Rechercher
Rechercher

Politique - RECIT

Riad Salamé, comme une odeur de fin de règne

Le gouverneur de la banque centrale s’est rendu indispensable au point que son départ menace de faire trembler un système déjà à terre. Entre soulagement et saut dans l’inconnu, L’Orient-Le Jour fait le récit des derniers jours d’une fin de règne opaque. 

Riad Salamé, comme une odeur de fin de règne

Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban de 1993 à 2023. Illustration Guilhem Dorandeu

Un dernier acte sans baisser de rideau ni clap de fin. Dans quelques jours, le 31 du mois, Riad Salamé s’en ira en silence. À l’ombre des projecteurs, il s’éclipsera. Il quittera son appartement de fonction au dernier étage de la Banque du Liban, rejoindra le confort d’une maison dans les hauteurs de Rabié et refermera trois décennies d’« ingénieries » ayant contribué à façonner le Liban d’aujourd’hui. Une page de l’histoire se tournera ce jour-là. Pas de discours, pas de cérémonial, pas non plus de vœux pour l’après. Le compte à rebours a commencé, mais on ne sait presque rien de ce qui suivra. L’homme emporte avec lui les secrets du palais. Il laisse une institution dépassée, barricadée derrière des blocs de béton, débordée par une crise qu’elle a participé à engendrer. Et un pays qui lui ressemble : malade d’avoir trop vécu de ses illusions. 

Trente ans jour pour jour après son entrée dans le club sélect des patrons de banque centrale, le prestidigateur de la finance libanaise tire sa révérence dans l’indifférence quasi générale. Suspendu à une présidentielle qui ne vient pas, le pays attend surtout un déclic politique. Alors que la vacance à Baabda bloque depuis des mois toute avancée sur les nominations de première catégorie, le dossier du gouverneur de la BDL n’est pas la priorité. « Il faut d’abord élire un président de la République », martèle Mohammad Afif Naboulsi, porte-parole du Hezbollah.

Entre le mirage de la saison estivale et les drames du quotidien, les Libanais semblent pour leur part occupés à survivre au soleil. Les rares qui s’aventurent à commenter la pénible chute de l’ancien « magicien » le font sur le ton de la plaisanterie : Riad Salamé l’« indéboulonnable » aura finalement cédé. Lâché par les plus fidèles d’entre les siens, le septuagénaire est désormais une charge pour son pays. « Une liability », reconnaît un cadre dirigeant de banque. « Un fardeau politique très lourd », abonde un économiste proche des Forces libanaises. Déjà écorché par la crise qui frappe le pays depuis 2019, le mythe a depuis fini de s’écrouler sous le poids des procédures judiciaires entamées au Liban et à l’étranger. Ses détracteurs politiques ne ratent pas une occasion de le rappeler. « Il aurait dû démissionner depuis bien longtemps », lâche Maya Maalouf, porte-parole du Courant patriotique libre.

Lire aussi

Riad Salamé à nouveau auditionné : toutes les options restent ouvertes

Riad Salamé a aujourd’hui troqué sa BM série 7 pour un convoi de voitures blindées : lors de ses rares excursions en dehors de l’enceinte fortifiée qu’est devenue la banque centrale, l’homme ne se déplace plus sans une sécurité renforcée. Autour de lui, le désaveu fait tache d’huile. Lorsqu’il n’est pas directement mis en examen pour complicité, son entourage tente de se faire oublier. Les Libanais sont nombreux à avoir profité des politiques financières et monétaires de l’après-guerre. Mais le clan Salamé est devenu un symbole. Recouvert d’opprobre, il incarne la vénalité des puissants. Celle qui pendant des décennies s’est faite aux dépens de l’intérêt collectif.

One-man-show

Le reste, la gloire et le succès, appartiennent à un autre temps. Un temps où Riad Salamé était accueilli en héros à Yarzé afin de recevoir les insignes de chevalier de la Légion d’honneur sur recommandation du président français Jacques Chirac, en hommage aux « services rendus » au Liban. L’« homme-clé de la reconstruction », avait alors applaudi l’ancien ambassadeur français Daniel Jouanneau, avait « rebâti à Beyrouth une place régionale fondée sur les services financiers ». Il n’est pas le seul à le penser. De Paris à Washington, la bonne société célèbre ce « technicien » de l’ombre, nommé « meilleur gouverneur de banque centrale arabe » en 1996. Son « génie », disait-on, était d’être parvenu à préserver la monnaie nationale et, avec elle, le rang économique du Liban d’après-guerre. L’ancien homme de confiance de Rafic Hariri est adulé parce qu’il semble réussir là où la politique échoue.

