L’épanouissement professionnel signifie éprouver un sentiment bienfaisant et réjouissant d’accomplissement et de développement dans notre travail. Le premier pilier de notre épanouissement professionnel réside dans la cohérence entre notre personnalité et la nature du travail envisagé. Pour cela, il faudrait planifier consciencieusement notre carrière en se basant sur une analyse introspective qui mette en lumière nos capacités et vulnérabilités. Cela nous permettra de choisir une formation en harmonie avec nos inclinations et prédispositions. Par exemple, si nous possédons des aptitudes pour les mathématiques et les statistiques, nous pouvons envisager des professions telles que la finance, la comptabilité et l’actuariat. D’un autre côté, si nous sommes attirés par la créativité et l’ingéniosité, nous pourrons considérer des métiers tels que l’architecture, la décoration et la publicité.
De plus, l’aspect psychologique ne doit pas être négligé dans le choix d’une profession. Les personnes introverties se distinguent généralement dans des rôles axés sur la réflexion et l’introspection, comme la recherche scientifique et la création artistique. En revanche, les personnes extraverties se démarquent habituellement dans des fonctions impliquant un contact humain spontané et régulier, comme la gestion d’équipe et la relation publique. Pour optimiser nos chances d’épouser un métier compatible avec notre habileté et personnalité, il est bénéfique de solliciter l’aide de conseillers en orientation. Ils pourraient nous prodiguer de précieux conseils qui sont basés sur de solides évaluations cognitives, affectives et conatives.
Le deuxième pilier de notre épanouissement professionnel est la compétence. Si nous possédons la faculté et la volonté d’apprendre et de comprendre, nous pouvons acquérir une expertise distinctive qui nous procurera un avantage considérable dans notre profession. Cependant, la maîtrise d’une compétence supérieure prend du temps. Par conséquent, il est important de s’éduquer et de progresser rapidement, sans perdre trop de temps. À cet égard, nous devons prendre exemple sur l’eau qui s’écoule d’une baignoire et s’infiltre chez notre voisin du dessous. En observant son parcours en fonction de la gravité, nous constatons que l’eau agit de manière opportuniste, empruntant le chemin le plus court et exploitant les moindres fissures du plancher. Nous devons être aussi efficace que l’eau. Par exemple, si nous éprouvons une attraction particulière pour le domaine de l’investissement, apprenons le langage de la finance dès notre jeune âge pour maximiser nos chances de le maîtriser entièrement dans notre domaine de prédilection. Par analogie, si nous nous initions à la langue chinoise commune (ou plus précisément le mandarin) dès notre enfance, nous aurons plus de facilité à l’assimiler dans notre esprit que si nous l’apprenons à l’âge adulte.
Le troisième pilier de notre épanouissement professionnel est notre quête d’indépendance. Tout comme nous aspirons à la liberté dans notre vie personnelle, nous convoitons également l’émancipation dans notre domaine professionnel. Cette soif innée de liberté est illustrée par le discours de Patrick Henry, l’une des figures emblématiques de la révolution américaine, lorsqu’il prononça ces paroles mémorables : « Donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort. » De plus, lorsque nous gérons notre propre travail de manière autonome, sans contraintes futiles ou interférences inutiles, nous sommes plus en mesure de prendre des décisions visant à maximiser notre assiduité et productivité. En outre, la liberté aiguise les sentiments d’appréciation et de compréhension au travail. Cette marque de confiance renforce notre loyauté et nourrit notre créativité. Par ailleurs, l’indépendance nous permet d’organiser judicieusement et efficacement notre emploi du temps, comme, par exemple, concilier nos engagements professionnels et nos nécessités personnelles.
Le quatrième pilier de notre épanouissement professionnel est notre désir ardent et fervent de recevoir une récompense acceptable et équitable en échange de notre labeur et sueur. Il existe deux types de récompense dans une carrière : les plaisirs intrinsèques et les gratifications extrinsèques. Les plaisirs intrinsèques proviennent de la satisfaction que nous éprouvons pendant l’exercice de notre métier. À titre d’exemple, la raison pour laquelle un médecin se délecte d’effectuer une opération délicate est qu’il aime viscéralement l’aspect physique et psychique de l’activité chirurgicale.
Dans ce contexte, certaines personnes estiment que la passion est essentielle pour prétendre à la réussite professionnelle. Cependant, cette supposition n’est pas tout à fait exacte. Le simple fait d’aimer intensément une activité ne signifie pas nécessairement que nous excellerons dans sa pratique. Par exemple, nous pouvons être passionné par le football, mais cet enthousiasme ne fait pas de nous un virtuose du ballon rond si nous ne possédons pas le potentiel nécessaire pour être un futur bon footballeur. De même, nous pouvons éprouver un profond plaisir à cuisiner, mais gérer un restaurant au quotidien, avec ses innombrables difficultés et contrariétés, est une tout autre histoire.
En ce qui concerne les gratifications extrinsèques, elles sont liées aux avantages externes à l’activité d’accomplir un travail lui-même, comme la rémunération, la promotion et d’autres formes de compensation. Il est important de noter que les gratifications extrinsèques ne se limitent pas à la seule dimension financière ou pécuniaire. Elles revêtent également une dimension mentale et morale d’une importance primordiale, comme, par exemple, les signes d’attention et d’affection de nos collègues ainsi que les marques de reconnaissance et de bienveillance de nos supérieurs.
En conclusion, les quatre piliers fondamentaux qui constituent l’essence même de notre épanouissement professionnel sont la cohérence, la compétence, l’indépendance et la récompense. Tout comme un édifice perdrait sa stabilité en l’absence d’un de ses fondements principaux, l’épanouissement professionnel serait sérieusement compromis si l’un de ces quatre piliers essentiels venait à manquer.
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