L'émissaire américain Amos Hochstein lors d'une conférence de presse à Baabda, le 27 octobre 2022. Photo d'archives Dalati et Nohra
L'émissaire du président Joe Biden, Amos Hochstein, s'est rendu lundi en Israël pour discuter de questions liées à la frontière nord avec le Liban, et notamment des moyens d'empêcher que le conflit à Gaza ne s'étende, a indiqué un responsable américain, selon Reuters.
« Ce voyage s'inscrit dans le prolongement de la visite de M. Hochstein à Beyrouth au début du mois, au cours de laquelle il a clairement indiqué que les États-Unis ne voulaient pas que le conflit à Gaza s'aggrave et s'étende au Liban », a affirmé le responsable. « Pendant son séjour en Israël, M. Hochstein insistera sur le fait que le rétablissement du calme le long de la frontière nord d'Israël est de la plus haute importance pour les États-Unis et qu'il devrait s'agir d'une priorité absolue tant pour Israël que pour le Liban », a-t-il ajouté.
L'année dernière, l'émissaire américain avait contribué à la conclusion d'un accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et Israël, ce qui a permis aux deux États de trouver un terrain d'entente en vue de l'exploration énergétique en mer.
Dans les mois qui ont précédé l'attaque du 7 octobre contre Israël par le Hamas, M. Hochstein avait déclaré que Washington étudiait la possibilité de résoudre le différend frontalier qui oppose le Liban et Israël. Toutefois, les tensions se sont intensifiées le long de la frontière depuis le conflit à Gaza qui a tué 1.200 personnes en Israël, selon l'État hébreu. La riposte israélienne - un bombardement et une invasion terrestre de Gaza - a tué plus de 12.300 personnes, selon les responsables sanitaires dans la bande de Gaza.
Le Hezbollah attaque les troupes israéliennes à la frontière libanaise tandis qu'Israël lance des frappes aériennes et d'artillerie contre le sud du Liban. Il s'agit des violences les plus meurtrières entre les deux camps depuis la guerre de l'été 2006.
commentaires (2)
On arrive à regretter Trump dans une situation aussi dramatique. Au moins il a le mérite de faire peur au fous qui se prennent pour des génies de la politique et de leur montrer qu’il peut être encore plus fou s’ils daignent provoquer la plus grande puissance militaire du monde. Arrive un moment où il ne faut pas jouer au plus sage ni au plus nuancé. Tous ces simulacres de force, retenez-moi ou je fais un malheur n’aurait pas eu lieu si Trump était aux commandes et je ne suis absolument pas fan de lui, mais il a prouvé que sa méthode du plus fou fonctionne toujours.
Sissi zayyat
12 h 45, le 21 novembre 2023