Depuis le début de la guerre au Liban-Sud en octobre dernier, dans le sillage du conflit à Gaza, les avions de chasse israéliens ont franchi à maintes reprises le mur du son au-dessus du territoire libanais, notamment la capitale Beyrouth au cours des derniers jours, provoquant de fortes détonations qui ont semé la panique parmi les Libanais... faisant parfois des blessés et occasionnant quelques dégâts matériels.
Les dommages les plus importants ont été enregistrés dans le Sud, où une mère et son fils ont été hospitalisés début juillet à la suite de l’effondrement d’une partie du toit de leur maison à Nabatiyé.
Si dans la Békaa les dégâts restent limités, selon notre correspondante Sarah Abdallah, qui affirme que les habitants prennent des mesures préventives lorsqu’ils entendent des avions de chasse survoler la région, ce n'était pas le cas à Beyrouth, où plusieurs immeubles ont vu leurs façades brisées mardi, après un survol d'avions de chasse israéliens peu avant le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ces jets ont à nouveau franchi le mur du son au-dessus de la capitale libanaise, à plusieurs reprises mercredi en début d'après-midi.
Comment donc éviter les dégâts dans ce genre de situations ? Youssef Faouzi Azzam, directeur de Safe Building Alliance, une ONG qui sensibilise aux risques sécuritaires dans les bâtiments, dresse une liste de mesures préventives à prendre, dans un communiqué repris par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) :
– Garder les fenêtres et les portes vitrées ouvertes, ne serait-ce que légèrement, pour réduire la pression exercée par le franchissement du mur du son.
– Remplacer les vitres fissurées ou cassées.
– Réparer les plafonds fissurés.
– Éviter de placer des meubles ou des lampadaires à proximité des lits.
– Veiller à ce que les armoires, les bibliothèques, les étagères, les faux plafonds et les chauffe-eau soient bien fixés.
On en est à réfléchir sur la façon de nous protéger contre les aléas d’une guerre concoctée par des vendus pour défendre les intérêts d’autres pays. Quel peuple et quels gouvernants pitoyables qui consentent à plâtrer une jambe de bois pour faire croire à leur compétence et à leur implication alors qu’ils avaient tout le loisir de refuser le fait accompli en imposant notre armée sur nos frontières pour stopper cette guerre insensée et destructrice qui n’a de but que de nous anéantir.
12 h 33, le 10 août 2024