Pendant des années, sinon des décennies, le patron de la plus haute institution financière gère son royaume « comme un one-man-show », confie l’ ancien haut responsable de la BDL. Au fil des ans, il élargit les prérogatives associées au poste. Jusqu’à occuper tout l’espace, contournant les organes en place et marginalisant le rôle des vice-gouverneurs. « Toutes les décisions ne passent pas par le Conseil central – l’ensemble des ingénieries financières, comme Sayrafa, ont ainsi été décidées par Riad Salamé en personne », explique un ancien haut responsable de la BDL. Une ultrapersonnalisation de la fonction qui se retournera plus tard contre l’homme. 

Ses « ingénieries » financières promettaient la lune, elles accoucheront du pire. Au lendemain de la guerre civile, la politique de stabilité monétaire et d’attraction de capitaux extérieurs grâce à des taux d’intérêt élevés augurait de jours heureux. Riad Salamé assure pouvoir renflouer les caisses de l’État, financer la reconstruction du pays, tout en fournissant aux banques et aux particuliers des gains faciles. Mais l’argent reçu ne sert en réalité qu’à financer la dette et un budget déficitaire : l’économie réelle ne décolle pas, le Liban devient un corps sous perfusion extérieure réclamant toujours plus. Le tour de passe-passe ne fonctionne plus. La magie retombe comme un soufflé. 

Lire aussi

Les six enjeux de l’après-Salamé

Mais la fin de règne n’est pas que soulagement. Le départ de celui qui, trente ans durant, s’était présenté comme le parrain du secteur bancaire est aussi source d’inquiétude. « Sa principale politique a été de maintenir les banques à flot, quoi qu’il en coûte. Il le présente d’ailleurs comme un succès : sous son mandat, aucune banque n’a fait faillite », explique un responsable bancaire, avant de rappeler que le gouverneur parvient jusqu’à ce jour à « récompenser » les banques grâce aux commissions réalisées sur la plateforme Sayrafa. Cette dernière, gérée dans la plus grande opacité par Riad Salamé, que nous n’avons pas pu contacter, est l’une des principales pommes de discorde entre le gouverneur et ses quatre vice-gouverneurs. Ces derniers « sont anxieux parce qu’ils n’ont pas tous les tenants et aboutissants du jeu entre la BDL et les changeurs », affirme une source proche du dossier ayant requis l’anonymat. Créé en juin 2020 afin de réguler le cours de la livre libanaise face au dollar, l’instrument devrait être prochainement remplacé par une nouvelle plateforme de change, gérée cette fois par une compagnie privée. En attendant, Riad Salamé s’est rendu indispensable au point que son départ remet en question les rapports entre l’institution et les différents acteurs économiques. 

L’infréquentable

Après les premiers signes de malaise – dû notamment à l’explosion de la dette publique tout au long des années 90 puis 2000 –, le soulèvement d’octobre 2019 marque le véritable coup d’envoi d’une chute express. Entre 2020 et 2022, les procédures judiciaires initiées à Paris, Berlin, Genève ou au Luxembourg confirment ce que certains Libanais suspectent depuis quelque temps. À la tête de la BDL, Riad Salamé semble avoir organisé un pillage en règle des caisses de l’État. On lui reproche d’avoir détourné plusieurs centaines de millions de dollars avec l’aide de deux complices – son frère Raja et son ancienne assistante, Marianne Hoayek. En mettant au point un dispositif pensé pour acheminer l’argent public vers des comptes à l’étranger, Riad Salamé se serait également assuré d’irriguer au passage les réseaux politiques et clientélistes lui permettant de rester aux commandes. Si l’intéressé dément catégoriquement toutes ces accusations, la gravité des charges pesant sur le patron de la plus haute instance financière du pays l’aurait, ailleurs, immédiatement disqualifié. Mais au pays de toutes les impunités, ses soutiens tiennent bon. « On ne change pas d’officier pendant une guerre », aime rappeler Nagib Mikati.

