La coordinatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a déclaré mardi soir que la diplomatie avait encore une chance d'empêcher une aggravation du conflit, alors que les combats se poursuivent entre le Hezbollah et Israël, à la frontière entre le Liban et l'État hébreu.
« Avec la prévention et la désescalade en tête de notre agenda, notre attention collective, notre plaidoyer et notre pression doivent avant tout viser à exhorter les belligérants à une cessation des hostilités », a déclaré Mme Wronecka devant le Conseil de sécurité des Nations unies, lors d'une réunion d'information sur la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
La résolution 1701, qui a facilité la fin de la guerre entre le Hezbollah et Israël en 2006, appelait à la cessation totale des hostilités, au déploiement de l'armée libanaise au Sud-Liban, au retrait parallèle des forces israéliennes derrière la Ligne bleue, au renforcement de la force des Nations unies (Finul) pour accompagner l'armée libanaise, et à l'établissement d'une zone démilitarisée entre la Ligne bleue et le fleuve Litani.
« S'attaquer aux causes profondes du conflit »
Mme Wronecka a encore affirmé que la situation actuelle met en évidence les dangers que la mise en œuvre incomplète de la résolution 1701 fait peser sur le Liban, Israël et la stabilité de la région dans son ensemble. « Il ne suffit plus de revenir au calme et à la stabilité relative qui prévalaient avant le 8 octobre. Un processus politique, ancré dans la mise en œuvre complète de la résolution 1701, pour s'attaquer aux causes profondes du conflit et assurer une stabilité à long terme, est devenu nécessaire », a-t-elle déclaré.
Au lendemain de l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un « front de soutien » contre Israël pour soutenir son allié palestinien. Cela a conduit à des affrontements quasi quotidiens entre les deux parties, faisant plus de 300 victimes, dont 52 civils côté libanais.
En outre, Joanna Wronecka a souligné le rôle essentiel d'une armée libanaise habilitée et dotée de ressources suffisantes pour la pleine mise en œuvre de la résolution 1701, y compris sa coopération avec la Finul.
La coordinatrice spéciale a déclaré que l'unité du Conseil de sécurité derrière les efforts visant à maintenir la souveraineté, l'intégrité territoriale et la stabilité politique du Liban était également essentielle.
Le Conseil de sécurité des Nations unies en a été informé par le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. Le Conseil s'est réuni en consultations à huis clos pour examiner le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur la mise en œuvre de la résolution.
Cette guerre au sud de notre pays n’est qu’une diversion dont les corrompus font semblant de s’en occuper pour noyer le poisson. Le pays est exsangue et le peuple est à l’agonie pendant que eux essaient de raisonner un parti à fortiori vendu armé par un pays étranger fait la guerre sur notre sol pour l’achever, au lieu de le stopper dans sa sale besogne en dénonçant ses agissements qui dépassent l’entendement pour n’importe quel patriote du monde où qu’il se trouve. Traîtres et incompétents, ils jouissent de leur postes fruit de leur collaboration honteuse.
15 h 34, le 21 mars 2024