Une vue sur la vallée de la Békaa. Photo Joseph Eid/AFP
Une balle perdue a touché et tué un adolescent dimanche dans la ville de Hoch al-Sayed Ali dans la Békaa, rapporte notre correspondante dans la région Sarah Abdallah.
Le garçon de 14 ans, Fadi Khaled al-Jdouaa, a été touché alors qu'il transportait des affaires à son domicile. Il a été transporté à l'hôpital al-Assi où il est décédé peu de temps après. Son corps a été transféré à l'hôpital gouvernemental du Hermel, et sa famille attend un signal des autorités judiciaires pour recevoir son corps, ajoute notre correspondante.
Samedi dernier, un adolescent footballeur, Veh Christ Harboyan, a été blessé par une balle perdue dans un stade de Bir Hassan, un quartier de la banlieue sud de Beyrouth. La Beirut Football Academy (BFA), dont le joueur est membre, avait déclaré dans un communiqué publié à l'époque que Veh Christ Harboyan était "sous surveillance à l'hôpital" et avait décrit son état comme "stable". Selon une source de sécurité, la balle qui avait touché Harboyan aurait été tirée lors d'un enterrement.
Les tirs en l'air, pour marquer divers événements sociaux, sont monnaie courante au Liban et fauchent des vies de manière régulière. En août 2020, une balle, vraisemblablement tirée lors de funérailles de l'une des victimes de la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, avait touché le footballeur libanais Mohammad Atwé, qui était décédé un mois plus tard.
Fin 2022, le ministre sortant de l'Intérieur Bassam Maoulaoui avait émis une circulaire dans laquelle il demandait aux forces de sécurité et aux autorités régionales de Beyrouth et du Mont-Liban de prendre "des mesures répressives et fermes" pour empêcher les coups de feu lors du réveillon de la Saint Sylvestre.
En novembre, un avion de la compagnie nationale Middle East Airlines (MEA) avait été touché par une balle perdue, qui a transpercé son fuselage après son atterrissage à l'Aéroport international de Beyrouth. Chaque année, de nombreux autres incidents impliquant des balles perdues sont enregistrés au Liban, où le port d'armes est peu réglementé.
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Wlek Sanferlou, a 100% raison. "ce n'est pas une balle perdue qui la tué, c'est un assassin qui doit être condamné en tant que tel." en plus, les employeurs "protecteurs" de toutes personnes qui tire des balles en l'air, eux aussi son responsables, et condamnables. Le peuple attend depuis longtemps que les forces de sécurités agissent et enforce les lois. Le ministre de l'intérieur aussi. Des actes, pas des paroles.
Sarkis Dina
10 h 26, le 30 janvier 2023