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Économie - Restauration

Jnaynit el-Khaweja : la tradition libanaise au cœur d’Achrafieh

Jnaynit el-Khaweja : la tradition libanaise au cœur d’Achrafieh

Installé à Beyrouth, le long de la rue Abdel Wahab, depuis décembre dernier, Jnaynit el-Khaweja peut accueillir jusqu’à 400 personnes. Photo DR

Le long de la rue Abdel Wahab, Jnaynit el-Khaweja a posé pied à Beyrouth en décembre dernier. À mi-chemin entre Beit Beirut et l’ABC Achrafieh, cette nouvelle branche du restaurant libanais est installée dans une petite ruelle, profitant d’un cadre traditionnel et dynamique : « Ce qui nous a intéressés, c’est le bâtiment ancien dans lequel nous avons ouvert. Cette bâtisse, qui abritait entre autres le restaurant Mijana, date des années 1960, une période du Liban que je chéris particulièrement. Quand on entre dans ces lieux, on remonte dans le temps. Malgré cette touche ancienne, le quartier est dynamique avec de grandes artères non loin de là. C’est donc un point de passage susceptible d’attirer des clients », confie Christian Bou Chaaya qui a fondé l’établissement avec Élie Mhanna.

Les deux partenaires sont investis depuis plusieurs années dans la restauration. L’histoire de Jnaynit el-Khaweja débute dans la montagne libanaise en 2020 avec l’ouverture de la première branche à Faqra. Forts de leur succès, les associés étendent leurs activités l’année suivante à Antélias en y ouvrant La Grande Épicerie de Beirut : « Nous y vendons des produits locaux et proposons un service de traiteur. Les lieux constituent aussi la cuisine centrale des branches de Jnaynit el-Khaweja, et un petit espace est dédié à l’accueil d’une cinquantaine de clients sur place », indique Christian Bou Chaaya.

« Le jardin du gentleman »

L’année 2022 marque la dernière étape de leur expansion. Ils s’installent dans la capitale libanaise, pour ce qui représente un développement incontournable pour eux. « C’était le bon moment pour investir à Beyrouth, poursuit Christian Bou Chaaya. Nous profitons de notre succès à Faqra, mais aussi d’une compétition moindre dans la capitale libanaise du fait de la situation économique. » Pour rénover l’espace, des travaux ont été réalisés : « Nous ne souhaitons pas évoquer le montant de l’investissement réalisé, mais il est assez conséquent », ajoute-t-il.

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Couvrant 1 000 mètres carrés et comptant une soixantaine d’employés, le restaurant peut accueillir jusqu’à 400 personnes. En plus de l’espace intérieur, les clients amateurs de chicha peuvent profiter d’un bel extérieur avec une terrasse ouverte convertie en jardin d’hiver. Un écho évident au nom du restaurant, Jnaynit el-Khaweja, « Jnaynit signifie jardin en arabe et el-Khaweja peut être traduit comme “le gentleman”. Littéralement, c’est “le jardin du gentleman”. Nous voulions mettre en avant le charme de la terrasse, mais aussi le côté traditionnel libanais », souligne Christian Bou Chaaya. Outre les mezzés classiques, le restaurant propose des plats tels que la mouloukhiyé ou la Moghrabiyé. « Notre spécialité est la kebbé nayyé, (la célèbre viande crue à la libanaise). Le coût peut vite grimper si les clients commandent de la viande, aujourd’hui onéreuse au Liban », conclut Christian Bou Chaaya. Le ticket moyen pour déguster un repas avec boisson s’élève à 35 dollars et peut monter jusqu’à 60 dollars.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a pas de vocation promotionnelle.


Le long de la rue Abdel Wahab, Jnaynit el-Khaweja a posé pied à Beyrouth en décembre dernier. À mi-chemin entre Beit Beirut et l’ABC Achrafieh, cette nouvelle branche du restaurant libanais est installée dans une petite ruelle, profitant d’un cadre traditionnel et dynamique : « Ce qui nous a intéressés, c’est le bâtiment ancien dans lequel nous avons ouvert. Cette bâtisse,...

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