Sapins de Noël au chocolat

LE CHOCOLAT ET LE CINÉMA

Ce sont des univers souvent enchantés, toujours tentants, dans des films sucrés, doux, tendres, cruels ou inspirants. Parmi une liste pas vraiment longue, quelques morceaux choisis, à regarder de préférence un carré de chocolat à portée de main ! Difficile de commencer ce retour en images et saveurs sans évoquer le délicieux Charlie and the Chocolate Factory de Tim Burton (2005), d’après l’œuvre de Roald Dahl, disparu en 1990. Cette adaptation du roman paru en 1964 n’est pas la première ; elle fut précédée par celle de Mel Stuart en 1971 avec Gene Wilder et Jack Albertson sous le titre Willy Wonka and the Chocolate Factory. Burton, qui en rêvait depuis la fin des années 1980, a dû attendre 18 ans pour obtenir l’accord de l’auteur, très déçu par sa collaboration avec Stuart. Pour le plaisir des grands et des moins grands, avec en tête d’affiche un Johnny Depp craquant, un Freddie Highmore prometteur et l’incontournable Helena Bonham Carter, pour raconter l’histoire de Charlie Bucket et de son grand-père grand-papa Joe, et de celle du fabuleux Willy Wonka et ses ouvriers Oompa Loompas. Les spectateurs, et ils furent des millions dans le monde, n’oublieront pas les costumes, les décors, l’interprétation, la musique ; et surtout le fleuve et les cascades en chocolat créées à partir de 12 000 litres de chocolat ! Le film a décroché de nombreux prix, parmi lesquels le Irish Film and Television Award du meilleur film international en 2005 ; le People’s Choice Award du meilleur film familial en 2006 ; le Critics Choice Award du meilleur espoir masculin pour Freddie Highmore en 2006 ; l’oscar de la meilleure création de costumes en 2006, ou encore le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie à Johnny Depp en 2006. Pour ce magicien d’Oz version chocolat, ce Charlie au pays des merveilles, une troisième version est en préparation, dont la sortie est prévue en décembre 2023, avec Rowan Atkinson et Timothée Chalamet, dans une réalisation de Paul King qui s’intitulera Wonka.

Dans un tout autre registre, le charmant et intimiste Chocolat de Lass Hallstrom (2000), avec Juliette Binoche, Judi Dench, Alfred Molina, Lena Olin, Johnny Depp et Leslie Caron. Même si le film n’a pas connu le succès populaire qu’il méritait, il réunit les ingrédients qu’il faut pour réussir une œuvre facile et agréable : de l’amour, de la tendresse, un village plein de charme en 1959, des vilains, une histoire, celle de Vianne, chocolatière talentueuse qui élève seule sa fille Anouk et ouvre une confiserie à proximité de l’église, assortie d’une bande originale réussie. Le film a obtenu de nombreuses nominations aux oscars en 2001, parmi lesquelles celles du meilleur film, de la meilleure actrice pour Juliette Binoche, du meilleur second rôle pour Judi Dench, du meilleur scénario adapté pour Robert Nelson Jacobs et de la meilleure musique de film pour Rachel Portman.

Chocolat, baptisé Le chocolat en France, est à ne pas confondre avec le film Chocolat de Roschdy Zem sorti en 2016 avec Omar Sy dans le rôle-titre et un très bon James Thierrée. Rien de bien gastronomique ici, hormis le titre, puisque ce film raconte l’histoire de deux clowns, Chocolat, prénommé ainsi en raison de la couleur de sa peau, et son compère Footit, à la fin du XIXe siècle dans le Paris de la Belle Époque. Avec cette histoire de pouvoir, de racisme, d’amitié, le film avait toutes les saveurs, sauf celles du chocolat, pour séduire un public essentiellement francophone.

Et enfin, en guise de dessert, Merci pour le chocolat de Claude Chabrol, sorti en 2000. En dépit d’un titre trompeur enrobé d’une douceur déguisée, il s’agit ici d’un thriller cruel comme sait si bien le servir maître Chabrol, décédé en 2010. À l’affiche, la fidèle Isabelle Huppert, entourée de Brigitte Catillon, Anna Mouglalis, Jacques Dutronc et Michel Robin. Adapté librement de l’œuvre de Charlotte Armstrong : The Chocolate Cobweb, littéralement « La toile d’araignée en chocolat ». Le film raconte l’histoire d’André, virtuose du piano, de son épouse Mika, PDG des chocolats Muller, et de son fils Guillaume, issu d’un précédent mariage avec Lisbeth. Le jour de ses six ans et alors qu’ils étaient de passage en Suisse chez Mika, Lisbeth se tue dans un accident de voiture. C’est alors que la jeune Jeanne Pollet, qui prépare le concours de piano de Budapest, apprend qu’elle aurait été échangée le jour de sa naissance avec Guillaume. Démarre alors pour elle une dangereuse quête d’identité et de vérité. Après son Poulet au vinaigre, c’est un chocolat aigre qu’a concocté le réalisateur, confiant au journal Libération, à la sortie du film, que pour le choix du prénom d’Huppert, il avait « bien sûr pensé au chocolat Milka. Mais l’idée première, c’est ce prénom si clair, si pur, Marie et Claire, Marie-Claire, qui se transforme en une matière opaque, le mica ».

RECETTE

Sapins de Noël au chocolat: Ces sapins de Noël délicieux sont une bonne façon de partager l’esprit de Noël avec les plus petits.

Temps de préparation : 40 minutes.
Difficulté : moyenne.

Recette pour un sapin

INGRÉDIENTS :

– 50 g (environ la moitié d’une barre) de chocolat noir Lindt Excellence 70 % cacao
– 1 cornet gaufré pour crème glacée
– 180 ml (3/4 tasse) de flocons de maïs
– Garniture
– Perles décoratives comestibles argentées (pour créer le sapin décoré)
– Noix de coco râpée ou sucre glacé (pour faire un sapin enneigé).

PRÉPARATION :

Faire fondre le chocolat. À l’aide d’un pinceau, l’étaler généreusement sur le cornet gaufré.
Émietter les flocons de maïs et les saupoudrer sur le cornet. Les enfoncer légèrement dans le chocolat au besoin pour qu’ils tiennent bien.
S’assurer de recouvrir tout le cornet. Réfrigérer. Au bout d’environ 5 minutes, sortir le sapin du frigo. À l’aide d’un pinceau, mettre une seconde couche de chocolat sur toute la surface du sapin.Avant que le chocolat ne se solidifie entièrement, y placer quelques perles décoratives comestibles ou le saupoudrer de noix de coco râpée ou de sucre glace pour imiter la neige.

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