Il faut attendre l’hiver 2022 pour que la nécessité d’un remplacement fasse timidement son chemin dans les cercles du pouvoir. C’est à ce moment que certains de ses plus fidèles soutiens commencent à envisager l’alternative. Malgré de réelles craintes quant à une possible influence accrue du Hezbollah, Washington se rend à l’évidence : la multiplication des affaires judiciaires rend Riad Salamé de plus en plus infréquentable. Nagib Mikati, dont l’appui n’avait pas fléchi jusqu’aux derniers mois de l’année 2021, revoit également sa copie. « Il s’est enfin rendu compte que le magicien de la finance n’avait aucun plan sérieux de sortie de crise », affirmait une source anonyme à L’OLJ en mars 2022. Après six mandats et trois décennies de règne indiscuté, le Liban envisage pour la première fois de clore le chapitre « Salamé ». Pour le remplacer, plusieurs noms sont avancés. Camille Abousleiman, ancien ministre du Travail, ou bien Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI), font partis des favoris, bien que ce dernier ne soit pas intéressé par le poste.

Un tabou a sauté, mais tout est encore possible. La période qui suit ressemble à un long feuilleton télévisé. Entre le premier trimestre 2022 et aujourd’hui, il ne se passe pas un mois sans qu’une déclaration choc ou un nouveau rebondissement ne remette en question le visage de l’« après ». En application du Code de la monnaie et du crédit, qui régit le statut de la banque centrale, il est question que le premier vice-gouverneur de la BDL, Wassim Mansouri, un proche de Nabih Berry, assure l’intérim jusqu’à ce qu’un accord politique soit trouvé en vue d’une nouvelle nomination. Mais la confessionnalisation de l’échéance paralyse les négociations. En jeu, le refus du président du Parlement, hostile à l’idée qu’un membre de la communauté chiite hérite d’une fonction jugée ingrate et impopulaire.

Lire aussi

Banque centrale : la « fin du monde » est-elle pour demain ?

Une rumeur a également la vie dure : les péripéties entourant la succession seraient autant de diversions visant à dissimuler une reconduite de Riad Salamé. Tout se passe comme si, à terre et cerné de procès, le magicien de la finance était toujours insubmersible. Le 6 juillet, une déclaration surprise apporte de l’eau au moulin. Les quatre vice-gouverneurs menacent de démission si l’exécutif ne nomme pas un successeur dans les plus brefs délais. Le communiqué nourrit la thèse d’un complot de l’ombre. Jusqu’à ce que les propos de Nagib Mikati, quelques jours plus tard, ne coupent court à ces allégations. « Pas de Conseil des ministres pour nommer un nouveau patron de la banque centrale ni pour proroger le mandat de Riad Salamé », tranche alors le chef du gouvernement sortant.

Un moindre mal

Un consensus, de moins en moins fragile mais toujours imparfait, se resserre petit à petit autour de la personne de Wassim Mansouri. Au sein de la classe dirigeante, le son de cloche est désormais quasi unanime. Dans un discours télévisé, le secrétaire général du parti de Dieu Hassan Nasrallah avait déjà ouvert la voie, mi-mai, à l’accession de Mansouri à la tête de la BDL. Les derniers réfractaires le rejoignent. « Nous respecterons la loi », finit par reconnaître un proche de Nabih Berry. À l’extérieur, un feu vert semble avoir été donné en faveur de cette solution dont tout le monde s’échine à rappeler qu’elle est « provisoire » : fin juin, la visite du premier vice-gouverneur à Washington officialise l’aval outre-Atlantique. « Il est difficile pour les Américains de refuser une transition légale, en application du Code de la monnaie et du crédit, sans compter le fait que M. Mansouri a pu leur donner des garanties… » rappelle un économiste proche de l’institution.

Mais pour les capitales étrangères comme pour les acteurs locaux, Wassim Mansouri est surtout une solution par défaut. « Nous aurions préféré la nomination d’un gouverneur crédible, reconnu et capable, mais nous comprenons que ça ne soit pas possible politiquement », affirme le cadre dirigeant de banque. Personne, du reste, ne se fait d’illusions quant à la véritable marge de manœuvre du nouveau gouverneur par intérim : à défaut d’une volonté politique nouvelle et en l’absence d’une entente définitive avec le Fonds monétaire international (avec qui un accord préliminaire avait été signé au printemps 2022), le nouvel homme fort de la banque centrale aura les mains liées. « La plupart des personnalités indépendantes contactées par Wassim Mansouri ont refusé de le rencontrer car la possibilité de changement n’est pas sérieuse avec lui à la tête de la BDL, d’autant qu’il ne dispose d’aucune marge de manœuvre par rapport à Nabih Berry », confie un proche du dossier.

