Comment renforcer notre système immunitaire en prévision de l’hiver ?

Maintenant que l’hiver pointe à l’horizon, il faudrait penser à nous protéger contre les maladies virales. À ce propos, le simple fait d’avoir froid ne nous rend pas nécessairement malade. Mais les virus ont tendance à se transmettre plus facilement lorsque les températures sont basses. Voici donc cinq conseils utiles que les recherches scientifiques nous proposent pour renforcer notre système immunitaire durant les mois froids d’hiver.

Premièrement, faire des exercices : selon les recherches, l’activité physique est un excellent moyen de renforcer notre système immunitaire. En bougeant, nous stimulons les cellules immunitaires à « patrouiller notre corps » à la recherche des cellules infectées par le virus et ainsi amplifier leur capacité à les identifier et les éradiquer. Ceux qui font de l’exercice plusieurs jours par semaine sont moins susceptibles d’être atteints d’une infection par voies respiratoires supérieures que ceux qui font de l’exercice moins d’un jour par semaine. En outre, les exercices n’ont pas besoin d’être intenses. Il suffit de marcher, de danser, de jardiner ou de bouger modérément durant la semaine pour que nos cellules immunitaires circulent de manière optimale et ainsi protéger notre organisme.

Deuxièmement, laisser notre corps se reposer : il ne faut pas négliger les vertus d’un bon sommeil car il aide notre corps à se revigorer et ainsi mieux combattre les infections. Le temps de sommeil nécessaire pour le corps varie d’une personne à l’autre. Mais en règle générale, les enfants de 6 à 13 ans ont besoin de 9 à 11 heures de sommeil par jour, les adolescents de 14 à 17 ans de 8 à 10 heures et les adultes de 7 à 9 heures. De même, si nous faisons des exercices intenses, il faut accorder du repos à notre corps. L’excès d’exercice est nuisible car il peut diminuer temporairement l’efficacité du notre système immunitaire. Il n’y a pas de formule simple pour savoir ce qui constitue un excédent d’exercice, mais il est toujours souhaitable de rester à l’écoute de son corps. Si on se sent soudainement fatigué ou si des entraînements a priori faciles semblent soudainement contraignants, cela pourrait être un signal qu’il faut ralentir le rythme et prendre du repos.

Troisièmement, réduire notre stress : le stress fait partie intégrante de notre quotidien. Même les tâches routinières – comme le simple fait de se réveiller le matin, de conduire sa voiture et d’aller au travail – ont tendance à alimenter notre stress. Lorsqu’il est prévalant de manière chronique et intense, le stress réduit la capacité de notre organisme à lutter contre les infections. Nous ne pouvons pas complètement éliminer les frustrations et les tribulations de la vie. Quoi que l’on fasse, les inconvénients et les contretemps accompagneront toujours notre quotidien. Par conséquent, le stress sera toujours omniprésent et oppressant. Cependant, nous pouvons gérer notre stress et atténuer son effet nocif en faisant des activités agréables qui nous relaxent et nous font plaisir, comme, par exemple, écouter de la musique, lire un livre, faire une sieste ou simplement contempler le coucher du soleil.

Quatrièmement, privilégier certains aliments : notre alimentation influe profondément sur notre santé immunitaire. Les recherches montrent que nous devrions privilégier les aliments riches en flavonoïdes, comme les fruits et les légumes aux couleurs vives, ainsi que l’ail, l’oignon, le chocolat noir et le thé. En effet, les flavonoïdes sont des composés chimiques présents dans les plantes qui aident notre corps à combattre l’inflammation et la maladie.

Cinquièmement, prendre les précautions nécessaires : l’une des choses primordiales que nous avons apprises avec la pandémie du Covid-19 est à quel point l’hygiène, les bons réflexes et les gestes barrières sont essentiels pour minimiser les risques d’infection. Aussi il faudrait diminuer la cigarette, car de nombreuses études montrent que le tabagisme rend plus vulnérable aux infections respiratoires. De plus, les personnes qui fument risquent d’avoir plus de complications au cas où elles tombent malades que celles qui ne fument pas. En outre, selon plusieurs études, une consommation excessive d’alcool peut éventuellement compromettre notre système immunitaire. Finalement, il est toujours souhaitable de consulter son médecin au sujet des vaccins contre les grippes saisonnières, surtout si on est âgé de plus de 65 ans ou si on a un système immunitaire intrinsèquement fragile. Comme l’énonce si pertinemment le vieil adage, « il vaut mieux prévenir que guérir ».

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