citoyen, afin d’avancer ensemble vers un avenir radieux", rapporte l'Agence nationale d'information (Ani). L’Eglise a aussi invité "tous les Syriens quelle que soit leur appartenance ethnique, politique ou religieuse, à resserrer les rangs, à préserver les biens publics et privés, à cultiver la sécurité dans leur entourage et à tendre la main envers les responsables".
La Jordanie a dénoncé le déploiement la veille de l'armée israélienne dans la zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie, adjacente à la partie occupée par Israël du plateau syrien depuis 1967, rapporte l'AFP.
"Nous condamnons le fait qu'Israël soit entré sur le territoire syrien et ait pris le contrôle de la zone tampon", a dit le ministre des Affaires étrangères, Aymane Safadi, devant le Parlement à Amman. Il a dénoncé "une agression" qui représente "une violation du droit international, une escalade inacceptable et une atteinte à la souveraineté d'un Etat arabe." "Nous rejetons catégoriquement cette agression et affirmons que, lorsque nous parlons de l'unité de la Syrie, de son intégrité territoriale et de sa cohésion, cela inclut également ses frontières avec Israël", pays voisin de la Syrie et de la Jordanie.
Une explosion s'est produite ce matin sans faire de victimes au 15e et dernier étage d'un immeuble de la ville de Yavné, au sud de Tel-Aviv, ont indiqué les secours israéliens, l'armée faisant état de l'intrusion d'un drone "probablement" venu du Yémen.
Il y a eu "une explosion sur un balcon au 15e et dernier étage à Yavné", indique le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge. "Un drone probablement venu du Yémen a provoqué un impact dans la zone de Yavné", écrit l'armée dans un communiqué. Selon le MDA, les secouristes ont vu une "épaisse fumée s'élever du balcon" et des "destructions sur le balcon" mais "aucune victime n'a été trouvée" sur place.
L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar, repris par l'AFP.
"J'insiste là-dessus : il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré M. Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar el-Assad.
L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar, repris par l'AFP.
"J'insiste là-dessus : il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré M. Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar el-Assad.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé à la "formation d'un gouvernement inclusif" en Syrie, au lendemain de la chute de Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
"Nous attendons des acteurs internationaux, en particulier des Nations Unies, qu'ils tendent la main au peuple syrien et soutiennent la formation d'un gouvernement inclusif", a déclaré le chef de la diplomatie turque devant un parterre d'ambassadeurs à Ankara.
L'Iran a ouvert une ligne de communication directe avec les rebelles en Syrie après la chute de Bachar el-Assad, selon une source haut placée en Iran citée par Reuters. Cette initiative vise à "éviter une trajectoire hostile" entre les deux pays.
🇱🇧 Après la frappe israélienne sur la route de Saf el-Hawa à Bint Jbeil, au Liban sud, à proximité d’un point de contrôle de l’armée libanaise, cette dernière a confirmé le bilan précédemment donné par notre correspondant, d'un civil tué et quatre soldats blessés. « L'ennemi israélien a pris pour cible une voiture près du point de contrôle de l'armée à Saf el-Hawa à Bint Jbeil, tuant un civil et blessant modérément 4 soldats », a précisé le communiqué de l’armée sur X.
Au Liban-Sud, une frappe de drone israélienne sur une voiture a fait un mort à Bint Jbeil. Le véhicule a été ciblé alors qu'il se trouvait près d'un barrage de l'armée libanaise dans la ville. Quatre personnes, dont des soldats libanais, ont également été blessés.
Aux premières heures de la journée, des tirs de mitrailleuse israéliens ont visé Naqoura, dans le caza de Tyr.
La Chine a appelé à trouver "une solution politique" en Syrie, après la chute du président Bachar el-Assad, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes, rapporte l'AFP.
"Nous souhaitons que toutes les parties concernées agissent dans l'intérêt fondamental du peuple syrien, afin de trouver rapidement une solution politique permettant de rétablir la stabilité en Syrie", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse régulière.
Au Liban, dans son avertissement quotidien à la population, Avichay Adraee, a rappelé aux Libanais qu’il leur est interdit de se rendre « au sud de la ligne » qui marque la présence de l’armée israélienne, délimitée par les villages de Chebaa, Hebbariyé, Marjeyoun, Arnoun, Yohmor, Kantara, Chakra, Baraachit, Yater et Mansouri, mais aussi dans les autres villages du Liban sud où se trouve l'armée israélienne.
« Les forces de défense n'ont pas l'intention de vous prendre pour cible, il vous est donc interdit à ce stade de retourner dans vos maisons à partir de cette ligne vers le sud jusqu'à nouvel ordre », a-t-il insisté sur X.
🔴 L'armée israélienne, qui n'a pas revendiqué ces bombardements, a par contre annoncé que ses troupes sont entrées le versant syrien du Mont Hermon, dans le Golan, "dans le cadre de son déploiement dans la zone tampon", évoquant vouloir "protéger la sécurité des citoyens du Golan" occupé et du reste d'Israël. "L'armée n'est pas impliquée dans les événements en Syrie et continuera à oeuvrer pour protéger la zone tampon", a indiqué le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, sur X.
C'est la première fois qu'Israël s'empare d'un territoire en Syrie depuis la guerre de 1973. Selon le média Axios, Israël a informé les États-Unis à l'avance de son opération, qui vise à prendre le contrôle de la zone tampon à la frontière avec la Syrie et de plusieurs autres sites clés du côté syrien de la frontière. Israël a indiqué à l'administration Biden qu'il s'agissait d'une opération temporaire qui durerait de quelques jours à quelques semaines, jusqu'à ce que la situation sécuritaire le long de la frontière se stabilise, ont indiqué des responsables israéliens et américains.
En Syrie, après la chute du régime de Bachar el-Assad suite à une offensive rebelle éclair, l'armée israélienne a accéléré la cadence de ses frappes sur le pays, bombardant en vagues successives des bases militaires, des centres de recherche et des dépôts d'armes dans plusieurs régions, notamment à Damas et Deir ez-Zor.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des développements au Proche-Orient, au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, au 430e jour de guerre à Gaza et alors qu'un cessez-le-feu au Liban, entre le Hezbollah et l'armée israélienne, va entrer dans sa deuxième semaine.
Le paysage régional se transforme.
Restez informés pour 1$ seulement !
Cet article est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information de qualité en continu.
Vous avez déjà un compte? Connectez-vous ici