S’il ne convainc pas, le premier vice-gouverneur est néanmoins perçu comme un « moindre mal ». Moins introduit mais aussi moins compromis que son prédécesseur, l’ancien avocat est réputé sobre et discret. « Il n’était pas très impliqué dans le secteur bancaire avant sa nomination en 2020 et il est depuis resté en retrait », témoigne le cadre dirigeant de banque. Les déclarations passées de l’intéressé, qui n’a pas répondu à nos sollicitations, ainsi que les derniers développements, dont la soumission par les quatre vice-gouverneurs jeudi 20 juillet d’un plan d’action réformiste, pourraient également être le signe d’un volonté de changement au sommet. Mais pour nombre d’observateurs, la personnalité et les convictions du nouveau patron ne pèseront pas dans la balance. « Même s’il a les meilleures intentions du monde pour aller au-devant de réformes, il risque d’être contraint par un pouvoir politique qui n’en veut pas », rappelle un banquier.

Loin des spéculations du monde politique et financier, à l’intérieur des murs opaques de la BDL, la transition s’organise de manière plus terre à terre. « Elle a en réalité déjà commencé : tout est en place pour que cette phase se déroule sans problème et qu’elle ait lieu à temps », indique Nassib Ghobril, directeur de la recherche à la Byblos Bank. Comme à chaque changement de direction, la continuité du travail y sera assurée par l’« administration qui continue de fonctionner sans interruption », affirme l’ancien responsable. Wassim Mansouri, de son côté, a commencé à se préparer il y a plusieurs semaines. « Il travaille ses dossiers un à un afin de se familiariser avec les affaires actuellement gérées par Riad Salamé », affirme une source proche de l’institution. Lorsque le futur ancien patron des lieux le permet.

Wassim Mansouri gouvernera-t-il seul ou bien de concert avec les trois autres vice-gouverneurs ? Ces derniers ont-ils toutes les cartes en main pour piloter la machine, notamment la très obscure plateforme Sayrafa ? Riad Salamé gardera-t-il un rôle officieux ? La transition relancera-t-elle la chute de la livre libanaise ? « Il faudra attendre les premiers jours du mois d’août, peut-être plus, pour que nous prenions la pleine mesure de ce changement », lâche un employé au téléphone. À l’ombre du maître déchu, l’« après » ressemble à un saut dans l’inconnu. Pour le meilleur et peut-être aussi pour le pire.  

Un dernier acte sans baisser de rideau ni clap de fin. Dans quelques jours, le 31 du mois, Riad Salamé s’en ira en silence. À l’ombre des projecteurs, il s’éclipsera. Il quittera son appartement de fonction au dernier étage de la Banque du Liban, rejoindra le confort d’une maison dans les hauteurs de Rabié et refermera trois décennies d’« ingénieries » ayant contribué à...

commentaires (7)

On ne peut qu'imaginer à quoi une grande partie de ces derniers mois a été employée : grand ménage informatique et papier pour faire disparaître un maximum de documents/preuves...non pas qu'une vraie enquête locale avec perquisitions sérieuses soit à l'ordre du jour, mais il vaut mieux être prévoyant...Dans un vrai pays avec de vrais citoyens, pas des complices ou silent partners, la BDL aurait dû faire l'objet d'un siège populaire, voire d'une invasion pour mettre la pression et obtenir un audit sérieux...Casino du Liban-Intra,

IBN KHALDOUN

16 h 58, le 23 juillet 2023

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • On ne peut qu'imaginer à quoi une grande partie de ces derniers mois a été employée : grand ménage informatique et papier pour faire disparaître un maximum de documents/preuves...non pas qu'une vraie enquête locale avec perquisitions sérieuses soit à l'ordre du jour, mais il vaut mieux être prévoyant...Dans un vrai pays avec de vrais citoyens, pas des complices ou silent partners, la BDL aurait dû faire l'objet d'un siège populaire, voire d'une invasion pour mettre la pression et obtenir un audit sérieux...Casino du Liban-Intra,

