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Nos Lecteurs ont la Parole

Le devoir du nouveau président

Le Liban a perdu ses repères : gouvernements infâmes, négation de toute morale, obstacles à tout progrès social, violation des lois. Ces gouvernements doivent être terrassés par le droit. Le Libanais digne du nom de citoyen ne sait pas, ne veut pas savoir s’il y a quelque part des semblants de scrutin ou des comédies de suffrage. Il ne s’informe pas s’il y a des hommes qui votent et des hommes qui font voter, s’il y a un groupe qu’on appelle Parlement et qui délibère et un autre groupe qu’on appelle le peuple et qui obéit. Le citoyen digne de ce nom ne fait qu’une chose et n’a qu’une chose à faire : attendre l’heure. La multitude d’événements que nous avons vécus depuis des lustres n’est pas sans liens logiques. Elle ne constitue pas une somme de faits, petits ou grands, reliés par une chronologie hasardeuse. Elle nous ramène toujours à la lancinante question de notre identité. Quelle raison avons-nous aujourd’hui de poursuivre cette aventure collective qui a pour nom le Liban ? Notre cher et vieux pays semble aujourd’hui ployer sous le fardeau d’une histoire prestigieuse, hésitant sur son avenir, peinant à surmonter des défis qu’en d’autres temps il a su relever.

Les Libanais ont la sensation d’être embarqués sur un bateau sans pilote et ballottés par une continuelle tempête. Ils doivent voguer en eau calme, la barre aux mains d’un dirigeant de génie, qui guide l’esquif vers le port où ils connaîtront enfin prospérité, union fraternelle, paix. Cela fait, le brigandage diminue, les caisses de l’État se remplissent, les routes sont refaites, etc., tout cela dans une sorte d’allégresse et d’enthousiasme.

Cette opération de nettoyage exécutée par le nouveau président n’aura rien d’analogue aux innombrables coups de force subis les années précédentes. De toutes parts s’élèvera un souffle de gratitude et d’espoir. Cette satisfaction serait sans égal si, dans le pays en renaissance, la classe dirigeante actuelle, devenue une calamité, finissait par disparaître de la scène politique. Aussi quelles actions de grâce s’élèveront-elles vers le nouveau président quand celui-ci, à peine installé au pouvoir, fait au grand jour des ouvertures de paix à tout le peuple et met son cœur à nu. Il montrera au monde sa volonté de consacrer la totalité de son temps et de ses forces à la restauration physique et morale du Liban. Il doit se donner tout entier à son œuvre de redressement intérieur pour ne pas sacrifier l’honneur de notre pays.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.

Le Liban a perdu ses repères : gouvernements infâmes, négation de toute morale, obstacles à tout progrès social, violation des lois. Ces gouvernements doivent être terrassés par le droit. Le Libanais digne du nom de citoyen ne sait pas, ne veut pas savoir s’il y a quelque part des semblants de scrutin ou des comédies de suffrage. Il ne s’informe pas s’il y a des hommes qui...

commentaires (1)

Bien sûr. Personnellement, je crois cette fois à un travail d'équipe, intègre et qualifié. En plus de la restauration du régime présidentiel, élu au suffrage universel, et géré par un système de rotation confessionnelle tous le 4 ans...on verra bien la suite pour encore plus de progrès, sur tous les plans.

Raed Habib

13 h 34, le 30 décembre 2022

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Commentaires (1)

  • Bien sûr. Personnellement, je crois cette fois à un travail d'équipe, intègre et qualifié. En plus de la restauration du régime présidentiel, élu au suffrage universel, et géré par un système de rotation confessionnelle tous le 4 ans...on verra bien la suite pour encore plus de progrès, sur tous les plans.

    Raed Habib

    13 h 34, le 30 décembre 2022

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