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Politique - Interview

Ala' Moussa à « L’OLJ » : Le Liban doit faire partie des arrangements de l'après-Gaza

Dans un entretien accordé à notre journal, l’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth estime qu’ « il faut se préparer à toutes les éventualités » sur le front sud.

Ala' Moussa à « L’OLJ » : Le Liban doit faire partie des arrangements de l'après-Gaza

L’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth, Ala’ Moussa à son arrivée vendredi 1er mars 2024 au Sérail pour une réunion, au côté de ses collègues du quintette, avec le Premier ministre Nagib Mikati. Photo Mohammad Yassine.

Bien que nouvellement arrivé au Liban, l’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth Ala’ Moussa, qui se distingue par son dynamisme et son activité, a une compréhension approfondie du dossier libanais et de l’équilibre des forces sur la scène locale. Il...
Bien que nouvellement arrivé au Liban, l’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth Ala’ Moussa, qui se distingue par son dynamisme et son activité, a une compréhension approfondie du dossier libanais et de l’équilibre des forces sur la scène locale. Il...

commentaires (4)

Si tous les politiciens libanais avaient un brin de patriotisme, on n’en serait pas là. Tout ce qui intéresse ces gens là c’est de trouver des astuces pour perpétuer le système de corruption installé depuis plusieurs décennies en s’assurant d’être réélus pour en profiter sans être démasqués ni punis. Voilà tout. Comment voulez-vous qu’ils arrêtent leur jeu de destruction volontaire en sacrifiant leurs propres intérêts. Vous avez dit pays, quel pays? C’est une porcherie puante et infestée où ils se bouffent les uns les autres jusqu’au dernier souffle en espérant gagner quelques pécules.

Sissi zayyat

14 h 00, le 04 mars 2024

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Commentaires (4)

  • Si tous les politiciens libanais avaient un brin de patriotisme, on n’en serait pas là. Tout ce qui intéresse ces gens là c’est de trouver des astuces pour perpétuer le système de corruption installé depuis plusieurs décennies en s’assurant d’être réélus pour en profiter sans être démasqués ni punis. Voilà tout. Comment voulez-vous qu’ils arrêtent leur jeu de destruction volontaire en sacrifiant leurs propres intérêts. Vous avez dit pays, quel pays? C’est une porcherie puante et infestée où ils se bouffent les uns les autres jusqu’au dernier souffle en espérant gagner quelques pécules.

    Sissi zayyat

    14 h 00, le 04 mars 2024

  • 4) On ne change pas une équipe qui perd ni un système qui échoue. La crise est l’occasion de "discussions", "d’échanges", de "concertations" qui aboutiront à un "accord", que, bien sûr, personne ne respectera. D’où nouvelle crise, nouvelles discussions etc. Les libanais ont inventé le mouvement perpétuel!

    Yves Prevost

    08 h 49, le 04 mars 2024

  • 2) Pourquoi se casser la tête à faire simple quand il est si simple de faire compliqué. Conformément à l’article précédent, la résolution d’un problème ne présente d’intérêt que si elle en soulève un autre. 3) Le gouvernement est dit "d’unité nationale", c-à-d composé de ministre choisis de telle sorte qu’ils ne peuvent s’entendre sur aucun sujet important, seulement, à la rigueur, sur la couleur du tapis qui recouvre la table de la salle de réunion. D’où troc, bazar etc. conformément à la règle d’or énoncée plus haut.

    Yves Prevost

    08 h 48, le 04 mars 2024

  • L’ambassadeur égyptien a parfaitement compris le système libanais. Le Liban a inventé une forme de gouvernement originale: "la démocratie consensuelle", fondée sur quelques principes simples tous rattachés à la règle d’or exposée ci-dessous: 1) Les paroles, voire les sous-entendus, ont plus de poids que les signatures. Il existe bien, pour le décor, un texte appelé "Constitution", mais la règle d’or est le troc, le bazar, le compromis. Occasion pour les ministres de se remplir les poches, ce qui, convenons-en, est bien le but ultime de tout gouvernement.

    Yves Prevost

    08 h 47, le 04 mars 2024

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