    IBN KHALDOUN

    16 h 58, le 23 juillet 2023

  • Mieux vaut son départ que son maintien au poste. Que changera son départ à notre descente en enfer. Peut-être ""troquer sa BM série 7"" pour un convoi de deux chevaux quand on est à la recherche d’une rédemption, le geste pour se faire oublier et le rêve (toujours l’illusion) pour se relancer en politique au pays de l’impunité. Je ne sais pas pourquoi, ce narratif me fait penser à la trajectoire de Berlusconi et ses liens avec la mafia. Que de surnoms ""il cavaliere"", ""ingegnere"" et autre docteur honoris causa pour ses montages financiers. Pour répondre aux multiples interrogations dans la conclusion, on peut prévoir la météo à plusieurs semaines, mais la météo économique du Liban reste imprévisible. Une nouvelle tempête s’annonce, selon mon baromètre, bien sûr, emportant avec elle quelques capitaines ou chevaliers d’industries et les secrets de leurs recettes magiques…

    Nabil

    09 h 48, le 22 juillet 2023

  • Va t-il avoir le courage de balancer tous les corrompus de haut grade en échange de son immunité pour aller couler quelques jours heureux loin de ces hyènes? Il a participé au hold-up d’une façon ou d’une autre certes, mais qui été la pour tirer toutes les ficelles et empocher le jackpot pour lui permettre de rester à la tête de la BDL moyennant commissions et autres privilèges? Personne n’est dupe et tous les pays occidentaux connaissent ces voleurs et le montant des sommes volées et l’endroit où elle se trouvent alors pourquoi continuer à faire semblant? l’argent volé se trouve dans leurs banques et sous leur protection mais ils préfèrent accabler le peuple libanais de tous les maux pour s’acheter une conscience et leur montrer qu’ils n’y sont pour rien dans l’effondrement de leur pays. Du pipeau as usual. Le pire c’est qu’ils viennent ensuite nous traiter d’ingrats alors qu’ils les seuls bénéficiaires de tout ce traquenard. Où sont les sanctions et pourquoi tardent elles à tomber? Les libanais attendent des gestes concrets des pays qui ont permis à ces corrompus de voler pendant des décennies et de tuer sans être inquiétés, ils sont les seuls à payer encore et encore le prix de leur silence coupable et de leur inaction.

    Sissi zayyat

    11 h 20, le 21 juillet 2023

  • Berri qui controle la banque centrale. C'est tout ce qui manquaint au Liban...

    Tina Zaidan

    10 h 25, le 21 juillet 2023

  • Riad Salamé fut un magicien de la finance, c’est vrai. Mais à force de côtoyer les mafiosis et les zaïms, de jongler avec l’argent des déposants, il s’y est pris au piège. Première et importante question à poser sur Riad Salamé, combien possède t il de liquidité dans ses comptes au Liban, en livres libanaises, en euros et en dollars. En second lieu comme il l’a dit lui même, aux politiciens,si le navire doit couler, ce sera avec tout le monde. Qui sont ces politiciens véreux qui sont responsables du Cho’s de la chute abyssale du Liban et de sa monnaie que Rafic Hariri à maintenu contre vent et marée aidé par le royaume Saoudite sous les regards bienveillants des américains et surtout de Jacques Chirac. Aura t il le courage de dénoncer ces politiciens complices et surtout les juges auront ils le courage de juger tout ce monde à moins que parmi eux il existe des corrupteurs véreux haut placés qui sèment la pluie et le beau temps pour et se considérer comme intouchables. Et que devient la juge Ghada Aoun dans ce meli melo, saura t elle être à la hauteur de ses ambitions à être la première juge à condamner les mafiosis qui ont mis à bas le Liban et la livre libanaise. Et Saad Hariri dans tout ça, parviendra t il a s’imposer comme une alternative pour relever le Liban à moins que Mohamed Salman s’immisce dans l’arène et jette un regard bienveillant à l’incorruptible Yassine Yassine et le propulse comme premier ministre du Liban. Il est bon de rêver et d’espérer pour le meilleur.

    Mohamed Melhem

    05 h 29, le 21 juillet 2023

  • Monsieur Salamé devrait collaborer avec la justice pour déterrer toutes les affaires louches dont il a eu connaissance au cours de sa carrière.

    K1000

    03 h 12, le 21 juillet 2023

  • On aura toujours besoin de Salamé, même retraité, pour éviter une transition traumatisante , en attendant une issue politique à la présidence de la république. Surtout, que le nouveau patron de la BDL, ne déraille pas totalement et brutalement .. Et qu'il soit seul le remplaçant de transition.

    Esber

    00 h 38, le 21 juillet 2023

Retour en haut