Le 24 février 2022, la Russie a déclenché la guerre en Ukraine, et par là même a attaqué l’Europe. Elle a ainsi plongé le monde dans l’incertitude et divisé la planète en blocs antagonistes. La nostalgie mortifère de ses dirigeants nous a ramenés à des temps que nous voulions oublier et fait ressurgir des peurs insensées. Poutine voulait asservir l’Ukraine et occuper Kiev. Il a échoué. Son armée s’est retirée dans le Donbass après des combats qui ont fait des milliers de morts et de victimes dans son camp. Aujourd’hui, après 250 jours de guerre, il fait bombarder les infrastructures et les civils ukrainiens. Ce sont des crimes contre l’humanité qui sont interdits par les lois de la guerre et qui peuvent être jugés par les tribunaux internationaux. Les Ukrainiens risquent de vivre un hiver très difficile : sans eau, sans électricité et sans nourriture.
Mettre la pression sur les civils et les innocents, telle est la méthode que les Russes appliquent dans leurs guerres. En Syrie par exemple, les bombardements d’habitations, d’écoles, d’hôpitaux font des dégâts considérables et permettent de maintenir Assad au pouvoir. Aujourd’hui, Poutine attaque l’Europe. Il la traite de « sataniste » et nie ainsi des siècles de relations privilégiées entre son pays et l’Europe. Il oublie que tout ce qui est à l’ouest de l’Oural, c’est l’Europe. Lui-même est européen. Tous les Moscovites sont des Européens. Tous les Pétersbourgeois sont des Européens.
Opposer la Russie à l’Europe est une ineptie. Les Européens respectent les Russes, dans leur très grande majorité. Ils n’ont rien contre le peuple russe. Le problème, c’est le régime russe actuel qui est dirigé par des hommes inconscients et suicidaires qui mènent leur propre peuple à sa perte.
Dieu n’existe pas, Satan non plus. Ce sont des balivernes pour effrayer les esprits faibles et justifier une guerre de civilisations qui n’a pas lieu d’être.
Il faut dire non à la guerre. Non à la guerre des Russes contre leurs frères ukrainiens. Non à la guerre des Russes contre les Européens. Non au « choc des civilisations » qui est un slogan creux inventé par les médias et qui justifie les pires exactions.
Un jour, cette guerre s’arrêtera. Il faudra juger tous les responsables qui l’ont déclenchée et qui auront causé des dégâts matériels et humains presque irréversibles. Il faudra bâtir la paix définitive et une nouvelle coopération entre la Russie et l’Europe débarrassées de leurs peurs. Espérons que ce jour ne tardera pas à venir.
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Comme la Biélorussie est la Russie "blanche " ( byelorassi en russe), l'Ukraine est nommée "la petite Russie " ( malenkaya russia), historiquement. Quand l'Europe de l'ouest, l'OTAN en premier, tiennent à modifier l'histoire et la géographie, oui, c'est la guerre galère. En plus, puisqu'on parle d'infrastructures, de crimes de guerre etc, souvenons nous des invasions Israéliennes du Liban, 1982 ,2006. La moitié du Liban était sans eau, ni électricité, ni essence, ni fuel, sans parler des denrées alimentaires comme le pain et la farine qui avait disparu en plein été 1982. Personne n'a pleurer. Sauf les pluies des automnes qui ont suivis.
05 h 13, le 09 novembre 2022