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Société - Liban

Riad Salamé ne comparait pas devant la chambre d'accusation, faute d'avoir été notifié

Trois commissariats ont été chargés de transmettre la convocation à la séance à l'ex-gouverneur, mais il était introuvable. 


Riad Salamé ne comparait pas devant la chambre d'accusation, faute d'avoir été notifié

Le gouverneur de la BDL Riad Salamé à Beyrouth, le 20 décembre 2021. Joseph Eid/AFP

La chambre d'accusation de Beyrouth a reporté au 29 août l'audience de l'ancien gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé, faute d'avoir pu notifier ce dernier de sa convocation à l'interrogatoire prévu ce mercredi. Sans notification officielle, Riad Salamé n'a pas comparu devant les magistrats Sami Soudki, Lama Ayoub et Mohammad Chehab, chargés de la permanence à la chambre d'accusation lors de la période de vacances judiciaires, s'étendant du 15 juillet au 15 septembre.

La convocation de M. Salamé à l'audience n'a pas pu lui être transmise, la police, chargée de lui remettre le document officiel, ne l'ayant trouvé ni à ses résidences de Safra et Rabieh ni à la BDL, selon une haute source judiciaire. Trois commissariats, ceux de Ghazir, Antélias, et un à Beyrouth, étaient chargés de cette procédure qui s'est avérée infructueuse.

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Une source proche de l'affaire a confirmé que M. Salamé n'avait pas été notifié, ne se trouvant dans aucun des trois lieux où la convocation a été transmise. Interrogé sur la possibilité que d'autres personnes réceptionnent, à l'adresse de l'ex-gouverneur, la convocation, cette source a affirmé que « selon la loi, les personnes travaillant pour M. Salamé peuvent le faire », mais que cela n'a pas été le cas. Faute de comparution, « la séance de la chambre d'accusation a été levée ». La source ajoute que l'avocat de l'ex-gouverneur n'a eu droit à présenter aucune demande aux magistrats, conformément aux dispositions de la loi pénale. 

La chambre d'accusation avait décidé de convoquer Riad Salamé jeudi dernier, après avoir annulé la décision du premier juge d'instruction de Beyrouth, Charbel Abou Samra, de laisser libre l'ancien gouverneur, à l'issue de son dernier interrogatoire mercredi dernier. Le magistrat avait, à la fin de l'audience, demandé à M. Salamé de se tenir à disposition de la justice. La décision d'Abou Samra avait fait l'objet d'un appel de la part de la chef du contentieux de l'État, Hélène Iskandar, qui s'est constituée partie civile dans l'affaire Riad Salamé pour préserver les intérêts de l'État libanais

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L'ex-gouverneur était interrogé depuis plusieurs semaines dans le cadre de poursuites engagées par la justice libanaise contre lui en février dernier pour « faux et usage de faux, blanchiment d’argent, enrichissement illicite et évasion fiscale ». 

Il fait également l'objet de plusieurs enquêtes en Europe pour soupçons de corruption. Riad Salamé se défend contre ces accusations.

La chambre d'accusation de Beyrouth a reporté au 29 août l'audience de l'ancien gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé, faute d'avoir pu notifier ce dernier de sa convocation à l'interrogatoire prévu ce mercredi. Sans notification officielle, Riad Salamé n'a pas comparu devant les magistrats Sami Soudki, Lama Ayoub et Mohammad Chehab, chargés de la permanence à la chambre...
commentaires (5)

Il disparaît sur commande. Ça n’est lui qui était fêté il y a quelques jours devant la BDL avec zaffé et tout le tintouin? N’est pas lui qui a été interviewé et en direct par une chaîne de télé sous le nez et la barbe de la justice qui le cherchait soit disant depuis des mois? TFEHH walk TEFFFFHHH

Sissi zayyat

10 h 23, le 10 août 2023

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Commentaires (5)

  • Il disparaît sur commande. Ça n’est lui qui était fêté il y a quelques jours devant la BDL avec zaffé et tout le tintouin? N’est pas lui qui a été interviewé et en direct par une chaîne de télé sous le nez et la barbe de la justice qui le cherchait soit disant depuis des mois? TFEHH walk TEFFFFHHH

    Sissi zayyat

    10 h 23, le 10 août 2023

  • Avez-vous regardé à Faraya ?

    Ca va mieux en le disant

    19 h 40, le 09 août 2023

  • Quelle farce, Ces juges ne connaissent donc pas le mandat d'amener qui confère à la police le pouvoir d'arrêter cet individu , donc si je suis convoqué demain, je me faire porter pâle même si pour certains s'applique cette citation " selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ''...Qui dit tout.

    C…

    18 h 03, le 09 août 2023

  • Maameltein! Easy peasy….

    Samir Tabet

    17 h 30, le 09 août 2023

  • Quelle mascarade !

    LeRougeEtLeNoir

    16 h 11, le 09 août 2023

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