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Lifestyle - Recette chocolatée

Filet de bœuf à l’ail et au romarin, sauce au cassis et chocolat noir

Pour cette saison festive où la gourmandise est de rigueur et les douceurs un doux passage obligé, « L’Orient-Le Jour » vous a proposé sur trois semaines des histoires et des recettes chocolatées, faciles et à croquer ! Pour clôturer les fêtes, quoi de mieux qu’un délicieux mélange sucré salé, à retrouver en fin d'article.

Filet de bœuf à l’ail et au romarin, sauce au cassis et chocolat noir

Le chocolat, une saveur surprenante à rajouter au bœuf et sa sauce au cassis. Photo DR

TOUR DU MONDE DE L’HISTOIRE DU CHOCOLAT

Le chemin emprunté par le chocolat pour devenir l’ingrédient phare des gourmands et gourmets a connu différentes escales et périodes. Les explications sont multiples, et pour commencer, celle qui concerne l’origine du mot : certains prétendent qu’il est composé de choco qui signifie bruit et de alte : eau, dérivés des mots aztèques tchoco et lattle signifiant le son fait par le batteur de chocolat quand il remue la boisson pour faire mousser le cacao. Pour d’autres, il serait d’origine maya et dériverait de xocoatl. Quant à cacao, il serait d’origine aztéco-mexicaine et inspiré de cacahualt.


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Les fèves issues du cacaoyer remontent à bien loin puisque cet arbre est cultivé depuis plusieurs millénaires. En 2007, des archéologues ont pu prouver scientifiquement que la fève de cacao avait été utilisée par les Olmèques, les Mayas puis les Aztèques. Vers 2000 avant J.-C., et selon les livres d’histoire, les Olmèques furent les premiers à boire le cacao en broyant ses fèves et en les mélangeant avec de l’eau et des épices. En 600 avant J.-C., les Mayas, qui cultivaient des cacaoyers pour en extraire également les fèves de cacao, fabriquaient une boisson chaude, amère et mousseuse en ajoutant de la vanille ou du piment. Le chocolat, utilisé également en médecine, était alors un aliment très convoité, servant même d’impôt ou de monnaie d’échange. Plus tard, au XIVe siècle après J.-C., les Aztèques, grands consommateurs de chocolat, utilisaient surtout le cacao pour leurs offrandes. Tout comme les Mayas, ils le mélangeaient avec leur sang. Le cacao accompagnait aussi les morts pour leurs funérailles, leur permettant de faire leur voyage vers l’au-delà. Les recherches révèlent également que Christophe Colomb fut le premier européen à goûter à cet ingrédient en 1502, lorsque, débarquant en Guadeloupe, les indigènes lui offrent des fèves qu’il n’apprécie pas… En 1528, le cacao apparaît en Espagne, grâce à l’explorateur Hernán Cortés et sera importé en Europe sous le règne de Charles Quint. Poursuivant sa route au fil des ans, il arrive en Hollande avec Coenraad Johannes van Houten qui dépose un brevet sur un cacao plus digeste et moins cher. Enfin, le chocolat, consommé non plus en boisson liquide mais en chocolat solide apparaît à partir de 1819, lorsque l’homme d’affaires suisse François-Louis Cailler fonde son usine. Il sera suivi en 1826 par son compatriote Philippe Suchard, un industriel qui met au point une machine permettant de mélanger le sucre avec le cacao.

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Par la suite, de nombreuses usines se créent, avec des labels toujours célèbres aujourd’hui, comme Suchard et surtout Lindt. Vingt ans plus tard le chocolat se transforme avec le Britannique Joseph Fry qui commercialise les premiers chocolats enrobés, suivi par John Cadbury, fondateur du label éponyme, et de nombreuses marques qui imaginent de nouveaux goûts et démocratisent cette douceur, parmi lesquels l’Américain Hershey, en 1894, le Suisse Nestlé, en 1905, puis un autre Américain, Mars, en 1911. Mais le plus surprenant concernant l’histoire du chocolat demeure le rôle, encore méconnu, que le Liban a joué dans son introduction au monde arabe. Surnommé « La Suisse du Moyen-Orient », et pas uniquement pour les raisons que l’on connaît, le Liban a longtemps été un leader dans l’industrie du chocolat, rayonnant dans toute la région. Cet incroyable succès fut possible grâce à un homme, Mahmoud Gandour, confiseur et fondateur de Gandour Chocolate and Biscuits au Liban. En 1857, il ouvre sa confiserie à Beyrouth, puis en 1912 une usine qui fabrique du chocolat et différents genres de biscuits au chocolat. Exportés dans toute la région avec un succès grandissant, il connaîtra ses plus belles années à partir de 1945 avec une expansion, une diversification de ses produits et chocolats, la création de produits iconiques comme les fameux Tarbouch et Unica.

Filet de bœuf à l’ail et au romarin nappé de sauce au cassis et au chocolat noir

Temps de préparation  : 40 minutes
Recette pour 6 personnes

INGRÉDIENTS
3 c. à café de romarin frais, haché finement
3 gousses d’ail émincées
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 filet de bœuf de 675 g
Sel et poivre au goût
125 ml (1/2 verre) de vin rouge
250 ml (1 verre) de bouillon de bœuf
125 ml (1/2 verre) d’eau
1 c. à café de fécule de maïs
3 c. à soupe de confiture de cassis
2 carrés (20 g) de chocolat noir Lindt Excellence 85 % cacao, finement râpés.

PRÉPARATION
Sur une planche à découper, écraser le romarin et l’ail avec le plat d'un couteau, puis mouiller avec 15 ml (1 c. à soupe) d’huile d’olive.
À l’aide d’un essuie-tout, sécher le filet de bœuf puis le badigeonner du mélange romarin/ail. Saler et poivrer, couvrir d’une pellicule plastique et laisser mariner 30 minutes à température ambiante. Préchauffer le four à 230 °C (450 °F).

Dans une poêle en fonte ou allant au four, verser le reste de l’huile d’olive et chauffer à feu maximum. Saler la viande généreusement, puis saisir, en retournant plusieurs fois, 3 minutes par face environ.
Enfourner et faire rôtir de 15 à 20 minutes pour une cuisson à point, ou jusqu’à ce qu’un thermomètre à viande indique 50 °C (125 °F). Transférer la viande dans un plat et le couvrir de papier d’aluminium. Réserver.

Verser le vin dans la poêle ayant servi à saisir la viande et, à feu moyen, déglacer en raclant le fond de la poêle et laisser frémir pendant 5 à 8 minutes.
Entre-temps, dans un petit bol, diluer la fécule de maïs dans l’eau et le bouillon. Verser dans la poêle et remuer 10 minutes environ, jusqu’à ce que la sauce épaississe. Au fouet, incorporer la confiture de cassis et le chocolat haché. Assaisonner au goût. Laisser mijoter quelques minutes supplémentaires, jusqu’à l’obtention d’une consistance lisse et brillante. Trancher le filet de bœuf et le napper de sauce. Accompagner de carottes rôties, si désiré. Le chocolat est l’ingrédient secret qui ajoute de la richesse à ce bœuf aromatisé aux herbes.

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